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EAN : 9782258110403
336 pages
Presses de la Cité (08/10/2015)
3.51/5   43 notes
Résumé :

L'histoire semble tout droit sortie d'un film d'horreur : neuf étudiants partent faire du ski dans l'Oural, en Russie, en février 1959, et n'en reviennent jamais.
Après de nombreuses recherches, leurs cadavres sont finalement découverts avec d'étranges blessures : têtes et côtes fracassées, lésions internes, langue manquante...

Tous auraient fui dans la terreur soudaine leur camp au milieu de la nuit pour se réfugier dans la forêt voi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Lecture mitigée pour ce roman-documentaire inspiré d'un fait divers datant des années 60.
Un groupe de neuf randonneurs expérimentés vont tous être retrouvés morts dans d'étranges circonstances sur un col montagneux en Russie.
J'ai été passionnée par les documents d'époque (rapports divers, témoignages des amis et de la famille des victimes, journaux des randonneurs et des sauveteurs etc...).
Par contre j'ai trouvé ridicule et grotesque la façon dont l'auteur amène son sujet, par le biais de coïncidences incroyables, de phénomènes paranormaux, de rencontres absolument pas crédibles etc. ..

L'auteur utilise une héroïne, Ania, écrivain, qui apprend par hasard ce fait divers datant de 40 ans et elle nous invite à suivre sa découverte des divers documents et témoignages, tout en nous racontant sa vie quotidienne (partie que j'ai trouvé totalement inintéressante) car elle nous raconte ses journées, ce qu'elle mange, ses rapports avec son ex-mari ou ses voisins et cela n'apporte absolument rien au récit, si ce n'est l'apparition de phénomènes inexplicables qui n'ont rien à faire ici et embrouillent l'histoire.

J'ai trouvé également complètement idiot de voir qu'Ania rédigeait déjà son futur livre avant même d'avoir lu l'ensemble des documents qu'elle avait réussi à se procurer.
Il y a un passage où elle dit qu'elle a déjà écrit 92 pages de son livre alors qu'elle n'a lu que la moitié des documents dont elle dispose... je trouve cette façon de procéder assez peu crédible et pas très sérieuse.

