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EAN : 9782842285302
120 pages
Le Pré aux Clercs (10/10/2013)
4.26/5   55 notes
Résumé :
Au XIXème siècle, l'humanité met sa technique au service de l'exploration et des voyages. Les mégapoles (Londres, Paris, Berlin, Rome, New York) sont animées par des machines qui s'occupent de la vie quotidienne des habitants mais aussi de leurs loisirs.

Les bateaux à voile utilisent la voie des airs, le Titanic rejoint New York sans difficulté majeure et il est accueilli par d'étranges remorqueurs, La bande à Bonnot terrorise Paris à l'aide de fusils... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Quel titre que ce de vapeur et d'acier ! Ronflant et mécanique à souhait, celui-ci nous lance d'emblée dans ce qui apparaît comme une des grandes réussites des littératures de l'imaginaire en 2013.

Dans sa préface, Philippe Druillet nous met bien en garde avant un voyage sans aucun doute extraordinaire et palpitant ; il a bien raison, car avec les textes de Xavier Mauméjean et les dessins de Didier Graffet nous voilà partis pour une plongée dans un univers steampunk aux multiples temporalités historiques. le principe est simple : les deux auteurs ont collaboré en apportant chacun de leur côté des idées de textes ou des idées de dessins que l'autre a ensuite complété de sa propre spécialité. Et, dans de nombreux cas, nous pouvons deviner lequel des deux (soit un dessin de Didier Graffet, soit un texte original de Xavier Mauméjean) a inspiré la deuxième partie de la création. L'un comme l'autre se complètent de manière admirable.
Les passionnés antiquistes, médiévistes et modernistes auront sûrement aimé voir davantage d'histoires antiques (il y en a quelques-unes quand même), mais surtout médiévistes et modernistes ; le concept rétro-futuriste ne leur sied peut-être moins que les XIXe et XXe siècles, et surtout l'époque victorienne, qui sont évidemment les plus gâtés quand nous parlons steampunk, tradition oblige. Les deux auteurs, sur leur lancée, semblaient prêts à remettre le couvert (un deuxième tome aurait pu proposer des compléments très appréciables sur certains manques, selon les lecteurs ; malheureusement, la réduction drastique de la publication de fiction chez Le Pré-aux-Clercs semble faire cesser toute idée de prolongement pour le moment.
Il est difficile de ne retenir que quelques histoires, mais allez, pour donner un avant-goût. Retenons quelques pépites scénaristiques comme « 1492 » (le rêve de toute uchroniste), « Miss Octopus » (la femme indépendante par excellence), « La cité au bord du temps », « Taupus Mechanica » (un épais mystère en quelques mots très simples), « Pékin 55 » (original et qui s'appuie sur la connaissance de l'Asie chez Xavier Mauméjean) ou même « L'ombre de l'épouvante » (forte influence des comics et de la psychanalyse en un cocktail détonnant). Xavier Graffet se surpasse dans la grande majorité des illustrations, nous offrant même des dessins intermédiaires pour certaines histoires sûrement plus inspirantes encore, notez surtout « La conspiration des poudres » (Guy Fawkes aurait été fier), « L'avant-poste » « le veilleur », « le Titan des mers », « L'ombre et la proie » (monstrueux de réalisme) et un génial « Nova Roma » où la culture antique imprègne les évolutions technologiques meurtrières. Et encore, ce n'est là qu'un aperçu ! C'est dire que cet ouvrage de référence ouvre un nombre de portes scénaristiques aussi incroyable que foisonnant. Nous avons là un manuel phénoménal sur l'imaginaire steampunk, si vous manquez d'idées, lisez de vapeur et d'acier !

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Amateurs d'uchronie, d'histoire, de dirigeables et de machinerie, lancez-vous sans tarder dans « De vapeur et d'acier », formidable aventure rétro-futuriste concoctée par les soins de Xavier Mauméjean et Didier Graffet. le premier est auteur, le second illustrateur, et la combinaison de leurs deux talents aura permis l'élaboration de ce remarquable ouvrage qui repose sur un principe très simple mais néanmoins accrocheur : et si les hommes étaient parvenus à maîtriser les secrets de la vapeur et à dominer la machine dès l'Antiquité ?

