Un livre avec des histoires qui reprend les classiques des pays orientaux. Chaque histoire est assez courte, elle peut être lue par des enfants assez jeunes. A lire a petites doses.
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De petites histoires pleines de morale malgré l'écriture assez brouillon. Ce n'est pas un livre à lire d'un bloc, mais à savourer au fil des jours, une histoire de temps temps pour retrouver le sourire.
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Un cousin amène un beau coq à Nasr Eddin qui prépare la bête pour midi. Le lendemain se présente le voisin du cousin ; Nasr Eddin prépare une soupe avec les restes. Puis voilà le voisin du voisin ; Nasr Eddin ajoute de l'eau au reste de la soupe. Et pour le voisin du voisin du voisin il met de l'eau dans la marmite vide. « C'est la soupe de la soupe de la soupe du coq ».
Dans un village on attend le discours de Nasr Eddin qui n'a pas envie de parler. « Savez-vous de quoi je vais vous parler ? Non ? Vous ne méritez pas que je vous parle ».
La semaine suivante : « Savez-vous de quoi je vais parler ? Oui ? Il n'est pas nécessaire que je vous en parle ».
La troisième semaine une partie des gens répondent oui et les autres non. « Que ceux qui savent le disent à ceux qui ne savent pas ».
Nasr Eddin, rentrant avec des vêtements sales, essaie de s'inviter à une fête ; on le chasse sans ménagement. Furieux il va chez lui mettre son plus beau manteau.
Cette fois on l'installe confortablement. Il se met à verser sur son manteau du couscous et du vin. « Je ne suis pas invité ; c'est mon manteau qui est invité ».
Nasr Eddin tournait autour d'un lampadaire ; il dit à son voisin qui se mit à l'aider qu'il avait perdu sa clé. Ils ne trouvent rien. « Es-tu sûr d'avoir perdu ta clef ici ? » « Je l'ai perdue dans l'autre rue mais ici il y a de la lumière ».
Une nuit, Nasruddin se décide à aller voler quelques légumes dans le jardin de son voisin. Ce n’est pas la première fois et celui-ci, arrivant à l’improviste, surprend le Hodja en flagrant délit.
– La honte sur toi, Nasruddin, ! Cette fois-ci, tu ne pourras pas prétendre que tu ne pénètre pas de nuit chez moi !
– Tu ne vois pas le vent qu’il fait ? Répond Nasruddin. C’est à cause de lui que je suis dans ton jardin : il m’a emporté, bien malgré moi, et m’a jeté ici.
– Mais pourtant tu déterrais bien un poireau, et à deux mains encore, quand je t’ai surpris, non ?
– O mon oncle, du calme ! Je me tiens à ce que je peux pour ne pas m’envoler.
– Mes ces légumes là dans ta musette, comment y sont-ils venus ?
– c’est justement la question à laquelle je réfléchissais au moment où tu es arrivé. Laisse-moi un peu le temps de trouver.
"Nasredin et la voie de la sagesse" conté par Kamel Zouaoui