Les documents d'époque sont quant à eux vraiment intéressants et addictifs et montrent bien comment fonctionnait le pays en 1959, avec ses secrets d'État, sa façon de tout cacher, de vouloir préserver une image de grandeur et de ne surtout pas reconnaître ses erreurs, au point de tout faire pour cacher la vérité sur la mort de neuf personnes.
Ce livre est donc passionnant sur le fond mais la forme n'est peut être pas la plus judicieuse.
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Pour commencer, merci à Babelio et aux Presses de la cité pour cet exemplaire du « Mystère Dyatlov ».
Le 1er février 1959, neuf jeunes randonneurs expérimentés, diplômés ou en passe de l'être de l'Institut Polytechnique de l'Oural, meurent au pied du mont Kholat-Siakhyl, la « Montagne des Cadavres » en langue mansi. Les recherches tardent à être lancées et la découverte de leurs corps fin février et début mai ainsi que de leur tente, déchirée de l'intérieur, n'est alors que le début d'une enquête sur ce qui deviendra un vrai mystère : qu'est-il arrivé à ces neuf jeunes gens aguerris pour qu'ils s'enfuient ainsi en pleine nuit, si hâtivement qu'ils sont tous encore en chaussettes et certains même en linge de corps ? Et pourquoi l'Etat russe s'est-il emparé de cette affaire pour la classer sous le sceau du secret d'Etat ? Quarante ans plus tard, la jeune Ania, écrivain, tente de résoudre à son tour l'affaire, découvrant les documents officiels, les témoignages, les journaux, qu'elle rapporte dans son texte au fur et à mesure de ses investigations…
Je n'avais jamais lu de « roman-réalité » auparavant. Des romans basés sur un fait divers que l'auteur exploite et narre à sa sauce, oui, mais jamais ce genre de récit. En effet, à travers le personnage fictif d'Ania (une image de l'auteur du livre), personnage qui parle à la première personne, on découvre tous les documents réels, officiels et vérifiables portant sur une affaire qui n'a toujours pas été résolue à ce jour. L'effet est saisissant et peut aussi créer une certaine forme d'angoisse, dans cette fascination étrange qu'on ressent en progressant dans la lecture. Car à travers tous ces documents, ces rapports, ces relevés, ces journaux, rien ne vient éclairer réellement l'énigme du groupe Dyatlov. L'interrogation est là, taraudante, et quand une réponse partielle arrive, d'autres éléments remettent tout en question. La réalité se transforme en fiction et tout devient possible, même le plus farfelu. Les moments de normalité, apportés par le personnage d'Ania et son entourage deviennent eux-mêmes une question : fiction mimant le réel, avec une dose de surnaturel et de fantastique savamment dosée, dans une mise en abyme osée.
Autant le dire, j'ai commencé la lecture sans trop savoir à quoi m'attendre et je ne l'ai plus lâché avant de l'avoir terminé. L'ouvrage est aisé d'approche, le vocabulaire (en dehors des documents officiels) est courant, parfois familier, sans fioriture inutile, le style direct et il faut saluer le travail de la traductrice. Ania est une jeune femme moderne qui vit sa vie comme elle l'entend et l'assume, une vie normale que le surnaturel vient doucement bousculer pour la pousser à enquêter sur le groupe Dyatlov. En tant que lectrice, je me suis d'ailleurs prise au jeu, cherchant en parallèle avec le personnage – et l'auteur – à résoudre le mystère sur les derniers instants de ces randonneurs. Bien évidemment, l'histoire de ces derniers, leur âge, leur expérience du terrain et leur niveau de qualification, tout est réuni pour une tragédie moderne, car en déroulant au fur et à mesure leurs derniers jours, on sait déjà comment cela va se terminer pour eux, et pourtant, malgré nous, on s'y attache un peu.
Le seul petit souci que j'ai relevé (et encore, c'est tout à fait personnel et cela n'a rien à voir avec l'écriture ou autre), c'est que n'étant pas habituée du tout à la littérature russe, je me suis vite retrouvée à nager totalement entre les noms et surtout les diminutifs ! Evidemment, le fond de la trame se calquant sur les documents d'un fait réel transposés de façon brute, les noms sont véridiques et du coup, l'auteur n'y est absolument pour rien si certains semblent trop proches à l'oreille occidentale. Pour m'aider à m'y retrouver, je me suis carrément fait une petite fiche des personnages avec tous les diminutifs apparaissant les concernant… Une fois cette aide en place, le reste a été beaucoup plus simple, je le reconnais.
La couverture du livre est une photo en noir et blanc du groupe en train d'avancer vers un horizon indéterminé, le blanc de la neige se fondant très vite avec le gris du ciel. A noter qu'il s'agit là d'une reproduction d'une photo réelle, prise par l'un des membres du groupes Dyatlov, durant leur randonnée fatale. Là aussi, l'effet est saisissant, je dois dire. Surtout une fois que l'on referme l'ouvrage après en avoir terminé car tout se met alors en perspective et immédiatement le symbolisme saute aux yeux. de même que le groupe disparaît dans la brume, de même le mystère de leurs derniers instants reste entier. A nous de nous faire notre propre opinion, dès lors…
En conclusion, ce livre a été passionnant, la façon dont les documents réels ont été inclus dans le récit bien réalisée et si le personnage-enquêteur donne ses impressions et ses avis, cela n'empêche en rien de nous forger les nôtres, puisque tout reste ouvert. Jusqu'à la fin. Ce fut donc une excellente surprise pour moi et je le conseille vivement à toux ceux pour qui les questions sans réponse et le surnaturel ne rebutent pas.
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les Presses de la cité pour l'envoi du "Mystère Dyatlov"
En 1959, dix étudiants de l'Ecole Polytechnique de l'Oural se lancent dans une randonnée de haute montagne près du Mont Otorten. Alors que l'un d'entre eux décide d'arrêter l'expédition et de rebrousser chemin pour raison de santé, tous les autres randonneurs sont retrouvés morts dans des conditions particulièrement étranges.

