AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de marina53


Un grand merci à Babelio et aux éditions Le Lombard...

C'est au milieu de nulle part, dans la Cordillère des Andes, que John Tango a décidé de se retirer. Loin du monde et surtout loin de son passé. Dans ce coin perdu, l'on ne se soucie guère d'où il vient, ni de quoi il vit, ni d'où provient tout l'argent qu'il détient. L'on accepte volontiers ses coups de main sans poser de questions. Et cela convient à tout le monde. Surtout à Tango qui se sent enfin chez lui. Sa liaison avec Agustina, une jeune femme veuve, tenancière du Tina Bar, y est aussi pour quelque chose. Il s'est lié d'amitié avec son voisin, Anselmo et son fils, Diego. Tout ce petit monde vacille le jour où Anselmo est menacé chez lui par trois hommes armés. Témoin de cette scène, Tango n'a d'autre choix que de les tuer...

John Cruz, alias Tango, était pourtant certain d'être à l'abri, reclus dans ce coin perdu de la Cordillères des Andes. C'était sans compter sur un passé, tenace et pourtant caché, qui, un beau jour, refait surface. Et, visiblement, il n'est pas le seul à avoir des secrets. Que ce soit la charmante Agustina ou son ami Anselmo, tous ont un passé pas si glorieux. Ce premier tome d'une série d'histoires complètes ravira bon nombre d'amateurs de polars et de paysages grandioses. Au scénario, Philippe Xavier et Matz nous offrent un album rythmé, riche en rebondissements et campé par des personnages hauts en couleurs et énigmatiques, que ce soit Tango, au regard d'acier ou les hommes lancés à ses trousses. Un album mi-polar mi-western dépaysant et plutôt intrigant. Au dessin, Philippe Xavier, de par ses décors grandioses et poussiéreux, nous plonge littéralement au coeur d'une histoire, certes peu originale, mais finement menée. Un héros qu'on retrouvera avec plaisir...
En bonus, le petit carnet de voyages des auteurs aux photographies époustouflantes !
Commenter  J’apprécie          800



Ont apprécié cette critique (68)voir plus




{* *}