La lecture de ce tome désarçonne.
Il s'agit du premier tome du nouveau cycle de Funérailles, puisque le 6 clôture le premier cycle. On le ressent dans la différence des sujets traités et des moments montrés.
Le récit oscille entre les flash back et le présent (les flash back étant la suite de l'action au moment du tome 6) et cela peut paraître un peu confus. Je pense qu'après avoir fait un tome avec quasiment que des combats, et le paroxysme de l'action, en faire un sans aucun combat ou presque peut donner une impression d'étrangeté aux lecteurices, de soufflé qui retombe.
J'ai beaucoup aimé chercher les références dans les pages, et le côté politique était quand même moins lourd que dans d'autres tomes. On a quand même globalement une impression de rapidité avec certaines scènes qui sont racontées en vitesse ou avec des ellipses qui tombent à des moments où on veut des explications !
La présence d'un long texte de recherche vers la fin coupe un peu le rythme, mais au-delà de ça, on a à faire à un livre qui diffère des autres et est une bonne illustration de ce nouveau cycle.
J'attends avec impatience de voir ce que l'auteur nous concocte pour la suite.
A toute personnel, j'ai beaucoup aimé la représentation de nombreux corps féminins hors des canons de beauté type corps en sablier avec nichons bien ronds, et le clin d'oeil au test
Bechdel. Je n'ai pas pu m'empêcher de voir un clin d'oeil au Flamendo également.
Ce n'est pas mon tome préféré de la série (Eve tu déchires) mais j'ai hâte de lire les suivants.