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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Chapeau bas à Jean-Baptiste Maudet, écrivain, géographe, qui dès son premier roman Matador Yankee, se voit décerner le Prix Orange 2019 ! Prix, à mon avis, bien mérité.
Harper, mèches blondes et yeux bleus a grandi à la frontière du Mexique et des États-Unis et se fait appeler soit Juan, soit John, selon le côté où il se trouve. Sa mère, mexicaine qui vit en Californie, n'a jamais voulu lui parler de son père parti après sa naissance. Pas vraiment cow-boy, il aurait aimé devenir un grand torero. Mais les combats menés dans des arènes mexicaines de second plan et les rodéos ont eu raison de sa jeunesse et lui ont surtout laissé bosses, cicatrices et douleurs.
Pour rembourser une dette de jeu contractée auprès d'une mère maquerelle, une seule solution va s'offrir à lui : retrouver Magdalena, la fille du maire de ce village de la Sierra Madre, perdue dans les bas-fonds de Tijuana. Notre matador yankee ou gringo torero va donc tout tenter pour la ramener à ses parents.
Un roman coloré, pittoresque et original à souhait que Matador yankee ! Jean-Baptiste Maudet fait preuve d'une belle imagination tout au long du livre. J'ai beaucoup apprécié la description des trois vaches qu'affronte Harper dans une ambiance survoltée et notamment l'analyse psychologique dont celui-ci fait preuve vis-à-vis d'elles. Ne remarque-t-il pas, en effet que l'une d'entre elles doit souffrir de strabisme et " ...s'approcha de la vache et se fit bousculer volontairement pour qu'elle le renifle à défaut de le voir." Mais que dire ensuite, lorsqu'il va partir avec Miguel, frère du maire et qu'ils vont embarquer avec eux Adela et son grand-père pour rechercher la belle Magdalena dans Tijuana !
Nous assistons à un road-movie riche en références cinématographiques où les péripéties s'enchaînent. Les scènes peuvent être burlesques, tendres, souvent démesurées mais tellement visuelles. Que cela n'empêche pas de penser qu'il s'agit d'un roman noir, où selon que l'on naît d'un côté de la frontière ou de l'autre, la vie n'est pas la même. Ce récit situé autour de cette frontière entre Mexique et États-Unis, nous connecte à l'actualité. Il serait un scénario tout prêt pour un beau film, Harper, ne se prétend-il pas d'ailleurs être le fils de Robert Redford ?
Après cette lecture, je n'ai qu'une hâte, celle de découvrir le deuxième roman de Jean-Baptiste Maudet : Des humains sur fond blanc qui vient de paraître en ce début d'année !

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La carrière autrefois prometteuse du matador américain John Harper s'est effilochée dans la poussière des arènes mexicaines, entre alcool, dettes de jeu et fréquentations douteuses. L'une d'elles va l'entraîner bien plus loin qu'escompté, à la recherche d'une fille perdue dans les bas-fonds de Tijuana.


S'amusant à entrelacer les pastiches cinématographiques en une étonnante combinaison aussi nostalgique que burlesque, l'auteur nous entraîne dans un récit d'aventure où se mêlent les codes du western, du road trip et du film d'action : images et ambiances y sont soigneusement étudiées, et, restituées avec un grand souci visuel et filmique, prennent clairement le pas sur le réalisme, somme toute assez souvent fantaisiste, de l'histoire.


Mélange des genres, le récit se construit aussi sur la confrontation de deux mondes, cristallisée en la personne de Harper : tantôt Juan, tantôt John, cet Américain blond né aux Etats-Unis de mère immigrée mexicaine, a choisi un métier bien plus prisé au sud qu'au nord de la frontière. Pendant que sa mère trime la peur au ventre pour parvenir à s'incruster en Californie, lui n'est au Mexique que « Mr Gringo Torero » qui, à chaque corrida, risque sa vie pour un public dont le coeur bat presque plus pour ses vaches que pour lui.


L'écriture est agréable et bien tournée, pourtant, il m'a manqué juste assez de plaisir de lecture pour ne pas parvenir à m'y absorber totalement : faute de partager la même fascination pour le cinéma hollywoodien, je ne me suis sentie que secondairement intéressée par le jeu des pastiches et suis restée sur ma faim d'une histoire plus réaliste, dans un Mexique par ailleurs admirablement rendu. Quoi qu'il en soit, ce premier roman démontre le talent littéraire de Jean-Baptiste Maudet, dont j'attendrai avec curiosité le prochain ouvrage.

