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3,78

sur 125 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
New York 1943...
Les soldats partent faire la guerre en Europe, et dans les rues de New York la vie continue.
Pour Linus, jeune livreur de fruits et légumes, une rencontre va changer sa vie.

Il livre des oranges chez un peintre étrange, qui ne peint que des formes géométriques aux couleurs primaires. Ses tableaux lumineux accrochés sur des murs blancs sont une porte ouverte vers l'imaginaire. Ils chassent le désordre et l'ennui. La curiosité et l'intelligence du jeune Linus seront récompensées.

En cette période de troubles qui secoue l'Europe entière, quelle arme peut bien être l'imagination face aux fusils et aux bombes. N'est-elle qu'une illusion pour cacher la vérité, la violence ?

Les Nazis ont leur violence, le peintre a les couleurs qu'il distribue aux spectateurs pour leur faire espérer un monde meilleur, plus lumineux et libre.

Cela n'empêchera pas les hommes de tomber sous les balles, malgré les comics de Superman sensés leur donner du courage. Mais les hommes ne se battent pas en vain, ils regagneront leur liberté parce qu'ils l'ont imaginée très fort, en couleurs. Comme des petits tableaux de Mondrian, où tout un monde bouge au son du Boogie Woogie.

Un livre à la couverture comme des petits drapeaux, rouges, bleus et jaunes sur fond blanc. On découvre à la fin du roman la vie et l’œuvre de Mondrian, ainsi que quelques notes sur le héros Superman qui revêt les couleurs du peintre.

Un roman jeunesse à découvrir.
L'art de la guerre, force destructrice, face à l'art d'imaginer, force d'avenir. Une belle image.
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Au départ volontaire de son frère pour la guerre en Europe, Linus reprend sa tournée de livraisons ainsi que ses chaussures.

Alors que toute la famille attend chaque jour des nouvelles de l'aîné, à l'enthousiasme du grand départ suit le doute puis la peur.

Heureusement, Linus effectue des livraisons régulières d'oranges à un homme excentrique qui se révèle être un peintre qui a fuit la guerre pour pouvoir continuer son métier qui est aussi sa passion et son projet de vie.

Intrigué puis conquis par ces tableaux rouge, bleu et jaune qui ne ressemblent à aucun autre et par la démarche réflexive du peintre, sa visite à l'atelier aux murs blancs devient un moment hors du temps.

La question finit de se poser de la position de "Mister Orange" sur la guerre... Il était temps car superman qui aidait à travers les comics à voir la guerre comme une sorte de jeu a du mal à sauver tout le monde... Les premiers morts sont annoncés...

Un très bon roman qui fait revivre la seconde guerre mondiale vue de New York à hauteur d'enfant. On entend la musique, on sent l'odeur des oranges et on perçoit la montée de la peur...

L'ouvrage se termine par la présentation de Mondrian et de son oeuvre.

A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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New York, 1943. le jeune Linus aide ses parents épiciers et c'est lui qui est chargé des livraisons aux clients. C'est ainsi qu'il rencontre Mister Orange, un vieux monsieur qui commande chaque semaine à l'épicerie une caisse d'oranges. Ce Mister Orange est un personnage très original, qui parle avec un accent étranger, et qui vit dans un grand appartement tout blanc de la 59e rue. « Et dans tout ce blanc, partout où il posait les yeux, Linus voyait des toiles composées de carrés et de rectangles de couleurs […]… Ici le jaune solaire resplendissait, là, le rouge plein et le bleu vif dansaient… C'était comme si les couleurs étaient tellement joyeuses qu'elles ne parvenaient pas à rester en place. » Mister Orange, en effet, est peintre et s'appelle Piet Mondrian.

L'avis de Blanche, 11 ans : Dans son récit, Truus Matti raconte les dernières années du célèbre peintre Mondrian. On y apprend beaucoup sur ses oeuvres et sur son caractère précurseur. Il s'agit plus d'un documentaire que d'un livre d'action. L'auteur emploie un vocabulaire riche et varié, qui correspond bien au caractère historique du roman. 

L'avis de la rédaction : Un roman très bien écrit, subtil et tendre, poétique, qui recrée l'ambiance à New York pendant la Seconde Guerre mondiale tout en présentant le peintre Mondrian et ses idées. La présence de Superman m'a aussi beaucoup plu ! 
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1944. Son frère partit à la guerre et après redistribution des tâches à la maison, Linus hérite du travail de son autre frère aîné : la tournée de livraison de l'épicerie de son père. C'est ainsi qu'il rencontre Mister Orange : le peintre Piet Mondrian, réfugié à New-York depuis 1940 (les Nazis n'aimaient pas beaucoup ses oeuvres et s'amusaient beaucoup à les détruire, du coup). Il travaille sur un tableau, où il essaie de matérialiser sa vision de l'avenir : Victory Boogie Woogie.
Mondrian prend son petit livreur en amitié et lui livre ses réflexions sur l'avenir, la guerre, l'art, l'imagination... Garçon intelligent et ouvert, Linus se laisse imbiber par toutes ses idées et y réfléchi ensuite lui-même, tout seul. Il n'est pas toujours compris par ses parents, qui eux-mêmes sont inquiet pour leur aîné...
Tout s'enchaîne très vite dans ce roman, mais tout reste lumineux pour le lecteur, qui profite aussi des idées du peintre. C'est un bel hommage tant à l'homme, ouvert, tolérant, qu'au peintre (que j'aime beaucoup). C'est aussi pour le jeune public un moyen différent et peut-être plus efficace que les cours, pour leur présenter le peintre. Il était en pleine projection vers l'avenir, avec des idées qui restent très actuelles et dont nous devrions parfois nous inspirer un peu plus...

