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C'est toujours un grand plaisir
de lire Jean Mattern.
Au fil des livres on reconnaît
sa patte et ses dadas.
La rupture, la musique, le désir,
l'amitié, la dérive,Israël ...
Par petites touches sensibles
il nous fait pénétrer son univers.
l'écriture est fluide et plaisante.

Simon vit à Paris avec son père
entièrement devoué à son éducation et son bien être .
Gabriel, a déserté naguère le foyer
puis perdu son épouse dans des circonstances extravagantes.
Simon 19 ans, est brillant, ouvert, il entre en fac de médecine...
Des céphalées violentes ouvrent un diagnostic
de "tu meurs" du cerveau,
pas d'intervention chirurgicale possible.,
mais une chimiothérapie très agressive .
Père et fils affrontent les démons..

Ce cauchemar va ouvrir des portes
que je vous laisse pousser avec eux.
Une lecture sensible qui accroche .
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Simon Weber est le dernier ‘tome' de la trilogie de Jean Mattern, trois courts romans entrelaçant l'histoire d'une famille aux lourds secrets, où les générations se côtoient sans dialoguer. Dans le premier, Les Bains de Kiraly, un jeune homme, Gabriel, cherche un sens à sa vie, se perd, ce qui est symbolisé par son cheminement dans les rues de Londres, alors qu'il vient d'abandonner sa femme enceinte. Dans de Lait et de miel on suit l'histoire du père de Gabriel qui immigre en France avec sa femme Susanne, pour lui offrir une vie meilleure.

Simon Weber s'attache à la dernière génération de cette famille, le fils de Gabriel, Gabriel que l'on a vu fuir mais qui depuis la mort de sa femme, place tous ses espoirs dans son fils. Ce dernier est la pierre angulaire de la trilogie, dominant les récits d'une manière ou d'une autre.

Dans ces trois récits, s'entrecroisent les non-dits et les secrets, la mort de la soeur de Gabriel d'abord, celle de la mère de Simon, et puis la présence d'un mystérieux inconnu, ancien ami de Gabriel.

J'attendais donc avec impatience ce nouvel opus de Jean Mattern, qui écrit de courts romans mais toujours d'une belle qualité. Au premier abord, j'ai été un peu déçue car si j'avais beaucoup apprécié les deux premiers tomes, je les ai lus il y a un certain temps. J'ai donc mis un moment pour me replonger dans l'histoire et pouvoir établir des corrélations entre les trois romans. Une fois ces corrélations remises à leur place, j'ai pu comprendre que Jean Mattern avait admirablement bien clos son histoire, quoique tristement.

Simon est un jeune homme de 19 ans. Elevé par son père, dont il est très proche, il a reçu une éducation parfaite, et après des études sans problème, il choisit la voie médicale. Mais soudain, la maladie le frappe. Une tumeur au cerveau bouscule son quotidien, et celle de son père :

"Depuis la mort de ma mère, il avait voulu prouver à la terre entière que son éducation à elle seule ferait de moi un être exceptionnel."

Il avait oublié que la maladie n'en avait cure, des êtres exceptionnels."

Lui si entouré, se retrouve seul pour tenter de comprendre pourquoi son corps le lâche aujourd'hui et quel avenir l'attend : "J'étais réduit à des bilans et des statistiques. Simon Weber n'existait plus - un gliome avait pris sa place."

Il met à nu les différentes réactions de son entourage, entre soutien, surprise et espoir :

"'Il faut s'accrocher' permettait sans doute au personnel médical de ne pas avoir l'impression de radoter, mais elle ne m'offrait pas plus matière à réfléchir [...], car à quoi pouvais-je bien m'accrocher, à dix-neuf ans ?"[...] à mon âge, je n'avais pas encore assez de passé pour me convaincre que l'avenir ne pourrait en aucun cas se jouer sans moi."

Pourtant, il choisit de partir et de suivre un quasi-inconnu en Israël où il désire pleinement vivre sa vie, entre deux chimios : "Fais comme-ci tu avais du temps devant toi, tout le temps du monde. [...] Vivre comme si la vie, toute la vie, nous appartenait, comme s'il n'y avait pas de fin à cette aventure."

Mais la maladie l'empêche de se projeter, et il se retrouve plutôt confronté au passé, au mystère de la vie de son père, à la disparition de sa mère, etc.