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Je sors de la lecture de ce roman avec une impression mitigée. Pourtant, Jean-Baptiste Maudet m'a emmené sur les pas de John Harper, mi- torero, mi- cow-boy, qui vit une aventure complètement folle dans ce Mexique où la violence et la mort rôdent à chaque carrefour.

Matador yankee est le premier roman d'un auteur qui est géographe. Sa description très réaliste de la frontière américano-mexicaine me rappelle cette exposition, à la Fondation Carzou de Manosque où Bernard Plossu détaillait ses photos prises côté étasunien comme du côté mexicain, chaque fois mises en parallèle. Seulement, ces photos ont été prises entre 1965 et 1985. Or, tout a bien changé depuis et pas en bien !
Ce que décrit Jean-Baptiste Maudet est beaucoup plus actuel, même s'il ne donne pas de date. Il y a un mur, des réfugiés qui s'agglutinent à Tijuana pour tenter de passer la frontière, des hélicoptères US qui rôdent et John Harper, né à Los Angeles, blond aux yeux bleus, doué pour la tauromachie mais dont la vie est un échec complet.
L'auteur m'a plongé dans cette misère où l'argent et la drogue attirent ces hommes noyant leurs échecs dans l'alcool. Tout part de cette ville de Tijuana où Antonio est le gardien d'arènes à l'abandon. Son ami, Harper ne torée plus car la corrida a perdu son attractivité et ce n'est pas moi qui m'en plaindrai ! Les conquistadors espagnols avaient dû imposer cette coutume barbare, un des nombreux cadeaux faits aux autochtones avec les maladies…
Pour qu'Antonio lui éponge une énorme dette, Harper accepte d'aller toréer dans un village perdu dans la montagne, village dont le maire est le père de Magdalena qu'Antonio veut épouser. Les parents de la fille ne veulent pas de lui pour gendre mais Harper est chargé de leur remettre un cadeau de la part du prétendant…
Difficile d'en dire plus car tout va dégénérer et se transformer en une aventure de plus en plus rocambolesque avec d'autres protagonistes comme Miguel, le frère du maire, Adela et son grand-père, sans oublier la terrible Roberta qui tient un établissement plutôt louche où Harper a perdu beaucoup d'argent au jeu.
J'ai bien aimé l'aventure, les situations et les descriptions de la vie mexicaines, toujours par petites touches mais je suis resté sur ma faim à plusieurs reprises car j'espérais mieux. L'amour aussi est présent, révélant quelques surprises et un espoir fou.
Pour finir, l'auteur rappelle la fin de Butch Cassidy et de Sundance Kid poursuivis par les sbires de l'agence Pinkerton mais, pour cela, je conseille vraiment de lire Les Mémoires de Butch Cassidy, Mort ou Vif, de Roger Martin (éditions Dagorno).

Malgré tout, je reconnais que Jean-Baptiste Maudet trouve là une manière élégante, pleine de mélancolie, pour terminer l'odyssée de son Matador yankee, John Harper, qui pense être le fils caché de Robert Redford. D'ailleurs, les allusions au cinéma jalonnent ce roman qui a créé la surprise en décrochant le Prix Orange du Livre 2009, un bel encouragement pour l'auteur.
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A moins qu'il ne s'agisse que d'un hasard chanceux, il est plutôt malin d'écrire un livre dont l'un des thèmes enflamme l'actualité internationale. Tout au long de Matador yankee, l'auteur, dont c'est le premier roman, explore la question de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Tout oppose ceux qui naissent en deçà et au-delà de la ligne : l'identité, l'histoire, les traditions, les psychoses… Jusqu'aux spectacles ludiques d'affrontement de l'homme et du taureau — ou du toro —, une passion largement partagée, mais déclinée d'un côté en corrida, de l'autre en rodéo.

Le personnage principal est bien placé pour le savoir. Il se fait appeler Harper, un patronyme américain. Selon le côté de la frontière où il se trouve, il dit se prénommer John ou Juan. Sa mère, une Mexicaine installée depuis longtemps en Californie, n'a jamais rien voulu lui dire sur son père, envolé quelques mois après sa naissance. Avec ses mèches blondes et ses yeux bleus, Harper se trouve une ressemblance avec Robert Redford, ce qui l'autorise à penser et même à prétendre qu'il pourrait en être le fils.

En dépit d'une éducation typiquement américaine nourrie au western, Harper a toujours rêvé de devenir un grand torero. Sa jeunesse s'est perdue entre quelques combats menés dans des arènes mexicaines de second plan et des rodéos de kermesse au Nevada ou au Colorado, vécus en compagnie de soiffards jouant aux cow-boys. Côté mexicain, les coups de corne lui ont laissé des cicatrices spectaculaires ; côté américain, les plaies et bosses récoltées lors des chutes l'ont quelque peu déglingué. Des douleurs qu'il s'efforce d'oublier dans l'alcool, comme le souci que lui inspire une dette importante accumulée auprès d'une mère maquerelle au regard et à la férocité de panthère.

