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Brice Matthieussent (Traducteur)
EAN : 9782264025272
585 pages
10-18 (19/01/2001)
4.25/5   504 notes
Résumé :
"La Route du retour" plonge au cœur de la saga familiale ouverte dix ans plus tôt avec "Dalva".

Une fois de plus, Harrison laisse le champ libre à ses personnages, confiant à leurs journaux intimes respectifs le soin de brosser une fresque qui s'étend sur un siècle. John Wesley Northbridge, le patriarche, se penche sur ses souvenirs d'enfance, replongeant le lecteur dans l'atmosphère d'une Amérique rurale à l'aube du XXe siècle. De son côté, Nelse, fi... >Voir plus
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Bienvenue au Nebraska, je suis la rivière Niobrara. Depuis que le monde est monde j'en ai vu passer des êtres vivants, des animaux bien sur mais aussi des humains. Les tribus sioux, crows, blackfeet. Ensuite arrivèrent les pionniers avec des rêves plein la tête.
Je me souviens particulièrement d'un homme John Wesley Northridge premier du nom, son rêve, planter des arbres dans la grande plaine. Ce fût un échec enfin presque car dans son malheur il rencontra une sioux Lakota au doux nom de petit oiseau.
Voila le début de l'histoire du clan Northridge.
Cinq générations c'est peu pour moi qui suit ma route dans les grandes plaines. J'ai particulièrement aimé Dalva, une adolescente plutôt sauvage, un peu comme moi lors du dégel printanier. Son amour pour Duane un adolescent sioux par sa mère.
C'est intéressant ce mélange ethnique inter générationnel. C'est comme cet amour pour les oiseaux qu'a cette famille.
John Wesley senior le grand-père de Dalva sa route du retour il le vit à travers ses carnets, toute une vie racontée, et Nelse le fils de Dalva….
Ah ! je crois entendre les oies cendrées partir vers le sud, leurs routes du retour sans doute, quant à moi ma route va s'arrêter , mes eaux vont se refermer pour quelques mois.
Quel bonheur de retrouver la famille Northridge, une lecture qui m'a fait oublier notre situation actuelle d'humain confiné. Avant de vous quitter je pense qu'il est indispensable de lire Dalva avant d'aborder cette route du retour , Quel talent de conteur avait Jim Harrison, heureusement je n'ai pas fini de parcourir son oeuvre, ma route du retour est encore longue.
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Je viens à peine de refermer La route du retour, livre que Jim Harrison a écrit dix ans après Dalva, je suis encore sous le coup de l'émotion des toutes dernières pages de ce véritable chef d'oeuvre crépusculaire, foisonnant et magique.
J'ai été emporté dans ce long récit qui n'est ni tout à fait un roman, ni une autobiographie. Je ne sais pas comment le qualifier d'ailleurs, une sorte de saga familiale, une fresque chorale qui parcourt des vies, où plusieurs voix parlent, écrivent, déploient comme des battements d'ailes, chacune à tour de rôle, un journal de manière intime. Et tout cela traverse cinq générations d'une même famille. L'âme de Jim Harrison est un peu éparpillée dans chacune de ces vies, une sensation très personnelle je vous l'avoue...
« L'écriture est-elle une forme de retour continuel à nos blessures ? » Cette question fut posée à l'écrivain par une journaliste française. Il lui répondit par la citation d'un de ses poètes préférés, Federico García Lorca : « Il n'y a que trois choses à propos desquelles on peut écrire : l'amour, la souffrance et la mort ».
Alors, nous voici comblés car tous ces thèmes sont visités dans ce livre de manière magistrale. Souvent, la mort et le deuil submergent en effet l'écriture de Jim Harrison. Je m'en suis aperçu ici plus fortement que jamais. La mort est là, rôdant parfois comme un autour guettant sa proie, venant mettre un point final à certains des journaux intimes dont la lecture nous est confiée. Mais l'histoire de nos vies ne serait rien sans l'amour, ses rêves, ses enchantements, ses illusions, ses blessures, ses vertiges.
Voilà pourquoi je tiens Jim Harrison pour un écrivain incroyablement romantique.
À travers ces journaux, ces voix qui nous invitent aux escapades et à la confidence, nous découvrons les personnages de cette saga comme si nous faisions déjà un peu partie de la famille. Pour peu que nous ayons lu Dalva, ils nous sont déjà familiers.
