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3,24

sur 76 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai bien aimé cette intrigue, autour d'un carnet soit disant écrit par une artiste Virginia Wolf, trouvé dans les reliques du jardin blanc de sisinghurst. Beaucoup de longueurs, mais le lien historique et l'esprit enquête m'a plu. le personnage principal mène bien son jeu.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec le Jardin Blanc?

"Connaissant déjà Stephanie Barron pour ses livres sur Jane Austen, j'ai été très intriguée de découvrir qu'elle s'était également attaquée à d'autres illustres auteurs telles que Virginia Woolf et Vita Sackville-West."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...


"Jo Bellamy, paysagiste américaine, se rend à Sissinghurst, la maison ayant autrefois appartenu à Vita Sackville-West et célèbre pour ses jardins, afin d'y copier le Jardin Blanc pour l'un de ses clients. Mais elle va également soulever des mystères liés à son grand-père, autrefois jardinier au château, et au suicide de Virginia Woolf."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?


"Je dois tout d'abord dire que je ne connais que peu l'histoire de Virginia Woolf, de Vita Sackville-West et du groupe de Bloomsbury. Ce ne sont pas des auteurs que j'ai beaucoup lu et je pense que cela me rend bien plus indulgente à cette lecture que lorsque je lis la série de Stephanie Barron sur Jane Austen. En conséquence, j'ai passé un très agréable moment. C'est léger, ça se lit facilement et de nombreux passages sont intéressants. On y parle bien sûr littérature, mais aussi peinture et paysagisme. Mon père et ma soeur exerçant ce métier, c'est forcément une dimension qui m'a beaucoup plu. Concernant les personnages, j'ai particulièrement apprécié le fait que l'auteur nous épargne l'héroïne idiote et se serve plutôt des évènements pour justifier ses choix. C'est difficile à expliquer sans vous en dire trop mais dans ce genre d'histoires les péripéties sont souvent du au fait que l'héroïne prend systématiquement la mauvaise décision, ce qui n'est pas forcément le cas ici. On trouve cependant une bonne dose de méchants et stupides qu'on prendra plaisir à détester, ne vous inquiétez pas!"

Et comment cela s'est-il fini?


"La fin apporte les réponses et, très important pour moi, les punitions que l'on attend. En lisant ce livre avec détachement par rapport à L Histoire et en ayant conscience de sa légèreté, je peux dire que je me suis régalée."

Lien : http://booksaremywonderland...
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Jo Bellamy, paysagiste américaine, se rend à Sissinghurst, dans le Kent, pour étudier le célèbre jardin blanc créé par Vita Sackville-West, l'amie de Virginia Woolf. Juste après son départ, Jock, son grand-père se suicide. La jeune femme découvre alors que celui-ci avait travaillé dans ce jardin durant la Seconde Guerre mondiale. Elle décide de comprendre les raisons de ce geste.
Après sa série consacrée à Jane Austen, l'auteure s'attaque à deux autres écrivaines, Virginia Woolf et Vita Sackville-West. Et sous couvert de roman policier ce titre est aussi une belle façon de rende hommage à la littérature mais surtout à Virginia Woolf dans l'autrice est visiblement une grande admiratrice.
L'érudition que l'auteur n'est plus à démontrer même si parfois il m'a semblé que le style trainait en longueur inutile pour que cette intrique soit totalement addictive même si on l'a bien compris ici l'intrigue n'est qu'un prétexte. Car souvent ce polar prend des accents romantiques. Mais je vous rassure la lecture est fort agréable et on passe un excellent moment. Et ce n'est pas surprenant car nous sommes bien là en compagnie de la grande Virginia.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Il y a quelques jours, Mister H. et moi déambulions dans la librairie Dialogues à Brest. Fin de mois oblige, nous nous étions promis d'être raisonnables et de ne rien acheter. Nos PAL respectives nous assuraient une "survie" que plusieurs semaines. Mister H. a cédé le premier à la tentation et mis la main sur un livre qui décrit la guerre de cent ans (Tous les goûts sont dans la nature...). Grand prince et surtout pour nous mettre à égalité, il me suggère de prendre moi aussi un livre, qu'il paiera sur ses deniers. UN livre ! Imaginez que vous ayez un énorme sachet de Smarties devant vous et que vous ne soyez autorisée qu'à en manger un. Je me retrouvais dans une situation semblable.

