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Critique de belette2911


Il y a des lectures, comme ça, dont vous attendez beaucoup et qui se déroule mal. le roman de Michael Howell et Peter Ford m'avait apporté des palettes d'émotions, le film de David Lynch, tiré du roman, tout autant.

Chaque fois que ma route avait croisée celle de Joseph Merrick, j'avais eu mon quota d'émotions, même dans la série "Ripper Street" et ici, j'ai eu l'impression que ce n'était pas le Joseph que je connaissais, que j'avais appris à connaître aux travers d'écrits, de films, de séries… Comme une trahison du personnage qui m'a semblé fat et imbu de lui-même dans ses pages.

Certes, ce sont des mémoires fictives et non les vraies de Joseph Merrick, mais malgré tout, j'ai ressenti ses propos comme une trahison du personnage.

Joseph Merrick n'est plus une bête de foire que l'on montre pour quelques sous, il a été placé sous la surveillance du docteur Treves (Anthony Hopkins dans le film de Lynch). Il vit dans une chambre à l'hôpital de Whitechapel et exerce les fonctions de détective consultant.

Dans ce récit, comme un Sherlock Holmes exerçant son métier de détective en chambre, il va résoudre quatre affaires durant sa dernière année de vie (une par saison) mais je n'ai pas été vraiment scotché par les histoires (kidnappings d'enfants, complot d'un financier, le massacre d'un couple, mais pas de leur fille). le niveau des histoires est inégal et je n'ai pas été emballée.

Au fil du temps (et du récit), Joseph se prend de plus pour la divinité Ganesha, le Dieu Éléphant.

Le style d'écriture, assez décousu, comme si Merrick avait jeté les mots comme ils venaient sur des pages, n'ont pas aidé non plus à entrer dans le récit.

Récit que j'ai, finalement, survolé avec l'impression d'être ailleurs.

Non, l'écriture n'a rien de simple, il faut être super concentré (ce que je n'étais sans doute pas assez) car si les parties roman policier sont assez simple à lire, lorsque l'on entre dans des parties qui se veulent plus philosophique ou poétique, faut s'accrocher, ce que je n'ai pas réussi à faire, décontenancée que j'étais par les digressions de l'auteur.

Anybref, la rencontre est ratée totalement entre moi et ce livre ! Je voulais retrouver le Joseph Merrick que je connaissais, qui me donnait des émotions, mais ce n'est pas dans ce roman qui oscille entre le fantastique et le polar que je le retrouverai, car ce n'est pas le but premier de ce récit.

La lecture fut interminable pour moi et j'ai fait comme Spring Heeled Jack, j'ai sauté des pages, des pages…

Un bon point néanmoins pour les ambiances sombres et sordides de Londres, son folklore.

Pour le reste, pour paraphraser le Grand Jacques, je dirai "Au suivant !"
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