C'est un roman extrêmement poignant que ce nouveau volume, où la psychologie des personnages qui se croisent, est analysée d'une manière très fine. La maladie rôde derrière chaque ligne, empêchant l'insouciance et la légéreté voulue par Simon. le père, Gabriel, voit sa vie détruite car il l'a sacrifié pour ce fils frappé par un mal contre lequel on ne peut rien. Tout l'amour du monde ne pourra les réunir désormais, même celui de l'amie d'enfance de Simon ou de l'ami israélien qui est devenu le confident à la fois du père et du fils.

Un roman sur la tragédie de la vie, qui sans répondre à nos questions, m'a profondément touché.
Un conseil cependant : lire les 3 à la suite, ce que je vais m'empresser de faire !
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Jean Matern, "Simon Weber", publié par Sabine Wespieser, édité en 2012, nous offre avec "Simon Weber" une oeuvre qui explore avec délicatesse et acuité les intrications de la famille et les secrets qui peuvent les saper. Ce roman, qui s'inscrit dans une trilogie, dépeint la vie d'un jeune homme confronté à une maladie grave, le propulsant prématurément dans les réalités de l'âge adulte.

L'histoire nous emmène sur les traces de ce protagoniste, dont l'existence est bouleversée par une tumeur au cerveau. Dans sa quête de rémission, il s'échappe vers Israël, cherchant du réconfort auprès d'un nouvel ami, Amir, et espérant des nouvelles qui pourraient changer sa vie. le récit est un voyage émotionnel, où chaque personnage lutte avec ses propres démons et désirs, dans un ballet de relations familiales complexes et de non-dits.

La critique ne peut être que dithyrambique pour ce roman qui, tout en évitant de dévoiler l'intrigue, nous laisse entrevoir les défis et les espoirs de ses personnages. "Simon Weber", avec une plume qui rivalise en subtilité avec celle de Stefan Zweig, nous offre une analyse profonde des sentiments humains, tissée avec une prose qui frôle la poésie.

En somme, "Simon Weber" est un livre que je conseille vivement, non seulement pour la beauté de son style mais aussi pour la richesse de son contenu. C'est une lecture qui promet de marquer les esprits et de susciter une réflexion intime sur la complexité de l'existence humaine.

Tous les livres de Jean Mattern sont d'une qualité exceptionnelle et méritent d'être lus pour leur profondeur et leur finesse littéraire.

Je recommande vivement et avec enthousiasme, tous les livres de cet auteur. Si vous deviez commencer par l'un d'eux, je vous suggère "Septembre", un petit bijoux de littérature intense d'émotions.

Bonne lecture.

Michel.
Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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C'est une histoire douce et nostalgique.
Simon est un jeune homme attachant, plutôt classique, étudiant en médecine.
Élevé par un père veuf très soucieux de la réussite de son fils, il a été préservé de tout souci jusque là. le belle Clarice, étudiante elle aussi, est entrée dans sa vie. Mais pas de la manière qu'on imagine.

« La place de Clarice dans notre vie demeura singulière tout au long de ces années. Elle ne devint ni ma soeur adoptive ni mon premier amour. Pourtant, elle se mua sous mes yeux en une jeune femme qui ne manquait ni d'atouts physiques ou de charme, et encore moins d'intelligence. »

Clarice transforme le duo père-fils en trio. Et tout va pour le mieux jusqu'à ce qu'on découvre que Simon a une tumeur au cerveau. Grain de sable dans une machine bien huilée qui devait conduire le père à voir son fils triompher.

« Je vais partir après la chimio. En Israël. Dès que j'aurai repris un peu de force. » déclare Simon à son père qui n'en revient pas. Est-ce la rencontre sur un banc avec Amir, un jeune homme juif qui l'a aidé à rentrer chez lui le jour où il a appris la fameuse nouvelle ? Pas seulement. Ce serait plutôt le contraire d'un pèlerinage. Simon s'interroge sur sa judéité paternelle, et Amir devient le nouveau membre du trio puisque Clarice est partie étudier en Australie. Il faut dire que ses bonnes manières sont indiscutables, sa politesse exquise, et qu'il apporte la légèreté qui manque au duo père-fils depuis l'annonce de la maladie.

« Amir, j'en avais conscience, séduisait mon père encore plus que moi, en éveillant le souvenir d'une certaine insouciance. » Amir devient donc le confident du père et du fils.
Simon a été traumatisé par une séance chez le Docteur Coupez qui lui a annoncé un effet secondaire fâcheux du traitement par chimiothérapie. Un effet secondaire d'autant plus regrettable qu'il est souligné par l'absence de présence féminine dans cette histoire masculine.

S'agit-il d'homosexualité entre les deux jeunes hommes ? Pas vraiment. le père, qui après avoir fini une traduction décide de rejoindre Israël, est-il séduit par l'érudition d'Amir ? Sans doute. Mais rien ne peut résumer à quelques mots.