Ni une ni deux, voilà nos deux auteurs partis pour revisiter toute notre Histoire en tenant compte de cette arrivée précoce du progrès technique. S'esquisse alors sous les yeux émerveillés du lecteur un monde fantastique, fait de merveilles, d'explorations et de découvertes ou innovations plus surprenantes les unes que les autres : usine flottante, cité diaphane, armement de pointe, créatures hybrides... Et que dire de cette ville de Paris qui fit construire à l'occasion d'une exposition universelle un véritable réseau ferroviaire aérien proposant aux touristes une vue panoramique de la capitale ! Tout au long de ces cent-vingt pages, un texte associé à une illustration nous relatent quelques événements marquants s'étant déroulés à diverses époques (de l'Antiquité au XXe siècle) et en divers lieux (Europe, Asie, Pôle nord, océan, jungle...) de cette histoire alternative. Certains présentent également un personnage atypique, réel ou imaginaire : des malfrats renommés tels que Ned Kelly, la bande à Bonnot ou bien Miss Octopus, cambrioleuse internationale maîtrisant quantité de gadgets et fort séduisante ; le bossu de Notre-Dame reconverti en automate rêveur ; Frankenstein...

C'est un véritable plaisir de découvrir les textes de Xavier Mauméjean dont on ne peut qu'admirer la fertile imagination. Chacun de ses écrits pourraient en effet sans mal donner lieu à une nouvelle, voire même un roman, tant les idées sont originales et tant on aimerait poursuivre un peu plus longtemps le voyage dans cet univers fascinant. Venez donc assister à la chasse au Squodron, monstre amphibien géant, menée par une véritable pêcherie flottante, ou bien à la traque sans précédent lancée à Londres pour capturer Jack l'Eventreur au moyen de Rôdeurs aériens et de la « Métropolitan Air Police » (qui figure d'ailleurs sur la couverture). Venez découvrir Nova Roma, la nouvelle ville éternelle, qui décide au XXe siècle de renouer avec la tradition des jeux de l'arène grâce à ses mortelles courses d'unicycles, ou encore l'antique cité de Troie, défendue par une flotte de trières aériennes menées par le redoutable Hector. Découvrez aussi comment une invasion martienne a bien failli venir à bout de la civilisation terrestre ainsi que l'impressionnant dispositif mis en place le long du littoral anglais afin de prévenir toute autre attaque extraterrestre.

Les graphismes de Didier Graffet sont pour leur part tout bonnement magnifiques, tant en ce qui concerne la précision des traits que les couleurs, les jeux de lumière... On ne se lasse pas de parcourir ces splendides illustrations qui, combinées aux textes de Xavier Mauméjean, enflamment sans mal notre imagination . Parmi les plus impressionnantes figurent sans aucun doute cet « éden aérien », illustrant l'expédition entreprise par Darwin et représentant un dirigeable rempli de végétaux volant dans un magnifique ciel bleu, entouré de verdure et de perroquets multicolores. D'autres images ne manquent également pas de faire sensation. C'est le cas du « Veilleur », illustrant la décision des Rhodien au Ier siècle après JC de reconstruire leur colosse muni d'une tête et d'un bras amovibles, de « La conspiration des poudres », représentant la destruction de la tour de Big Ben, victime d'un spectaculaire attentat , ou encore de « 1492 », image frappante illustrant l'arrivée de la flotte mécanique de Christophe Colomb en Amérique sous les yeux ébahis des Indiens.