J'ai opté pour une valeur sûre : livre apprécié par Cathulu, auteur spécialiste de Jane Austen et comme personnage MA Virginia. Prise de risque proche du zéro !

La lecture de ce roman a tenu toutes ses promesse. L'histoire, mélange hybride de chasse au trésor, de romance fleur bleue et de reconstitution des derniers jours de l'auteur mythique de Mrs Dalloway, se lit avec beaucoup de plaisir. Tout débute par la visite de Jo Bellamy, jeune paysagiste américaine, aux jardins de Sissinghurst en Angleterre. Elle répond à la commande de son riche client, voir pour mieux le reproduire le "jardin blanc" que Vita Sackville-West, amie de V.Woolf, aurait créé. Elle tombe sous le charme du lieu, même si le mois d'octobre ne montre pas fleurs et arbustes en plein épanouissement. Ce voyage a pour elle beaucoup d'importance, il s'agit d'un projet colossal et enthousiasmant et surtout, en se rendant à Sissinhurt, elle se met dans les pas de son grand-père Jock, qui y a travaillé en 1941 avant de s'engager.

le hasard faisant bien les choses, elle découvre dans un cabanon où sont rangés les outils, parmi les documents rédigés sur l'élaboration du jardin, un cahier au nom de son grand-père. A l'intérieur, des écrits qui semblent de la main de V.Wolf mais "epic fail", ils auraient été rédigés après son suicide et sont incomplets.

Commence alors la recherche de la moitié manquante de ce "manuscrit"... Jo Bellamy va être épaulé par Peter Llewellyn, un expert de chez Sotheby's en rupture de ban. Notre duo, embarqué dans la Triumph vert bouteille de Peter, visite Oxford, Cambridge, la maison de V.Woolf pour trouver la suite du mystérieux cahier. Ils ne sont pas seuls sur l'affaire. Stephanie Barron a mis sur leur chemin, l'ex-femme de Peter, une vamp intello, la jardinière en chef de Sissinhurt, une Walkyrie rustique et Marcus Symonds-Jones, le supérieur hiérarchique de Peter, aussi obséquieux qu'ambitieux.

L'intrigue est érudite, intelligente mais jamais pesante. L'auteure mêle le passé et le présent, les derniers jours tragiques de V.Woolf et les amours naissantes de Jo et Peter.

Une lecture-bonheur !
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Jo Bellamy a créé depuis peu son entreprise de paysagiste quand elle est contactée par un milliardaire qui veut recréer à l'identique dans sa propriété aux Etats Unis le fameux « jardin blanc » créé par Vita Sackville-West.

La jeune femme se retrouve donc envoyée tous frais payés dans le Kent afin d'étudier ce fameux jardin et d'en relever les plans. Elle va découvrir sur place que son grand-père a travaillé dans le domaine de Vita Sackville-West pendant la Seconde Guerre Mondiale avant d'émigrer aux Etats Unis.

Une autre surprise l'attend : en consultant les archives des jardiniers du domaine, elle va trouver un journal intime, portant une étiquette au nom de son aïeul.

De nombreux éléments laissent à penser que ce journal a été rédigé par Virginia Woolf. Or le cahier débute le 29 mars 1941 et la célèbre Virginia s'est suicidée le 28 Mars.

Jo va essayer de faire expertiser le journal par Sotheby's pour connaître son authenticité. Mais rien ne va se passer comme prévu et la jeune femme va être entraînée dans un véritable jeu de piste sur les traces de Virginia Woolf et de son grand-père.

Et nous lecteurs l'accompagnons avec grand plaisir sur les chemins de cette intrigue concoctée par Stéphanie Barron qui a déjà auparavant pris des libertés dans ses romans avec Jane Austen et la reine Victoria.

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Une quête de la vérité amène une horticultrice américaine, en voyage d'affaires en Angleterre, à se questionner sur les causes entourant le suicide de l'écrivaine Virginia Woolf au printemps de 1941. J'ai beaucoup aimé le style « enquête policière » de ce roman très bien documenté, dans lequel on découvre la fragilité de Woolf et les visages divers de son entourage.
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J'ai choisi ce livre pour son lien avec Virginia Woolf. J'avais lu ''24h. dans la vie d'une femme'' et je dois avouer la complexité de son oeuvre, et donc d'elle-même, ce qui m'avait beaucoup intriguée à l'époque.