C'est dans ce contexte que quarante ans après les faits, Anna Matveeva se plonge dans cette affaire et tente de nous disséquer le mystère non résolu qui plane sur la mort mystérieuse de ces alpinistes pourtant aguerris et chevronnés. En rassemblant documents officiels et témoignages, l'auteure va tenter au travers de son principal personnage, Ania, de trouver des réponses à cet énigme n'ayant jamais été résolu. Plusieurs hypothèses s'avèrent plausibles mais aucune n'apparaît réellement probable à cent pour cent.

On peut qualifier cet ouvrage de roman historico-réaliste avec bien évidemment une pointe de fiction où nous découvrons la vie d'Ania, personnage clé, plutôt réservé et solitaire avec pour seul compagnon son chat Schumacher et la présence occasionnelle de son ex-mari Vadick qui lui rend visite de temps en temps. La jeune femme, romancière, vit dans un appartement très modeste et les conditions hivernales ainsi que les détails de son habitat y sont tellement bien décrits que nous ressentons ce froid pénétrant qui se faufile au travers des pages.

Ma plus grande difficulté dans la lecture de ce roman se trouve dans la diversité des noms et prénoms russes des alpinistes et des autres intervenants dans le livre. Quoiqu'il en soit, ce livre se lit très bien et s'avère très instructif et plaisant dans le sens où l'auteure à su parfaitement doser et allier histoire et fiction en tant que roman. Intégrer un personnage fictif à une histoire réelle apporte une dimension palpable pour le lecteur qui ne s'ennui absolument pas au fil des pages. On sait en effet qu'il est parfois indigeste de lire certains romans historiques, mais ici, nous sommes comblés et prenons même part aux investigations avec Ania.
Bien que l'ouvrage reprenne des éléments issus de sources officielles, le vocabulaire y est facile tant dans sa lecture que dans sa compréhension. Avec tous ces éléments positifs, on ne peut qu'apprécier cet ouvrage.

Alors, Ania se rapprochera-t-elle finalement de la solution à tout ce mystère autour de la mort de ces randonneurs ou devra-t-elle se contenter d'envisager d'hypothétiques conclusions ?

A l'approche de l'hiver, ce livre sera parfait au pied de votre sapin ou en lecture près d'un bon feu de cheminée. Un roman que je recommande tout particulièrement surtout que les faits se déroulent à une époque particulièrement importante, juste après la mort de Staline et où une certaine liberté renaîtra enfin.


Lien : http://mapassionlitteraireen..
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Mon avis : La Russie de la Guerre froide, des meurtres atroces, une enquête menée des années plus tard sur la base de documents...rien ne pouvait plus me tenter que ce livre et j'ai bien fait ! Je ne peux que vous le conseiller si vous aimez L Histoire, les mystères cachés et le grand froid. Certains regretteront peut-être le nombre important de documents parsemés dans le livres, personnellement, j'adore les compulser.

L'auteure, Anna Matveeva, s'inspire d'un fait réel pour écrire ce roman. L'héroïne Ania est une jeune auteure qui se bat pour faire publier son roman à tout prix. Son voisin, Emil Sergueevitch, un vieil homme, meure subitement et lui lègue un épais dossier. Ce dossier l'intrigue et va lui servir de base pour un nouveau livre. A partir de ce moment là, deux tiroirs s'ouvrent pour le lecteur : l'un nous narre la vie difficile de l'héroïne avec pour seul compagnon, son chat et l'autre dévoile une aventure mystérieuse, surprenante dans les montagnes de l'Oural.

Le premier est un récit romancé, un peu banal d'une vie peu reluisante et le deuxième, sous forme de documentaire, nous entraîne dans une expédition mortelle de huit jeunes soviétiques en février 1959. Ces jeunes russes étaient tous de brillant diplômés et de grands sportifs. Ils ont pourtant été retrouvés en plein hiver, après une longue période de recherches, complètement déchiquetés, brûlés et ensevelis dans la neige. Que s'est-il passé sur ces pentes ? Ania va se plonger dans cette documentation très détaillée et va essayer de se forger sa propre idée sur ce qui est arrivé à ce groupe emmené par Igor Byatlov, un randonneur expérimenté qui avait à son actif des centaines de parcours difficiles.