Vous l'aurez compris, ce « De vapeur et d'acier » fut un véritable coup de coeur dont il serait dommage de passer à côté et qui ne manquera pas de ravir les amateurs d'histoire. La collaboration entre Xavier Mauméjean à l'écriture et Didier Graffet aux graphismes fonctionne parfaitement, à tel point que l'on souhaiterait que ce voyage dans notre passé revisité se poursuivre bien plus longtemps. Une expérience de lecture inoubliable et un ouvrage qui rend un bel hommage au mouvement steampunk. Chapeau !
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Bienvenue dans un univers de grande aventure, peuplé à parts égales de démons mécaniques et de merveilles mécaniques !
Des naturalistes en voyages d'exploration à bord de nefs volantes, des justiciers en des criminels en power armor steampunk, l'explosion cataclysmique d'un laboratoire dans l'archipel de Kratatoa, Prague attaquée par un kaijû insectoïde, une pêcherie industrielle de créatures du Dévonien, une machine excavatrice à la recherche d'une civilisation disparue au coeur du Sahara, chasseur tropical à fusils pneumatiques, harponneur des glaces en scaphandre, cité volante soviétique, Titanic titanesque, Weird West, la Forteresse Noire, dernier baston ferroviaire de l'armée de Nestor Makhno désormais hanté par une créature des ténèbres, le Prométhée des pôles, l'Ecumeurs des airs, le Tueur de Whipechapel, Notre-Dame de Paris, l'Île du Docteur Moreau, la guerre des mondes dans l'Arizona, l'épopée du Paris-Pékin, l'escadrille Lafayette, les travaux de Tesla, l'Accident Tungunska, la découverte de la Terre Creuse…
Mais aussi une Troie bronzepunk, Héron d'Alexandrie transformant Rhodes en cité à vapeur, les nouveaux jeux du cirque de la Ville Eternelle, les versions clockpunk de la découverte de l'Amérique et de la recherche de l'Eldorado, la Conspiration des Poudres ou Chronopolis la cité au bord du temps…

Les textes de Xavier Mauméjean et les illustrations de Didier Graffet se marient à merveille : non seulement ils forment un formidable roman graphique qui explorent tous les voies du rétro-futurisme, mais bien malin saura qui du texte et de l'illustration a précédé et/ou inspiré l'autre ! le Pré aux Clercs a réalisé un ouvrage somptueux, presqu'un chant du cygne car depuis celui-ci ils ne publient plus grand chose…
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Très déçue de ne pas avoir gagné ce livre avec Masse Critique, je l'avais mis en tête de ma liste de cadeaux d'anniversaire. Et enfin, j'ai eu le plaisir de le sortir de son paquet il y a une quinzaine de jours.

Cet ouvrage se base sur l'idée que l'utilisation de la vapeur, et donc de la machine, a été maîtrisée dès l'Antiquité, conduisant ainsi à une évolution technologique beaucoup plus rapide et bien différente de celle que l'on connaît.

Ainsi, on nous présente des tranches d'histoire uchronique, chacune composée d'un texte de Xavier Mauméjean et d'une illustration de Didier Graffet. Il s'agit parfois d'anecdotes inventées, ou parfois d'événements historiques réels revisités à la sauce steampunk, comme l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique... en caravelle volante bien sûr !

Chacune des 120 pages de ce livre est une petite merveille. Non seulement les illustrations sont magnifiques en elles-mêmes, mais le texte les accompagne parfaitement et leur donne vie de manière magistrale. L'imagination s'enflamme, et on se prend souvent à rêver que ces textes donnent naissance à des romans tant ils sont alléchants.

Le livre en lui-même est un magnifique objet qui appelle au feuilletage, avec ses pages épaisses et sa couverture très agréable au toucher. D'ailleurs, il a eu beaucoup de succès auprès de mon entourage, et même des personnes totalement réticentes aux littératures de l'imaginaire l'ont parcouru avec plaisir.