Voici tout d'abord le vieux John Wesley Northbridge, le patriarche de la famille, truculent, tyrannique pour les siens sauf peut-être pour Dalva sa petite-fille pour laquelle il va endosser le rôle de second père, à la suite de la mort du premier durant la guerre de Corée. On le devine bagarreur étant jeune, donnant facilement le coup de poing, amateur de femmes et de whisky... Mais on le découvre aussi touché par l'art, passionné par les peintures de William Turner ou de Paul Cézanne, dessinateur éperdu devant la fougue d'un hongre, le vol d'un passereau, une jeune femme se baignant nue dans une rivière ou bien ce qui nous demeure éternellement invisible et secret... Je le soupçonne de ressembler trait pour trait à Jim Harrison...
Et puis il y a les autres, Nelse le fils biologique de Dalva adopté très tôt par une famille aisée new-yorkaise. Il y a Naomi la mère de Dalva, Paul, l'oncle de Dalva et frère de son père, et enfin celle pour qui ce livre est sans doute dédié, traversant le paysage des pages, portée sublimement jusqu'au dénouement de l'histoire : Dalva.
Dalva est là, on la voit toute jeune, enfant de onze ans, puis plus tard adolescente de quinze ans enceinte, et encore plus tard trente ans après... Dalva, sauvage, entière, généreuse et entêtée, adorable et fougueuse. Elle a sans doute le tempérament de son grand-père et pourquoi pas carrément celui de Jim Harrison...
Ce livre est peuplé aussi de fantômes.
Chaque personnage de ce récit est saisi à un moment crucial de son existence, à un tournant... En pleine crise existentielle profonde, ils font face à leur destin et affrontent leur vie comme ils peuvent. Des vagues de mélancolie étreignent les personnages. Une violence intérieure, un sentiment d'impuissance traversent parfois ce livre.
On retrouve quelques thèmes chers à Jim Harrison : le rôle du hasard dans les inclinations humaines, la fatalité, la destinée humaine, le sentiment d'abandon, la liberté, l'existence vue comme une longue errance, mais ici le thème central que j'ai vu est bien celui de la filiation.
Chaque page semble questionner le sens de la vie et c'est beau.
Et puis brusquement il y a la nature sans laquelle ces personnages seraient comme des barques sans attaches. Nous voici en effet au milieu des plaines et des collines du Nebraska, là où coule la rivière Niobrara.
La Route du retour, c'est s'enfuir non pas du monde, mais dans le monde.
J'ai aimé retrouver ici le style abrupt et poétique du grand romancier américain, où nous oscillons de scènes cocasses, parfois coquines où souvent l'absurde a le dernier mot à des rêves follement oniriques. Parfois, étrangement tout cela va d'une phrase à l'autre, comme passant du coq à l'âne, et je dois vous avouer qu'au début du récit ces digressions m'ont un peu dérouté, puis je me suis laissé couler, emporter dans la phrase insolite et tumultueuse de Jim Harrison.
L'âme des indiens lakotas vibre dans chacune des veines de ce livre. On l'entend battre dans le frémissement de la terre, des rituels presque oubliés reviennent parfois dans les gestes les plus simples comme celui de poser un peu de tabac au pied d'un arbre ou d'enrouler son corps de cendres pour célébrer le deuil d'un proche.
Toutes les choses de la nature semblent ici à la fois éphémères et éternelles, uniques, ramènent nos existences à leur vacuité.
Aimer La route du retour, c'est peut-être comprendre que la vie se réduit à ce qu'on en fait au jour le jour.
C'est en regardant le feuillage d'un prunellier, ses pétales blancs, ou bien en découvrant le vol d'un martin-pêcheur ou celui des oies cendrées dans le voile du matin, que l'on comprend peut-être cela...
Alors ce sont parfois de longues fuites en pick-up... qui peuvent amener deux amants tout d'abord vers la chambre d'un motel minable, où se retrouver en toute discrétion pour faire l'amour. Mais quitte à entendre des glapissements, des roucoulements, des feulements, à droite, à gauche des parois aussi minces que du papier à cigarettes, quitte à entendre les mêmes bruits mais de manière plus harmonieuse et naturelle, pourquoi ne pas filer alors en pleine nature, au bord d'un lac, en pleine clairière, faire l'amour à ciel ouvert, se laisser prendre avec le chant des roitelets, des loriots, des alezans au loin, dans le parfum des amélanchiers... À ciel ouvert, au bord de cette frontière spirituelle entre vie et mort. C'est ce sentiment d'ivresse et de liberté qui étreint parfois avec fulgurance les pages de la Route du retour.