Toute une partie du livre devient alors une série de documents alignés comme une enquête journalistique et livrée en plusieurs parties aux lecteurs. On connaît ainsi tout sur ces jeunes alpinistes qui sont devenus des héros à cette époque de l'empire soviétique. Toutes les hypothèses émises dans les journaux de 1959 défilent devant le lecteur qui en oublie presque totalement l'héroïne du roman et sa vie orientée délibérément dans le déchiffrage de cette aventure saisissante et terrible.

La romancière se livre alors à un vrai travail d'enquête et cette mise en abîme est vraiment réussie. Elle va interroger les parents des jeunes victimes. Elle soupèse les différentes idées émises sur la cause de ces morts, elle veut découvrir pourquoi ils se sont enfui de la tente où ils dormaient, en pleine nuit. Pourquoi leurs cadavres étaient dispersés ? Contre quoi ils se sont battus ? Ce qui s'est véritablement passé dans ce col devenu “le col des cadavres” et plus tard, “le col Dyatlov”.

Anna Matveeva profite de cette recherche pour suggérer le sujet qui motive la plupart de ses romans. Elle nous laisse deviner tout ce sentiment d'injustice face à cette jeunesse immolée au nom d'un idéal inconnu, sacrifiée pour quel secret d'Etat. En effet, les suppositions au fil du déroulement de l'enquête sont multiples : explosion, tempête, attaque d'un groupe armé, animal extraordinaire, fusée, extra-terrestres… Et surtout injustice face au silence des autorités, au silence de l'Etat soviétique.


A la fin du roman, l'auteure se pose une question à travers les recherches d'Ania qui nous laisse perplexe. Ce drame, car il s'agit d'un drame dans la plus pure tradition antique, est-il une légende transformée en fable à l'intention des touristes ou la cruelle vérité d'une des nombreuses tragédies que le régime n'a pas réussi à étouffer totalement ?

Lien : http://www.lecturesenb.fr/20..
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Février 1959, Oural du Nord, des étudiants, dont Igor Dyatlov, partis en randonnée, vivent une nuit de terreur. Il faudra jusqu'à quatre mois pour découvrir les corps.

En 1990, Ania, par un concours de circonstances, papiers laissés par son vieux voisin mort, une rencontre avec Sveta, des indices, mène l'enquête.


En tant que lecteur, j'ai vu en Ania l'auteur. L'une et l'autre ont écrit un livre, relatant ce qui s'est passé pour ce groupe de neuf randonneurs, morts et dont le décès est encore inexpliqué. Est-ce que l'auteur a eu les mêmes visions que son héroïne, comme neuf personnes, dont deux jeunes filles sur son palier, un ordinateur qui écrit tout seul ? Elle a eu accès à nombreux documents laissés pour elle ou grâce à des personnes rencontrées, les a compulsés pour tenter de dévoiler cette vérité. Vérité qui pourrait jaillir avec l'exhumation des cadavres et d'autres autopsies et études des relevés étant donné que la science a fait de nombreux progrès en la matière depuis les faits. Mais est-ce que le gouvernement russe, à sa tête Poutine, est prêt à accepter que toute la lumière soit faite. Il semble qu'au départ non. de nos jours, j'en doute. Lorsque toutes les personnes impliquées, directement ou indirectement, seront mortes, y aura-t-il encore quelqu'un voulant connaître la vérité. On le doit tout de même à ces neuf jeunes gens et familles et amis. J'ai beaucoup apprécié, suite aux recherches de l'auteur et donc d'Ania, les probabilités pour chacune des théories, hypothermie, blessures graves sur nombre d'entre eux, éloignement les uns des autres, la tente. Quelques unes s'en dégagent. Mais laquelle est vraiment la bonne ? Je ne crois pas aux concours de circonstances. le groupe était tout de même aguerri à ce genre de randonnée extrême mais il a vécu, à un moment donné, une véritable terreur.