Bref, il est difficile de faire une critique d'un ouvrage aussi riche et varié, donc je vais m'arrêter là et vous encourager chaudement à y jeter un oeil lors de votre prochain passage à la librairie. C'est un magnifique objet à offrir ou à s'offrir, et je suis vraiment ravie de pouvoir l'ajouter à ma collection de beaux livres.
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Le steampunk est un genre dérivé de la science-fiction. Les intrigues s'y déroulent toujours dans un passé aux allures très futuristes et mécanisées. En anglais, steam est la vapeur, ce qui renvoie à la machine à vapeur, fleuron de la révolution industrielle. le steampunk rend donc hommage à la transformation du monde par la machine et réécrit l'histoire en y insérant d'anachroniques constructions mécaniques. Dans ce très bel album, Xavier Mauméjean propose des textes que Didier Graffet met en images, chacun offrant toute l'étendue de son talent pour célébrer un courant littéraire artistique qui a le vent en poupe.

Évidemment, la machine est au coeur du texte et du dessin. le progrès se mêle aux légendes et aux superstitions. L'aventure va de pair avec la recherche d'un idéal humain qui ne peut se passer de la mécanisation. « En 1928, l'Union soviétique décide de libérer les masses opprimées de la servitude terrestre. L'architecte visionnaire Gueorgui Kroutikov conçoit le projet de cité-usine volante qui fera prendre de la hauteur à la classe des travailleurs. La fabrique aérienne est constituée de neuf niveaux, reliés par des rampes ou des ascenseurs, reposant sur une base de 196 mètres de côté. Quatre moteurs à hélices, gros comme des silos à grain, sont répartis autour du socle et assurent sa propulsion. Cette Babel volante, qu'entoure à chaque instant un essaim de machines Polikarpov, accueille huit unités de production, surmontées par un complexe d'habitats ouvriers aux logements standardisés. Les travailleurs n'ont plus à se déplacer dans des transports harassants pour gagner leur lieu de travail. Parcs, gymnase et Maison du Peuple permettent loisirs et éducation. La logique fonctionnelle mise en oeuvre par Kroutikov permet aux prolétaires de se réaliser dans leur labeur qui devient source de fierté. Ainsi entendu, le travail est l'expression de l'homme qui tente de remplir son espace et son temps par l'action légitime. » (p. 30 & 31)

Si Graffet et Mauméjean revisitent surtout la fin du XIXe siècle et les décennies qui mènent à la Belle Époque, ils n'hésitent pas à faire quelques incursions dans l'Antiquité et dans la Renaissance, poussant même jusqu'aux guerres mondiales. Les textes de Xavie Mauméjean semblent des chroniques d'un temps passé où l'homme tentait de conquérir l'inaccessible : air, vitesse, profondeur, espace, feu, esprit humain ou âme, il n'est pas de territoire que le steampunk refuse d'explorer. Puisqu'il s'agit de réécrire l'Histoire et les histoires en y incluant la machine, on peut se demander ce qu'il serait advenu du Titanic s'il avait pu colmater sa déchirure grâce à une ingénieuse machinerie composée de panneaux et de soudures. Et l'on peut s'interroger sur le destin de Quasimodo si le sonneur de cloches de Notre-Dame avait été un être de métal.

Les illustrations de Didier Graffet sont belles comme les huiles des maîtres flamands, tourmentées comme les marines des peintres anglais et mélancoliques comme les toiles des romantiques allemands. Les déclinaisons de bronze, de feu, de gris et de fumée n'en finissent pas de magnifier les machines industrielles, les monstres de guerre et les humanoïdes.

Moi qui suis fascinée par les palimpsestes et l'intertextualité, j'aime le courant steampunk parce qu'il revisite des histoires que je crois connaître en y ajoutant une pincée de mécanique qui ne dépare jamais l'ensemble. le steampunk, bien qu'enfumé et couvert de graisse de machine, se drape toujours d'une élégance paradoxale, la froide machine renforçant souvent l'humanité.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
29 octobre 2013
Les textes sonnent juste, les dessins sont impeccables. Tout est réuni ici pour donner vie à ce monde si semblable et pourtant si différent du nôtre.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Après avoir écarté toutes les hypothèses, y compris celles hautement improbables ; les savants se résignent à admettre que la zone est temporellement instable. Lorsque certaines conditions sont rassemblées, anomalies magnétiques et perturbations atmosphériques, il se crée un effet de cheminée, un vortex en forme de colonne pouvant produire trois types de torsion temporelle : une distension vers le passé immédiatement suivie d’un feed-back, ce qui explique la présence de bâtiments anciens ; une protension vers le futur d’où viendrait la nef inconnue ; et enfin une altération du présent pouvant provoquer vieillesse et rajeunissement.