A partir de là, les péripéties vont s'enchaîner, implacables… le synopsis rappelle étonnamment celui du dernier roman de Michael Farris Smith, le Pays des oubliés, que j'ai lu et critiqué tout récemment. Une coïncidence, en fait. Comme si les paumés du deep south étaient tous voués à la même malédiction !

Les références de l'auteur, Jean-Baptiste Maudet, sont plutôt cinématographiques. Elles sont nombreuses, Hollywood n'étant pas loin. Un faux médecin porte une moustache triste qui le fait ressembler à un acteur de cinéma muet. Les paysages de la Sierra Madre et un trésor mystérieux pourraient ressusciter Humphrey Bogart. Des béquilles et des bandages de blessures évoquent la guerre de Sécession vue par Sergio Leone. Un vieux type armé d'un colt de western et dont les cheveux sont serrés par un bandana à la manière de Geronimo, flingue un à un, comme dans Tarantino, des tueurs à la poursuite de Harper. Et ce dernier lui-même pourrait choisir une fin heureuse auprès de la très belle star féminine de l'histoire. Mais peut-être préférera-t-il prolonger indéfiniment son road-trip à travers le continent. A moins que tout ne s'achève par un sacrifice expiatoire à la Butch Cassidy et le Kid… Redford for ever !

A moins encore qu'il ne soit attaché à son identité de poor lonesome cow-boy. Chacun ses références !

A l'instar d'Harper, qualifié de matador yankee ou de gringo torero, tous les personnages du livre sont un peu « barrés ». Matador yankee est un roman noir, dans le genre burlesque. Les intrigues sont surprenantes, certaines péripéties bouffonnes ou démesurées, à la limite du vraisemblable.

Le livre recèle des qualités littéraires peu apparentes à la première lecture. L'auteur a adopté un mode de narration complexe, comme un puzzle dont deux ou trois pièces ne seraient pas données en même temps que les autres et qui ne viendraient éclairer certains épisodes restés obscurs que plusieurs dizaines de pages plus loin. La lecture exige donc de prendre son temps. Il n'est pas inutile de relire certains chapitres avec du recul. C'est aussi l'occasion de découvrir des traits d'humour inattendus et décapants qui avaient pu échapper d'entrée.

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John Harper, le matador yankee, l'américain aux cheveux blonds, est un solitaire. Depuis des années il va et vient, son territoire s'étend de Los Angeles où il est né d'une mère mexicaine au Mexique où il va où on l'appelle. Torero, cow-boy, qu'importe !
Et puis un jour il se retrouve en Sierra Madre, il faut bien honorer ses dettes de jeu mais le combat va prendre une autre tournure ..
Surprenant roman que celui-ci. La plume de Jean-Baptiste Maudet entraine le lecteur dans une ronde sans fin où chacun semble vivre dans son propre monde, la frontière est là toute proche, les rêves les plus fous sont à portée de main mais inaccessibles. le mur est là et bien là. Les images défilent sous nos yeux..
Roman noir, la route est longue et semble sans fin jusqu'à la rencontre finale.

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John Harper est le fils d'une immigrée mexicaine et de....Il ne connait pas son père. Sa tignasse blonde lui laisse penser qu'il est le fils de Robert Redford. Suite à une dette de jeu conséquente, le voilà qui torée des vaches. Or au Mexique, il n'y a pas que les rencontres bovines qui peuvent s'avérer dangereuses. Quand John est envoyé dans les bas-fonds de Tijuana pour aller retrouver la fille du maire qui a disparu, on se demande alors ce qui va bien se passer.

