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Critique de Gwen21


S'il y a une chose que je crains encore plus que de mourir idiote, c'est de juger sans connaître...

Suite à une intéressante conversation avec une lectrice au sujet du phénomène du mummy porn au cours de laquelle j'assumais pleinement le rôle de la mummy-pornophobe, il s'est avéré qu'en réalité je ne connaissais que très superficiellement ce "genre" dont ma seule expérience se résume à la lecture de quelques pages de "Cinquante nuances de Grey", pages que j'avais trouvées parfaitement risibles et illisibles. Mise au défi par mon interlocutrice de renouveler l'expérience pour tenter de comprendre ce qui pouvait autant plaire dans cette "littérature" (dommage que je ne puisse pas grossir les guillemets), je me suis donc résolument plongée dans "L'étreinte de la nuit", animée par une sincère volonté d'impartialité.

Verdict : parfaitement risible et illisible.
D'ailleurs, je n'ai pas pu le finir.

Forte de cette seconde expérience, je suis en mesure de conforter mon jugement et déclare que, faisant mentir l'adage, il n'y en aura pas de troisième.

Puisqu'il est question de plaisir, je suis vraiment ravie que des milliers de lecteurs y trouvent le leur - je ne contredirai pas cet autre adage qui affirme que tous les goûts sont dans la nature - mais, définitivement, ce genre n'est pas pour moi. Je n'ai trouvé aucun intérêt à cette histoire cousue de fils blancs et le spectacle des scènes de soumission sexuelle n'aura provoqué en moi que d'irrépressibles fous rires.

La trame de cette trilogie semble calquée sur celle du best-seller susnommé et je ne peux reconnaître à ce premier volet qu'une qualité d'écriture légèrement supérieure à son modèle. Toutefois, comme on partait de zéro avec la prose de E. L. James, Sadie Matthews n'a pas grand mérite à la surpasser.
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