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« En 1928, l’Union soviétique décide de libérer les masses opprimées de la servitude terrestre. L’architecte visionnaire Gueorgui Kroutikov conçoit le projet de cité-usine volante qui fera prendre de la hauteur à la classe des travailleurs. La fabrique aérienne est constituée de neuf niveaux, reliés par des rampes ou des ascenseurs, reposant sur une base de 196 mètres de côté. Quatre moteurs à hélices, gros comme des silos à grain, sont répartis autour du socle et assurent sa propulsion. Cette Babel volante, qu’entoure à chaque instant un essaim de machines Polikarpov, accueille huit unités de production, surmontées par un complexe d’habitats ouvriers aux logements standardisés. Les travailleurs n’ont plus à se déplacer dans des transports harassants pour gagner leur lieu de travail. Parcs, gymnase et Maison du Peuple permettent loisirs et éducation. La logique fonctionnelle mise en œuvre par Kroutikov permet aux prolétaires de se réaliser dans leur labeur qui devient source de fierté. Ainsi entendu, le travail est l’expression de l’homme qui tente de remplir son espace et son temps par l’action légitime. » (p. 30 & 31)
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Progressivement, la masse sombre se fragmente en un essaim de points qui sont autant de nefs. Des trières aériennes, dont la principale, commandée par Hector, exhibe à sa proue les traits parfaits d'Hélène. Le soleil brille sur leurs voitures de bronze, à croire qu'Apollon se tient à leur côté, sur son char céleste. Achille repousse son casque en arrière et se tourne vers Ulysse qui affiche un mince sourire puis déclare : « La journée sera rude. » Le rire du roi des Myrmidons tonne comme un tonnerre libérateur et se répand dans les rangs. Aujourd'hui, les dieux ne s'ennuieront pas au spectacle. (Troie)
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Mais il y a autre chose à l'intérieur du train, u ne terrible menace : Volkodlak. Un homme capable de se transformer en loup, ce que l'on croyait n'être qu'une créature de légende...L'opérateur qui a reçu la dernière communication radio parlait de hurlements et de tirs nourris. Le train fou fonce à présent à travers la steppe dans le crissement de l'acier et les jaillissements d'étincelles, manquant à tout instant de dérailler. Si cela devait se produire, les tireurs d'élite de l'Armée rouge ont pour ordre d'abattre à balles d'argent tous les survivants. (La forteresse noire)
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L'univers est riche de possibilités qui ébranlent nos certitudes et réveillent notre capacité d'étonnement. Le monde décrit dans ce livre est séparé de notre réalité par un soupçon d'espace et de temps. Là, durant l'Antiquité, les Grecs sont parvenus à domestiquer la vapeur. Ce peuple de marins a construit de formidables machines qui sillonnent la terre ou s'élèvent dans les cieux. Commence l'âge de la vapeur et de l'acier, l'ère du ciel et de la terre.
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Vidéo de Xavier Mauméjean
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Au-delà de la physique, il y a la pataphysique, la science des solutions aux problèmes imaginaires, celle qui se consacre à l'accident, au particulier, à l'épiphénomène, et non au général. Proche parente de la science-fiction, ses chemins délibérément non conventionnels heurtent le sens commun, entre humour parfois potache et provocation. Et l'Oulipo dans tout ça ?
Avec : Hervé le Tellier, Xavier Mauméjean, Olivier Cotte
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