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J'ai trouvé que cette lecture avait deux versants. le premier où l'on découvre les personnages, John m'est apparu plutôt effacé que ce soit aux côtés d'Antonio ou lors de ses rencontres avec Miguel et Don Armando. La description de ce qu'il vivait ne me passionnait pas plus que cela. J'avais surtout besoin de plus de poussière, de chaleur, de sueur. Puis lorsque John a pour mission de ramener Magdalena, le second versant apparait et m'aspire. Dès que je suis montée en voiture avec ces deux magnifiques et touchants personnages que furent ce grand-père et sa petite-fille, j'ai été touchée ; émue par cette fragilité liée à la vieillesse, par le fort caractère d'Adela qui cache peut-être quelque chose, par Miguel qui ose enfin s'affirmer loin d'un frère qui prend toute la place. Les décisions prises par John et qui n'auraient pas été les miennes n'ont eu finalement aucune incidence sur la beauté des derniers instants vécus ensemble ou seul par chacun d'eux.
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Premier roman de jean baptiste maudet prix orange 2019.
Un roman original assaisonné d'une sauce mexico américaine.
John Harper est toreo orphelin de père, sa maman mexicaine ayant exilé aux états-unis unis. Sa vie est un fiasco même s'il excelle dans son art mais il croule sous les dettes de jeu.
L'aventure cette fois ci le mène dans un village au mexique où un tas d'événement burlesques vont se produire.
Si vous aimez le monde des cowboy, des torrero, ce roman est pour vous.
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Corrida et rodéo, Mexique et Etats-Unis, la frontière est poreuse entre ces deux pays, entre ces deux cultures.
John Harper, presque toréro presque cow-boy, presque mexicain presque américain, aussi blond que Robert Redford, totalement perdu et endetté jusqu'au cou, part remplir un contrat de "matador de toros" dans la Sierra Madre au nord du Mexique. Il part se donner en spectacle «chez les fous» car il n'a pas vraiment le choix. C'est le seul moyen pour ce torero raté de rembourser une importante dette de jeu. Rien ne va se passer comme prévu et tout va s'enchainer. Direction Tijuana pour retrouver la fille du maire.
A l'image de son héros, le roman de Jean-Baptiste Maudet navigue entre littérature sud-américaine et littérature US. Une histoire métissée, exubérante et grise. Ça sent le sable chaud des arènes, la bouffe épicée, la tequila. Un formidable premier roman au rythme haletant tout en étant imprégné d'une certaine mélancolie. A découvrir
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Wahhh, quel voyage ! Enfin un vrai roman dépaysant ! Un road movie sinuant entre deux mondes: la sphère hispanique: de Séville et ses arènes mythiques à Panama, et la sphère américaine, celle des pionniers russes traversant le Détroit de Béring, des Apaches et des rodéos. On y rencontre Geronimo, Robert Redford et tous les grands toreros dont Harper B. Lee. Si vous méprisez la ruralité, la montagne, les vaches, les ivrognes et avez les corridas en horreur, passez votre chemin. C'est l'histoire de John/Juan, mi torero mi cow-boy très abîmé, qui doit aller toréer dans un bled paumé du Mexique pour éponger une dette de jeu. Il se retrouve bien malgré lui entraîné dans une aventure de maquerelle mafieuse, de mariage impossible et de frontière, partout, tout le temps. Matador Yankee n'est peut-être pas un chef d'oeuvre mais c'est un vrai coup de coeur.
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La tauromachie est une tradition dont je ne défends pas les pratiques. Autant vous dire que je n'étais pas vraiment motivé avant de me lancer dans ce livre. Mais dès les premières pages, j'ai compris que le sujet était tout autre et le texte a balayé mes doutes.

Tout d'abord, pour un primo-romancier, Jean-Baptiste Maudet a évité le piège du nombrilisme qui caractérise souvent les premiers essais. Il n'est aucunement question de lui et il a tout simplement écrit un véritable roman d'aventure ! Enfin, pour être plus précis, il nous a offert un mélange de road-trip et de roman noir.

Dans chaque chapitre, on suit un personnage différent de cette histoire. Et ils sont particulièrement gratinés. Ne cherchez pas, vous ne croiserez aucun héros et aucune âme bienveillante. Par contre, vous rencontrerez des hommes antipathiques, épris de pouvoir, de vengeance et d'argent. Vous mélangerez ce tout petit monde avec de l'alcool, des flingues, des embrouilles et des filles et vous obtiendrez un bon western à la sauce piquante.

Mais le grand point fort de ce roman réside dans l'ambiance. Grâce à une plume magnifique, l'auteur nous fait ressentir toutes les sensations. Les odeurs, les textures, la chaleur sont palpables. Comme dans un film de cowboys, le décor se matérialise devant nos yeux. D'ailleurs, on imagine bien une adaptation cinématographique, saturée de poussière, avec une couleur ocre et des vêtements qui collent au corps.

Jean-Baptiste Maudet a parfaitement réussi son entrée en littérature. J'ai adoré ses antihéros aux destins tumultueux, qui par la succession de leurs déboires en deviennent attachants. Cette aventure mexicaine m'a entraîné dans son sillage. Je suis resté scotché à son action qui démarre lentement et s'accélère crescendo et je ne l'ai plus lâchée jusqu'à la fin. Premier roman prometteur et auteur à suivre…
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