Il faut savoir qu'on a retrouvé le corps de Virginia Woolf 1 mois après sa disparition. L'auteure part donc du postulat qu'il a pu se passer quelque chose d'autre pendant ce mois-ci. Et si elle n'était pas morte le 28 mars, mais quelques jours plus tard?

Au début du récit, j'ai eu quelques problèmes à bien rentrer dans l'histoire. Heureusement, au bout d'un moment, le vif du sujet vient au premier plan et à partir de là, j'ai eu beaucoup de plaisir.

Nous suivons donc Jo, une jardinière très talentueuse qui a été dépêchée par son employeur milliardiaire américain pour d'étudier le Jardin Blanc, qui se trouve en Angleterre, afin de pouvoir le reproduire aux Etats-Unis. Ce jardin est très connu, car réalisé par Vita Sackville-West (amie de Virginia) et son mari Harold. Les questions sont nombreuses dans la tête de Jo, car 2 jours après avoir annoncé à son grand-père qu'elle allait dans le Sussex, il s'est suicidé, visiblement pris de remords... Or, il a grandi à côté de ce fameux jardin et n'est parti aux Etats-Unis qu'après la guerre. Y a-t-il un lien entre le grand-père de Jo et ce jardin?

Le début de ce livre commence en douceur par l'arrivée de Jo au Jardin Blanc, par ses recherches sur son grand-père et de fil en aiguille, à Virginia Woolf. C'est, pour moi, la partie la plus difficile du livre, car on voit difficilement le fil rouge et comment ou quand est-ce que l'histoire prendra son envol.
Pour autant, dès le moment où Jo trouve un cahier, qui semble appartenir à son grand-père mais qui, en réalité, a été écrit par une personne anonyme, tout se débloque. Jo va très vite comprendre que ce journal, qui commence le 29 mars, a été écrit par Virginia. Mais comment? Et de quelle manière son grand-père a-t-il été mêlé à tout ça?

C'est aidé par un spécialiste en manuscrit que Jo va mener l'enquête. Peter est un homme effacé, qui a été brisé par son mariage avec une femme de feu, qui s'est débarassée d'un homme qu'elle n'estimait pas assez consistant. Et sans parler de son ex-femme, qui rendra Jo folle de rage presque jusqu'à la fin, il y a aussi son patron, un rapace, qui ne pense qu'aux gains et à sa prétendue supériorité. Ainsi, que cela soit dans sa vie privée ou au travail, Peter ne se sent pas à sa place. C'est donc avec aucune hésitation qu'il va se lancer corps et âme dans cette chasse au trésor.

Elle va les mener à des universités, à des groupuscules secrets, à creuser la terre pour déterrer des secrets, fouiller les archives. J'avoue avoir été souvent perdue dans leurs recherches, qui touchent à des sujets complètement inconnus pour moi, comme ces groupuscules secrets, dont Keynes faisait partie... Toutefois, j'ai décidé de mettre cette difficulté de côté, pour simplement profiter de l'histoire, qui ne comprend aucun temps mort. Au fil du temps, j'étais aussi impatiente que Jo et Peter de découvrir comment Virginia était morte, et aussi, comment Jock, son grand-père, s'était retrouvé mêlé à tout ceci au point de se donner la mort!

Au final, si c'est peut-être un peu tiré par les cheveux, j'ai apprécié cette histoire à l'ambiance toute britannique (et je vous avouerais adoré les livres typiquement ''british'', sans pouvoir toutefois vous décrire cette ambiance), l'histoire se lit toute seule, les personnages sont terriblement attachants, certains sont clichés, mais en même temps bien construits et que tout tourne autour de cette femme à l'âme perpétuellement déchirée est un plus inévitable.

En résumé: malgré un début un peu lent et une intrigue cherchée l'on ne sait trop où, j'ai beaucoup aimé l'ambiance, les personnages et Virginia, sans oublier ce magnifique jardin qu'on ne peut que vouloir visiter à la fin de ce roman.