Plus tard, très tard dans le récit, Jim Harrison laisse la parole à Dalva, comme si cette attente devait venir vraiment après, à la fin, clore le livre par sa parole. C'était important que Dalva ferme la porte de ce récit choral qui lui était dédié comme un chant d'amour, avec toutes ces voix.
Les retrouvailles de Dalva avec son fils Nelse, trente ans plus tard m'ont émues. Ici pas de grandes effusions de sentiments, pas de joie hystérique, pas de larmes, ce n'est pas le style de la maison. Une joie simple, pure, touchante comme un rendez-vous d'amour, un rare moment de bonheur, tout en pudeur, tout en retenue, un regard, deux mains qui se frôlent, un instant de justesse dans les mots pour dire cela... On voudrait presque s'éloigner des pages pour les laisser seuls dans cette intimité...
Chère Dalva, mes yeux tremblent un peu de vous quitter, à moins que ce ne soit l'air iodé qui vient du large.
Je connais une femme à Brest, dont la fille s'appelle Dalva, en souvenir de vous.
Je veux croire que vous avez existé, du moins vous existez pour moi, pour tant d'autres parmi nous aussi qui aimons les récits de Jim Harrison et l'âme de ses livres qui nous aide parfois à tenir debout.
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La route du retour est un pur chef d'oeuvre. Ambitieux, foudroyant. L'histoire en trois livres et cinq générations d'une famille pétrie d'indianisme, une fresque effrénée et tendre de l'Amérique qui tue, rêve, se méprend, et devient moderne et cupide, ce qui s'apparente sous la plume d'Harrison le panthéïste à un jeu de massacre. Jamais Harrison n'avait atteint une telle amplitude, variant de main de maître tous les tons et les registres : lyrique, épique, poétique, intimiste... Allant du plus ténu - le vol d'un oiseau - au plus cocasse - par exemple les démêlés de l'américain type avec l'autorité - jusqu'au plus abyssal - le sentiment d'abandon, véritable terre noire et fertile de ce roman où chaque être quête ses racines. Reprenant les thèmes et la plupart des personnages d'un de ses plus beaux récits, Dalva, Jim Harrison les redéploie comme ces ailes dont longtemps on a rêvé de prendre toute l'envergure. Ce roman-là est pétri d'humeurs, ivre d'amour, hanté par la mort, voluptueux sous le ciel.
Lien : http://jimharrison.free.fr/R..
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Première partie
Dissection de l'existence d'un vieil homme, métisse Lakota au crépuscule de celle-ci. Bisons décimés, indiens parqués, territoires amoindris où hurlent les derniers coyotes. Allers-retours d'une mémoire métronome où s'invitent entre âpreté, nostalgie et mélancolie les souvenirs des combats et massacres perpétrés en Europe, et sur les territoires des nations indiennes, les aléas d'une vie sentimentale et familiale mouvementées au sein de cette relation intimiste si particulière qui relie l'auteur à la nature, (et la lectrice que je suis à l'auteur qu'il est). Au fil de son parcours revisité l'homme abandonne peu à peu ses rêves, ses douleurs, ses compagnons et se retrouve nu face à son ultime voyage vers le couchant. L'écriture, dense, méticuleuse n'épargne aucun détail, aucune émotion, la lecture fait palpiter les neurones, l'esprit s'aiguise à décrypter ses lambeaux de vie empreints de philosophie et d'une clairvoyance acerbe.
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Dans la route du retour, Jim Harrison reprend l'histoire de Dalva et l'enrichit d'une suite mais surtout des points de vue d'autres personnages.
On découvre en premier lieu la jeunesse du grand père Northridge entre sa mère Petit-Oiseau, son aspiration à devenir artiste,son amour pour les femmes et ses sensations durant les derniers mois de sa vie. On fait la rencontre de Nelse, le fils de Dalva et de Duane, adopté dés sa naissance par une famille aisée, un garçon solitaire, nomade, envouté par la nature et les espaces sauvages. Naomi, la mère de Dalva, continue l'histoire et raconte sa rencontre avec Nelse, la relation avec ses filles, son mari disparu et puis Paul prend le relais, cet oncle sage aux conseils avisés, isolé dans sa maison à la frontière mexicaine, évoque son amour pour Naomi, ses relations fortes et tendues avec son père et son frère. La fin est magistrale quand Dalva reprend la main pour évoquer un voyage- le dernier- qu'elle effectue avec son fils jusqu'à Marquette.

Je me suis sentie bien dans cette fresque familiale, les personnages sont profonds et fouillés, l'ambiance est particulière, malgré les plus de 500 pages, je n'avais pas envie que l"histoire finisse ; je prenais mon temps pour savourer cette ambiance et ne pas quitter tous ses personnages auxquels je me suis attachés profondément.