Mais c'est aussi le combat contre la maladie et la colère que ressent Simon qui sont touchants. Et le lien avec la musique qui les unit tous les trois - et qui dit mieux que par des mots l'affection mutuelle entre les trois hommes.

« Tu le sais déjà, ou tu es en train de l'apprendre, on ne comprend pas toujours pourquoi on aime quelqu'un. En tout cas, j'ai toujours été incapable d'y voir clair. » C'est ce que dit son père à Simon. Et cela résume bien le livre.

Et quand enfin Clarice rejoindra les trois hommes à Jérusalem, le trio deviendra quatuor et apportera la touche féminine et pleine d'humour qui manquait peut-être à Simon. Un quatuor harmonieux, qui mènera à une fin ouverte, avec un mise en abyme finale très réussie.

On refermera donc simplement le livre avec une touche de nostalgie et de douceur devant la finesse de l'écriture et la description des sentiments, ambivalents et ambigus, mais toujours très justement décrits.



Lien : https://www.biblioblog.fr/po..
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Simon Weber est un jeune homme de 19 ans. Ayant perdu sa mère à l'âge de 12 ans, il vit à Paris avec son père qui a sacrifié sa vie pour la réussite de son fils. Appartement dans le secteur des bons lycées, visites de toutes les expos, abonnement au théâtre des Champs Elysées, rien n'a été laissé au hasard pour lui offrir le plus bel avenir possible. Simon est en première année de médecine lorsque, pris de violentes migraines, on lui découvre une tumeur au cerveau. Après un premier traitement chimiothérapique de choc et avant de connaître l'évolution exacte de sa maladie, il décide de partir quelques mois à Jérusalem chez un jeune écrivain rencontré fortuitement lors de l'annonce de son cancer.
A lire ce résumé, on pourrait s'attendre à un de ces nombreux témoignages sur le parcours terriblement éprouvant d'un cancéreux doublé d'une réflexion sur l'état d'Israël, sa politique et sa ferveur religieuse. Hé bien, pas tout à fait ! Même si ces deux thèmes sont présents en tant que toile de fond ou ressort dramatique, ils servent surtout à Jean Mattern, l'auteur, à explorer la ronde trouble et troublantes de ses personnages. Quels sont les liens exacts qui les unissent ? Un drôle de jeu va s'enclencher en Israël lorsque le père de Simon va venir y passer quelques jours, avec au bout quelques petites surprises sur les sentiments profonds de chacun.
L'écriture très maîtrisée de ce roman laisse la place à une palette d'interprétations, surprenant de plus en plus le lecteur qui se trouve embarqué dans un terrain qu'il n'avait pas imaginé au départ.
Un peu plus sur le blog.
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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A tout juste vingt ans, Simon apprend qu'il est atteint d'une tumeur au cerveau. Ce jeune étudiant en médecine, confronté jusque alors à la maladie d'un point de vue théorique, voit son quotidien profondément bouleversé. Persuadé d'être condamné, il se soumet néanmoins aux traitements lourds et éreintants qui lui sont imposés. Peu à peu, il se sent disparaître derrière la maladie, jusqu'à n'être plus qu'un objet d'expériences et d'analyses. Cette perte d'identité le pousse à quitter la France pour l'Israël, afin de se recentrer sur lui-même et de profiter de ce qui lui reste à vivre, en attendant les résultats de ses derniers examens, qui lui annonceront peut-être une rémission du mal. Il est accueilli par Amir, avec qui il entretient une relation ambigüe, entre admiration, amour et jalousie. Un voyage qui sera l'occasion pour Simon de s'enrichir de nouvelles expériences, de se réconcilier avec son passé et d'appréhender différemment le futur… Avec son nouveau roman, Jean Mattern nous offre un texte fort et sensible sur les thèmes de la maladie et de la filiation. Loin d'être dans l'auto-apitoiement, Simon se montre plutôt dans l'observation et le ressenti. Il raconte, dans quelques passages particulièrement précis, la dépossession de soi due aux examens. Il témoigne du regard froid et scientifique des médecins qui ne voient en lui qu'un sujet d'analyses et non une victime. Pour autant, son regard n'est absolument pas dépourvu d'humanité, mais l'objectivité dont il fait preuve fait montre d'une certaine maturité chez un personnage aussi jeune. La maladie est également l'occasion pour Simon de faire un point sur sa vie et notamment sur la relation parfois difficile avec un père trop aimant, trop protecteur. C'est aussi le moment pour lui de s'interroger sur la transmission, ce qu'on laisse sur terre après notre passage. Un roman dense, qui soulève des questions essentielles, chez un être trop jeune pour se les poser. Un texte bouleversant, servi par un trio père/fils/confident surprenant et attachant. Il s'agit d'une belle découverte en ce qui me concerne !
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J'ai vraiment aimé ce roman qui nous raconte la maladie de Simon Weber, jeune étudiant en médecine choyé par son père qui apprend qu'il est atteint d'un cancer. C'est une tranche de vie que nous raconte l'auteur mais au fur et à mesure du roman, on a le sentiment de connaitre de mieux en mieux les personnages. La relation entre le père et le fils, toute en nuances, avec sa part d'amour et de non-dits m'a subjuguée. L'atmosphère de ce roman est très douce, très nostalgique et c'est en même temps une célébration de la vie et de la jeunesse. Un très bon moment de lecture, je regrette simplement de ne pas avoir lu les 2 romans précédents de Jean Mattern avant d'avoir lu celui-ci, lacune que je vais m'empresser de combler!
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J'avais un peu peur que la force du livre d'action n'écrase ce roman qui est de l'ordre du récit intime, tranquille, discret. D'une belle qualité d'écriture (3), grande finesse de sentiments, personnages avec une réelle ampleur, comme s'ils étaient vivants.