J'ai eu accès avec ce livre à une histoire véridique que je ne connaissais pas, aux rapports établis, aux recherches effectuées par de nombreuses personnes, à la douleur des familles. C'est un peu compliqué tout de même car il y a eu de nombreuses personnes impliquées et les noms russes n'arrangent pas forcément mon affaire.

L'auteur nous montre extrêmement bien la plongée d'Ania dans cette histoire, comment elle en a fait, pour ainsi dire, une histoire personnelle même si elle semble missionnée pou écrire. Même si le sujet est brûlant, ne portant pas à rire, l'auteur utilise l'humour pour décrire les pensées d'anis, ses réflexions sur elle-même. En parallèle, il y a cette histoire avec son ex-mari, Vadik. Mais c'est juste pour donner l'esprit roman à ce livre.

Le Mystère Dyatlov en est à sa quatrième édition car il y a eu de nouvelles investigations.

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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Si je reste longtemps sans écrire, les mots tournoient dans ma tête et m’empoisonnent, comme le lait qui tourne dans le sein d’une mère. Je me sens mal, je délire, la tête pleine d’images que je crois bien trouvées. Ce malaise prend fin dès que j’ai accès à un ordinateur, un cahier ou, au pire, des oreilles bienveillantes (mais dans ce cas, la littérature mondiale risque d’être privée de mon génie, car ce que je raconte à haute voix ne m’intéresse plus). Cette fois-ci, l’intoxication risquait de durer : déjà qu’à Moscou rien n’était pareil, et me voilà maintenant avec des hallucinations, des documents bizarres, et en plus ce prix débile.
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AFFAIRE N° _
Affaire criminelle suspendue

SUR LA MORT DE SKIEURS DE RANDONNEE DANS LA REGION DU MONT OTORTEN

Engagée le… 1959
Close le… 1959

Circonstances de l’affaire :
Le 23 janvier 1959, un groupe indépendant de skieurs de fond composé de 10 individus est parti en randonnée en suivant l’itinéraire Ivdel – mont Otorten. 9 ont quitté le secteur Nord 2 pour poursuivre la randonnée. Le 1er février 1959, le groupe a entamé l’ascension du mont Otorten et dans la soirée a bivouaqué sur le sommet 1079.
Dans la nuit du 2 février tous les 9 ont péri dans des circonstances non élucidées.
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Je m’approchai d’une autre icône avec mon dernier cierge et c’est alors que survint quelque chose d’inattendu : le cierge se courba dans ma main, et quand je voulus le redresser, il se brisa en deux moitiés reliées par la mèche. Je ne voulais pas le jeter et ne savais que faire.
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Je n’ai pas de mal à imaginer que la foi peut être un soutien extrêmement puissant. En fait, seule la foi peut tout justifier et expliquer, jusqu’aux événements les plus absurdes et les plus terribles de la vie.
Les croyants n’ont pas peur de mourir parce qu’ils pensent qu’une vie meilleure les attend quelque part.
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Jusqu’à leur propre mort, les malheureux parents ne surent jamais à cause de qui et pourquoi on leur avait enlevé ce qui leur était le plus cher, ce qui donnait un sens à leur vie : leurs enfants. Ils se sont battus comme des lions. Ils se sont battus par tous les moyens possibles à l’époque : ils ont écrit des requêtes, donné leurs témoignages, essayé d’obtenir une entrevue avec les dirigeants, interrogé les étudiants et d’autres randonneurs… Ils se sont rendus eux-mêmes sur le lieu de l’accident, où ils ont été accueillis par le silence de la neige et le froid du vent, où ils n’ont trouvé rien ni personne.
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Vidéo de Anna Matveeva
Anna Matveeva, auteure du "Mystère Dyatlov", présente son roman, à mi-chemin entre une enquête sur un fait divers réel qui a bouleversé la Russie et une fiction troublante. En savoir plus : http://bit.ly/1Y6O3pa Lire un extrait : http://bit.ly/1NNpdI9
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