La nature, la faune et le flore sont superbement décrites et plus d'une fois, j'ai éprouvé le désir et le besoin de me retrouver près d'eux pour voir,sentir et ressentir ce que Jim Harrison décrivait: les plaines du Nebraska, le chant si particulier de l'autour, la fraicheur d'un lac, l'odeur d'une truite grillée sur le feu de camp, une sieste au soleil ou encore la multitude de changements de paysages au gré des kilomètres avalés durant toutes ces années par chacun des personnages...
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Citations et extraits (82) Voir plus Ajouter une citation
Je ne venais pas souvent ici, car mon intérêt pour les oiseaux me poussait davantage vers les fourrés. Je me suis rappelé avec une clarté douloureuse la fois où j'avais marché jusqu'ici en compagnie de Paul après une dispute désagréable avec mon mari, à cause d'une démonstration d'acrobaties aériennes qu'il avait effectué à la foire du comté. Dalva venait de naître et Paul rentrait à peine du Brésil. Voilà pourquoi nous l'avons facétieusement prénommée Dalva, d'après un disque de samba intitulé Estrella Dalva que Paul avait rapporté à la maison. Je crois que je pleurais sur la véranda et que Frieda portait Dalva, âgée de quelques semaines seulement, quand Paul m'a proposé une promenade et lorsque nous sommes arrivés dans ce champ il m'a stupéfié en se montrant capable d'identifier toutes les herbes indigènes et les fleurs sauvages, dont bon nombre avaient quasiment disparu du continent nord-américain, sauf dans les régions ayant échappé à l'agriculture et à l'élevage intensif.
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La même scène se reproduisit plusieurs matins et je me mis à dessiner mes premiers nus de mémoire. En effet, aplatis dans l'herbe comme nous l'étions, il était hors de question de dessiner sur le motif, et puis nous étions trop absorbés dans notre contemplation. Deux fois, nous avions été dérangés par un serpent royal et par un serpent à sonnette, lesquels nous auraient normalement effrayés. Au bout d'une semaine de voyeurisme éperdu, nous avons été trahis par ma respiration haletante, mais avec un résultat tout à fait étonnant. Nous connaissions seulement cette fille assez bien pour lui lancer des bonjours distants, mais elle nous fit signe de la rejoindre dans l'eau. Ce matin-là et tous les autres pendant un mois, elle nous fit l'amour à tous les deux, jusqu'au jour où son petit frère nous découvrit, précipitant notre fuite.
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Au petit jour et avant l'arrivée de Lundquist, je suis allé à la grange et je me suis assis parmi les chevaux pour retrouver un sentiment plus évident de ce que j'espérais être la réalité. Je les ai tous brossés à fond et avec vigueur et j'ai été momentanément ravi de les rendre heureux.
Hélas pour mon repos, les nuits suivantes furent remplies de rêves indiens, lakotas pour la plupart, mais aussi des rêves poncas situés au confluent de la Niobrara et du Missouri, Indiens omahas ramenant Adelle à la vie, Hopis dansant avec des serpents dans la bouche, Chippewas engoncés dans leurs fourrures au milieu de l'hiver, Tarahumaras jeûnant dans la montagne et essayant de reconstituer le corps de Davis. Je me mis à boire sans rien manger, ce qui ne m'aida guère. Aujourd'hui, je me suis demandé comment l'esprit pouvait bien créer en rêve des êtres que les yeux n'avaient jamais vus. Toute cette expérience me rendait affreusement irritable et sans doute encore plus déprimé.
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J'ai passé encore une nuit et, à mon réveil, je découvre Rachel et Paul assis près de mon lit. Je me rendors et entends de nouveau ces milliards d'oiseaux. Dieu, quel vacarme imposant. Dalva entre, m'embrasse, puis Ruth dit d'une voix normale :
"Je suis désolée que tu meurs."
Je demande à mon cher Lundquist de ranger ce journal. Je veux m'asseoir sur une botte de foin et m'adosser au mur de la grange, comme je le faisais si souvent jeune homme, quand les planches de la grange exposées au soleil matinal vous chauffaient le dos pendant que votre ventre restait froid. Adieu et bonne chance.
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Pour les blancs, dont je fais partie à mon corps défendant, la vie est un escalier très long et très élevé ; mais pour ma mère, la vie était une rivière, un vent calme et majestueux traversant le ciel, une mer d'herbe infinie.
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