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3,24

sur 76 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La silhouette de Virginia Woolf sur la couverture a tout de suite attiré mon regard. le quatrième de couverture aussi.
L'idée de la découverte d'un manuscrit de la célèbre auteure, de me plonger dans sa vie et son histoire même remaniée, m'ont titillée et j'ai acheté le roman.
Bon sang, heureusement que c'était du poche (sans vouloir passer pour une radine invétérée)...
Tout le côté historique et biographique du roman (bien documenté sans aucun doute) est noyé dans des rebondissements pénibles et des amourettes d'une niaiserie difficilement soutenable.
Qualifier de fleur bleue, ce roman me semble encore trop aimable.
On approche dangereusement du roman de gare.
Lecteurs, ne vous laissez pas tenter, passez votre chemin, plein de bons livres vous attendent.
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Et si Virginia Woolf ne s'était pas suicidée le 28 mars 1941 ?

Et si, au contraire, elle s'était enfuie, faisant croire à sa mort ?

Jo Bellamy, jeune paysagiste envoyée travailler au château de Vita Sackville-West, l'amie intime de Virginia, découvre dans une cabane de jardinier un journal intime inédit, de la main de la célèbre romancière. Problème : le dit journal débute le 29 mars, or Virginia Woolf est censée être morte le 28 ...

Stephanie Barron, par ailleurs auteur de plusieurs romans d'enquêtes mettant en scène Jane Austen, se livre ici à une réécriture de l'histoire, en prenant pour point de départ la mort si célèbre de l'auteur de "Mrs Dalloway" qui, à 59 ans, se noya dans la rivière, les poches lourdes de pierres.

L'héroïne enquêtera sur ce journal pour découvrir à la fois que son grand-père (lui aussi suicidé) a rencontré et joué un rôle dans la vie (et la mort ?) de Virginia Woolf, mais aussi afin de retracer les véritables derniers jours de celle-ci. Parcourant châteaux, somptueuses bibliothèques et sombres jardins, Jo ne sera bientôt plus seule à vouloir découvrir la vérité : d'autres, appâtés par la gloire d'avoir mis la main sur un inédit de Woolf, lui mettront bien des bâtons dans les roues ...

Voici un poche qui m'a tout de suite attirée, d'abord par sa belle couverture, et ensuite parce que j'ai un faible pour la figure de Virginia Woolf (j'ai adoré par ailleurs "Les heures" de Michael Cunningham, qui la met également en scène ). J'ai lu sa biographie (un gros pavé) et je suis attirée par sa prose, sans toutefois réussir à vraiment me mettre à sa lecture ("Mrs Dalloway" attend sagement dans ma PAL depuis une éternité).

Les chapitres "d'époque" sont très bien écrits, et empreints d'une certaine poésie .

Ce roman m'a passionnée au début, j'ai beaucoup apprécié les variations de voix et d'époques : tantôt Jo, tantôt Virginia, ou le mystérieux grand-père qui l'a connue ... L'enquête est prenante, Jo attachante, l'ombre de Virginia plane ...

Mais, vers la deuxième moitié du livre, j'ai un peu décroché, inexplicablement, je n'étais plus dedans comme au début, et je l'ai terminé sur une note de déception : ça aurait pu être un coup de coeur, et puis finalement non ... il m'a manqué quelque chose d'indéfinissable ... L'enquête m'a soudain paru confuse, tout s'emmêlait ...

J'ai fini ma lecture avec une sensation de trop peu, de "dommage, la magie a disparu", sans que je sache vraiment, au final, si ce n'est pas moi qui suis passée à côté ...

Il faudrait que je me mette à lire Virginia Woolf, peut-être enfin ....
Lien : http://histoiresdenlire.blog..
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Octobre 2008, une jeune paysagiste américaine vient étudier le fameux jardin créé par Vita Sackville West. Puis, elle découvre dans une remise un journal intime qui semble être de la main de Virginia woolf (grande amie de Vita). Et si Virginia ne s'était pas suicidée le 28 mars 1941 ?
Un sujet qui fait saliver, une écriture médiocre, des personnages clichés, un déroulé de péripéties digne d'un film délicieusement british, mon avis est partagé.
L'idée, l'atmosphère, l'intrigue qui met en scène les personnages réels de la vie de Virgina, est une super idée, même l'hypothèse d'un journal postérieur au 28 mars tient la route. On se régale.
Le style et les personnages fictifs sans chair et tout en clichés, donnent un côté collection Harlequin au roman et le rendent pénible à lire.
Cela ferait une excellente comédie anglaise au cinéma.
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Jo Bellamy, une jeune paysagiste américaine, est chargée de copier le jardin blanc de Sissinghurst dans le Kent pour un riche client, Gray Westlake. La propriété de Sissinghurst avait appartenu à Vita Sackville-West, ses descendants et le National Trust continuent à en prendre soin. Avant son départ, Jo fait part de sa joie de travailler au jardin blanc à son grand-père qui malheureusement se suicide le jour suivant. Dans ses papiers, Jo découvre qu'il a vécu à Knole où Vita Sackville-West a grandi et qu'il n'avait pas su protéger une mystérieuse Dame. le voyage dans le Kent est l'occasion pour Jo d'enquêter sur la jeunesse de son grand-père. En cherchant dans la remise des jardiniers, elle découvre un vieux cahier, un journal intime qui commence le 29 mars 1941. La lecture de ce document fait irrémédiablement penser à Virginia Woolf mais comment cela serait-il possible puisqu'elle s'est suicidée le 28 mars 1941 ?

Stephanie Barron aime à écrire des romans policiers dont les héros sont des auteurs célèbres puisque avant "Le jardin blanc" elle avait fait de Jane Austen un détective. Ici, elle part d'un fait réel, à savoir le laps de temps entre la disparition de Virginia Woolf et la découverte de son corps dans l'Ouse. Imaginer que Virginia ne s'est pas suicidée le 28 mars 1941 mais avait juste quitté Léonard est tout à fait séduisant. le concept du jardin entièrement blanc pour lui rendre hommage l'est également. L'intrigue construite par Stephanie Barron fonctionne plutôt bien car elle s'est bien documentée sur l'entourage de Virginia Woolf et sur la guerre en Angleterre. On retrouve en effet dans le roman tout le groupe de Bloomsbury, on visite la maison de Vanessa Bell à Charleston, celle des Woolf à Rodmell et on se balade à Oxford et Cambridge. L'auteur fait également des efforts dans la partie journal intime pour retrouver l'esprit et les idées de Woolf, même si faire entendre véritablement sa voix est quasiment impossible. L'histoire (que je ne peux vous dévoiler plus) tient la route et est rythmée par de nombreuses découvertes et péripéties de notre héroïne-jardinière.

Bien sûr il y a des faiblesses dans ce roman. Les découvertes et les raisonnements se font trop facilement, tout s'enchaîne sans peine. Et la vie sentimentale de l'héroïne ne m'a pas beaucoup intéressée. Faut-il obligatoirement rajouter des scènes romantiques pour plaire à un lectorat féminin ? Pas très woolfien comme idée… La scène où nous faisons connaissance avec Gray Westlake est assez calamiteuse mais Stephanie Barron limite quand même par la suite ses élans de sentimentalisme.

Malgré quelques facilités, Stephanie Barron nous offre un divertissement honnête et dans l'ensemble bien construit qui nous promène en Angleterre et fait revivre l'immense Virginia Woolf et la très talentueuse Vita Sackville-West.
Lien : http://plaisirsacultiver.wor..
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