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3,86

sur 4188 notes
Ce récit De Maupassant est celui qui m'a le plus bouleversée. Incontestablement, c'est un chef-d'oeuvre !

Tel un justicier masqué, l'auteur pourfend, avec toute la finesse et l'efficacité propres à son style, la vanité, l'hypocrisie et la fatuité de l'homme. Sa plume, plus acérée qu'un fleuret, égratigne habilement les "bonnes et honnêtes gens" qui, fuyant l'invasion prussienne, quittent Rouen dans la panique et s'entendent "en toute bienséance" à livrer l'agneau au loup...

Boule-de-Suif est une jeune femme qui exerce le plus vieux métier du monde. Ainsi surnommée en raison de son embonpoint, cette brave fille, simple, sans manières ni malice est déjà une victime de la société avant même d'être claquemurée dans une diligence avec une dizaine d'autres voyageurs. Tout la désigne pour le rôle de l'agneau.

Le Loup, c'est l'officier prussien, l'envahisseur, auquel Boule-de-Suif sera immolée par ses compagnons de voyage, de beaux loups eux-aussi : deux commerçants, deux bourgeois, deux nobles, deux religieuses et un démocrate.

Ce que ces onze protagonistes vont vivre le temps d'une escale à l'Auberge du Cygne est un tableau cynique criant de réalisme du comportement d'une société confrontée au péril et à l'insécurité, à la panique et à la défaite... Comme la nature réelle des individus se révèle crûment en de telles périodes !

L'homme est donc bien un loup pour l'homme...

Plus qu'une nouvelle, ce récit poignant aurait aussi bien pu être écrit par La Fontaine sous la forme d'une fable. Critique moralisatrice et réaliste de la nature humaine, il dénonce les apparences et oppose la "morale bourgeoise, religieuse et politique" hypocrite et individualiste à l'abnégation sans calcul de Boule-de-Suif, cette "fille perdue".

La bonté, la charité et le don de soi ne sont pas là où on les attend.
L'égoïsme, la cupidité et l'ingratitude ne sont pas là où ils devraient être.
Le Bien vient de l'être déshonoré et déshonorant ; le Mal vient des parangons d'exemplarité.

Un portrait cruel de notre société qui résonne hélas encore aujourd'hui comme un écho désespérément immuable et ô combien d'actualité !
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J'hésite à apporter une énième contribution pour cet ouvrage ; ouvrage d'art s'il en est.
Du Maupassant première époque, donc à mon sens, un peu plus romancier que nouvelliste, ce qui lui permet de développer un peu plus qu'à l'accoutumée ses si belles métaphores et effets stylistiques, qui n'ont l'air de rien à la lecture, mais qui sont justement la marque que le travail a tellement été bien fait qu'on ne se rend même plus compte qu'il y a eu un travail d'écriture, que ça coule, que c'est limpide, que c'est lumineux.
Boule-de-suif, pour ceux qui ne le sauraient pas, est l'histoire d'une prostituée au sortir de la guerre franco-prussienne de 1870, ou plus précisément l'histoire d'un événement impliquant une prostituée.
Mais en fait non, ce n'est pas l'histoire d'une prostituée, c'est l'histoire des autres, les bien-pensants, les propres sur eux, les honorables... et vous savez bien que Maupassant ne serait pas Maupassant si les "honnêtes gens" étaient vraiment honnêtes et s'ils brillaient particulièrement par leur morale...
Alors il ne vous reste plus qu'à monter dans la diligence avec les autres pour les regarder être des honnêtes gens.
L'une des premières nouvelles de Guy de Maupassant, assurément l'une des plus peaufinées et qui justifie pleinement la notoriété qu'elle assura à l'auteur, du moins c'est mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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La France a perdu la guerre contre la Prusse. Partout, c'est la débâcle et le Second Empire ne se relèvera pas. En Normandie comme ailleurs, les officiers allemands se sont installés dans les foyers français. « Il y avait […] quelque chose dans l'air, quelque chose de subtil et d'inconnu, une atmosphère étrangère intolérable, comme une odeur répandue, l'odeur de l'invasion. » (p. 19) C'est l'hiver à Rouen et une poignée d'habitants ont obtenu de l'officier allemand en charge de partir à Dieppe en diligence. C'est par une nuit froide que plusieurs bourgeois, deux religieuses et une prostituée partent en voyage. le trajet est long et froid. La faim se fait sentir, mais seule Boule de suif, la prostituée, a prévu des provisions. de bon coeur, elle partage avec les autres voyageurs qui font peu de manières quand il s'agit de se remplir le ventre à bon compte. « On ne pouvait manger les provisions de cette fille sans lui parler. Donc on causa, avec réserve d'abord, puis, comme elle se tenait fort bien, on s'abandonna davantage. » (p. 32)

