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Critique de Vermeer


Une période foisonnante que celle du second Empire (1852-1870).
Que d'évolutions, progrès techniques, d'innovations artistiques !
Au plan politique, le régime issu d'un coup d'Etat évolue vers plus de libéralisme. Napoléon III cherche à légitimer son pouvoir absolu par des plébiscites (le césarisme démocratique). Il aime l'ordre mais est préoccupé par les questions sociales, proche des saint-simoniens. Pourtant, la période est marquée par le faste, l'argent des très riches.
L'essai insiste surtout sur les innovations dans tous les domaines : transports, techniques (machines à coudre par exemple), architectural : rénovation des villes, Paris avec Haussmann, expositions universelles, industrielles ( le Creusot, Lorraine), bancaires et enfin surtout artistique. Dans le domaine de la mode (Worth, Guerlain, Christophle), de la peinture (début des impressionnistes), philosophique, littéraire, musical (Offenbach) la France rayonne dans le monde. Rarement période n'aura été aussi riche : Flaubert, Baudelaire, poètes du Parnasse, symbolistes, théâtre, premiers romans policiers, feuilletons publiés dans les journaux.
Le progrès est général. Elégance, beauté, faste, créativité mais aussi censure, grande pauvreté. Tout finit tragiquement et brutalement par le désastre de Sedan en 1870.
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