Lien : http://samlor-en-livre.eklab..
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Jo Bellamy est mandatée par un de ses clients pour étudier puis reproduire le célèbre jardin blanc créé par Vita Sackville-West au château de Sissinghurst. Une belle opportunité pour cette jeune paysagiste de faire ses preuves et par la même occasion de s'éloigner de ce très séduisant mais également très marié client. Mais c'est l'esprit troublé que Jo s'envole pour l'Angleterre, le suicide de son grand-père, quelques jours seulement après l'annonce de son départ, la laissant avec de nombreuses questions et un fort sentiment de culpabilité. La jeune femme décide donc de profiter de son séjour pour en apprendre plus sur l'homme qui lui a transmis sa passion du jardinage, et qui bien que né dans cette région d'Angleterre, qu'il a quitté après la guerre, s'est toujours refusé à l'évoquer.
La découverte d'un manuscrit inédit de Virginia Woolf et portant le nom de son Grand-père, va être le début pour Jo d'une palpitante aventure sur les traces de la célèbre auteure. En effet, le journal débute, le 29 mars 1941 soit le lendemain du suicide de Virginia Woolf, son corps n'ayant été retrouvé que trois semaines plus tard, se pourrait-il que ce suicide n'en ait pas été un ? Qu'est-il donc arrivé à Virginia, et de quelle manière le grand-père de Jo est-il mêlé à cette histoire ?
Accompagné de Peter, spécialiste en manuscrits chez Sotheby's, Jo se lance bien malgré elle dans une course contre la montre afin de découvrir la vérité, surtout que ce manuscrit attise bien des convoitises…
Entre enquête policière et chasse au trésor, ce roman nous entraîne à la découverte (ou redécouverte) du milieu intellectuel et littéraire anglais des années 40 à travers l'évocation de ses grandes figures mais aussi de ses lieux. Un monde à part de la société mais pas épargné pour autant par la guerre et ses intrigues.
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Découverte totale de cette auteure complètement inconnue pour moi. J'ai reçu ce livre en cadeau pour l'achat de plusieurs poches.
C'est très bien écrit, le style est fluide et les pages se tournent presque toutes seules, comme un thriller.
Mais je suis passée un peu à côté du "mystère" et de son dévoilement Ui nécessitent une érudition que je n'ai pas. Je n'ai jamais lu Virginia Woolf et je ne suis pas au fait de la société littéraire anglaise des années 40, encore moins de ses sociétés secrètes.
Un livre agréable à lire mais qui nécessite quelques connaissances de bases pour en apprécier totalement le contenu.
Si vous êtes connaisseurs, foncez, ça devrait vous plaire.
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Ce roman est le prétexte à l'évocation

-d'une époque : 1941 en Angleterre

-d'un groupe d'artistes et d'intellectuels : le Bloomsbury Group dont certains composaient la société secrète "Les Apôtres de Cambridge",

-de lieux mythiques : les universités de Cambridge et d'Oxford, Sissinghurst, la propriété de Vita Sackeville-West, amie et amante ("Orlando") de Virginia Woolf,

- des fabuleux jardins anglais...

le tout à travers une sorte d'enquête menée par une jeune américaine, créatrice de jardins, dont le grand-père (récemment suicidé) avait été jardinier à Sissinghurst pendant la Seconde Guerre.

On peut tout de suite dire que ce n'est pas un roman policier, mais une romance sur fond d'enquête littéraire, avec un scénario un peu léger et des indices servis sur un plateau. Mais l'idée de départ est très bonne : trois semaines s'étant écoulées entre la date annoncée de la noyage de Virginia Woolf et celle de la découverte de son corps, la version officielle est-elle véridique ou bien, en ces temps troublés de la guerre, se serait-il passé autre chose qu'il était préférable de taire ? J'aime bien cette idée de se glisser dans les interstices de la grande Histoire pour en écrire une autre.

Les pages tournent facilement et malgré quelques bugs de traduction et quelques propos déplacés dans un ouvrage évoquant un tel écrivain, la lecture est aisée et rythmée. Un personnage (fabriqué pour servir la romance ,) m'a paru complètement inutile, c'est Gray, personnage pas assez étoffé pour en faire un réel concurrent de Peter.

L'habileté de l'auteur a été de mêler la fiction avec des faits réels, vérifiables et des extraits d'oeuvres de Vita ou de Virginia, on imagine ainsi l'atmosphère de l'époque. C'est aussi et surtout de parler de ce grand écrivain qu'était Virginia Woolf, trop souvent évoquée par le biais de son mal-être existentiel et beaucoup moins par la qualité de son écriture.

En conclusion, quelques bémols n'enlèvent rien au plaisir que j'ai eu de lire ce roman que je vous recommande.
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