Pour en savoir plus :
- http://www.piet-mondrian.org/victory-boogie-woogie.jsp
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Que celui qui n'ira pas voir la Victory Boogie Woogie à peine le livre fermé lève le doigt !
Linus est livreur de fruits à New-York, pendant la 2nde GM. Il vit au sein d'une famille aimante quoique un peu bruyante, dans un quartier populaire, et si il fait des livraisons c'est pour aider ses parents qui tiennent une épicerie. Son frère aîné s'est engagé pour partir combattre en Europe, et ce départ amène Linus à se poser beaucoup de questions. En faisant ses livraisons, il fait la connaissance d'un vieux monsieur au nom imprononçable, qui prend régulièrement le temps de discuter avec lui. Ce dernier est peintre, arrivé depuis peu aux États-Unis pour fuir la guerre, et pour lui la peinture est une façon d'envisager l'avenir, de créer un futur meilleur. A travers ces entretiens, les courriers envoyés par son frère, Linus va grandir et découvrir que la guerre n'est pas aussi colorée que les BD qu'il adore semblent le dire.
J'ai lu ce roman d'une traite, entraînée par ce petit Linus si attachant et curieux, et avec l'envie d'en savoir plus sur Piet Mondrian (puisque c'est lui le peintre en question). A partir de sa véritable histoire, on en apprend un peu plus sur le processus de création de Mondrian. L'auteur a su y ajouter des "anecdotes" sur la 2nde GM vue depuis les États-Unis (entre autre le rôle joué par Superman !). J'ai vraiment adoré l'histoire et j'ai envie de croire que Mondrian était aussi sympa et pédagogue que dans le roman !
Je pense que nos jeunes vont tous trouver quelque chose à retenir, et j'espère que cela aiguisera leur curiosité sur Mondrian !
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Linus est chargé de livrer des fruits et légumes chez les habitants de son quartier New-Yorkais. Un jour une commande étrange parvient jusqu'à la boutique familiale : il faut livrer une énorme quantité d'oranges à un mystérieux inconnu au nom imprononçable... Linus va faire la connaissance de ce peintre loufoque et fou de jazz, Piet Mondrian. Les deux hommes se lient d'amitié et discutent art, musique et guerre. Car l'aîné de la famille de Linus s'est engagé dans la seconde guerre mondiale, qui n'est pas tout à fait aussi belle que sur les pages des comics de Superman...

J'ai adoré ce livre : il est bien écrit, bien construit avec un chapitre final qui nous permet de comprendre la situation initiale du roman. On découvre en filigrane l'oeuvre de Mondrian, on en comprend la nouveauté à travers les yeux de Linus. On imagine les rues du New-York des années 40, et des questions sur le sacrifice patriotique en temps de guerre sont abordées tout en finesse.
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1943 à New York, le jeune Linus voit son grand frère partir à la guerre en Europe. Il prend alors la place de son frère aîné en allant livrer les fruits et légumes de l'entreprise familiale. Il rencontre alors un vieux peintre qui partage avec lui ses réflexions sur la peinture, la guerre, l'avenir… Un vieux peintre qui se nomme Piet Mondrian

C'est une belle histoire de rencontre entre ce jeune garçon curieux et sensible et le vieux peintre attentif et philosophe. Un livre qui permet aussi un voyage dans le New York des années 1940, très bien raconté. J'ai aimé le style simple et abouti de l'auteur, l'histoire qui ne manque pas de charme, et le personnage de Linus, très attachant.

Un roman qui peut permettre de susciter une certaine curiosité pour le peintre Mondrian et son oeuvre.
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Je trouve ce livre particulièrement intéressant et touchant du fait de son histoire. Son écriture facile à comprendre nous donne envie d'aller toujours plus loin dans la lecture de Mister orange. Je n'ai pas vu le temps passer en le lisant. Je le recommande fortement en espérant que ce livre vous plaira et qu'il vous fera vivre les mêmes émotions que j'ai pu ressentir
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Linus livre des fruits et légumes à New York en 1943. C'est un jeune garçon issu d'une famille nombreuse dont l'ainé dont il était proche part à la guerre. Ce qui rapproche les deux frères dans la fratrie c'est leur amour de Superman. Lors de ses livraisons, il rencontre un vieux monsieur original au nom imprononçable : Piet Mondriaan. Dans ce roman, on suit l'évolution de Linus au contact du peintre et son passage à l'adolescence. Entre curiosité et ouverture d'esprit, Linus grandit et évolue au contact de ce peintre étrange et espiègle. En parallèle, sa vision de la guerre et des héros suit le même type de changements. Ce roman est une belle tranche de vie, bien écrite et où tous les événements même les plus durs et tristes sont amenés en douceur et tout en pudeur. La présence de superman comme substitut au grand frère et la variation de son importance dans la vie du jeune garçon est très bien dosé et donne une belle métaphore de la croissance. Cette association, à première vue décalée, marche vraiment bien c'est une excellente lecture.
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Une belle histoire au coeur de New York pendant la deuxième guerre mondiale. Ce livre a plusieurs thèmes différents: la guerre, l'amitié entre un peintre mister orange et un enfant. L'auteur nous fait comprendre à travers mister orange que l'imagination est la base de tout et qu'avec on peut changer les choses.
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