Et d'ailleurs à tel point, que j'avais l'impression d'être au café au début d'une soirée entre amis. On ne se serait pas vus depuis longtemps, ils sont de passage à Paris, me racontent les péripéties de leur dernière année durant laquelle la maladie a durement frappé. Et puis justement voilà que celui qui a été malade, semblait aller mieux, mais qu'en sait-on en fait, dit qu'il ne se sent pas très bien, se lève, prend congé, son père ne veut pas le laisser seul, les deux autres s'éclipsent aussi. C'est ce que j'ai ressenti.

la suite sur "Côté papier"
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Je n'ai quasiment jamais été déçue par les publications de Sabine Wespieser, et en tout cas, la qualité n'a jamais fait défaut. Un seul bémol, la quatrième de couverture est bien trop bavarde, et gagnerait à être plus succincte, et plus elliptique.
Encore une fois, cette nouvelle rencontre littéraire me donne envie d'y revenir sans trop tarder.
D'une plume élégante, et sans superflu, ce roman nous emmène au coeur d'un couple père-fils, lequel deviendra vide un étrange trio, dans lequel la clé de voute n'est pas forcément celui que l'on croit.
C'est l'histoire de plusieurs fuites ; fuir un père-poule entièrement dévoué à son garçon, mais terriblement hermétique, fuir un verdict médical tant redouté, fuir une histoire familiale incomplète dans un pays qui peut surprendre, fuir une enfance pour entrer en accéléré dans la vie d'adulte avant qu'il ne soit trop tard.
La transmission est également bien présente, avec notamment la transmission biologique qui ne cesse de tarauder Simon.
Un roman qui pose beaucoup plus de questions, qu'il ne donne de réponse ; un roman qui laisse le lecteur face à lui-même et face à ses propres questions ; un roman sensible. Un roman, qui se révèle en définitive, assez difficile présenter. Je n'ai qu'un conseil : osez !!!
Si à priori, il se situe dans une certaine continuité avec les deux premiers ouvrages de l'auteur, il n'en reste pas moins accessible quand on ne les a pas lus au préalable.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Dans ce troisième "petit" roman, l'auteur continue de s'interroger, et de nous interroger, sur l'amitié, la relation père - fils, et la transmission. Il y a trois personnages principaux: Gabriel le père qui avait (dans le premier roman) quitté la mère enceinte et était revenu trois ans plus tard; il a "sacrifié sa vie" à l'éducation de son fils après la mort de la mère; Simon, le fils, atteint d'une tumeur cancéreuse au cerveau alors qu'il a dix-neuf ans et est en première année d'études de médecine; et Amir, un ami à la fois du fils et du père. Deux personnages féminins sont en second plan: Clarice, l'amie de toujours de Simon, et Rivka, sa première amante. Simon part à Jérusalem, la ville d'Amir; il part contre l'avis de tous, quelques jours après avoir subi plusieurs mois d'une chimiothérapie de choc, dont il attendra les résultats en Israël. Avec une belle écriture, fluide et précise, J. Mattern nous décrit les états d'âme de Simon face au grand danger de mort, aux souvenirs de sa mère, à ses interrogations face à un père "parfait", à un curieux jeu d'amitié entre lui, Amir et le père, et au souhait de laisser tout de même une trace de son passage sur terre ...
Lien : http://www.les2bouquineuses...
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