Le voyage aurait pu être tout à fait charmant si la diligence n'avait pas fait une étape dans une auberge isolée. Il y réside un officier prussien qui refuse que le convoi reparte tant que Boule de suif ne se sera pas donnée à lui. Mais si la jeune femme mène une vie de débauche, elle n'en est pas moins patriote et abhorre de tout son être les ennemis qui ont renversé l'empereur. Impossible pour elle de céder au caprice de l'Allemand. Hélas, ses compagnons de voyage se moquent bien de sa pudeur de catin. « Puisque c'est son métier, à cette gueuse, de faire ça avec tous les hommes, je trouve qu'elle n'a pas le droit de refuser l'un plutôt que l'autre. » (p. 51) La belle Boule de suif doit faire fi de ses principes au nom de l'intérêt collectif, mais quand tout est consommé, les voyageurs de la diligence ne font montre d'aucune reconnaissance à l'égard de la prostituée.

Cruelle histoire que celle de Boule de suif. Alors qu'elle avait généreusement offert ses vivres, sa charité n'est pas reconnue et les bourgeois bien-pensants estiment qu'ils peuvent tout lui demander puisqu'elle leur est inférieure. Comme quoi, le rang social n'est pour rien dans la dignité et la vertu. Boule de suif fait partie d'un recueil, mais je revendique mon droit à ne lire que ce que je veux et je m'en suis tenue à cette nouvelle que j'ai vraiment appréciée.
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Ce livre pose la question complexe de la limite de la coopération avec l'ennemi.
Boule de Suif est une prostituée surnommée ainsi parce qu'un peu grasse.
Publiée en 1880, cette nouvelle se passe en Normandie, en 1870, alors que les Prussiens et Allemands envahissent la France…. Des Rouennais de la « bonne société », un républicain, deux bonnes soeurs, et Boule de Suif, autorisés par le général allemand à quitter Rouen, prennent une diligence pour rallier Le Havre qui résiste encore, en passant par Dieppe. Mais à l'étape de Tôtes, ils sont fraîchement accueillis par un officier prussien qui bloque leur voyage, car il veut une passe avec Boule de Suif qui refuse de « coopérer » avec l'ennemi !
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D'abord, ce livre est intéressant, car je n'ai jamais entendu de récit sur cette première guerre franco-allemande. En fait, ça ressemble plus au blitz-krieg d'Hitler qu'à la guerre de 14. Après la défaite de Sedan, les Allemands envahissent tout le nord de la France, et jusqu'à Rouen et Orléans ! Comme en 40, la France n'était pas préparée à cette attaque de Bismarck, attaque qui, je pense, a soudé les liens entre Prussiens et Princes allemands.
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Par ailleurs, Maupassant fait là une superbe critique de cette bonne société, ces bien-pensants de l'époque, nobles et riches bourgeois, qui utilisent le peuple, représenté par Boule de Suif, pour préserver leurs intérêts.
L'analyse de la psychologie de groupe est menée de main de maître ; au début, ces messieurs-dames trouvent révoltant qu'un Allemand demande les services d'une prostituée française, et approuvent le refus de Boule de Suif de céder au chantage.
Mais ils pensent à leur avenir s'ils sont bloqués à Tôtes jusqu'à l'évacuation de l'armée d'occupation, et, comme le dit Mme Loiseau, l'une des bourgeoises : « C'est son métier ! »
Alors, petit-à-petit, par des exemples historiques et par des petites phrases lancées sur les conséquences d'être bloqués à Tôtes, il font réfléchir Boule de Suif.
Va-t-elle céder ?
La grande Arletty disait, en 1945 : « Je suis française, mais mon cul est international ! »
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Cette nouvelle est, comme l'écrit Maupassant, « une aventure polissonne », menée par des « gredins honnêtes ». La fin du récit le montre bien. Au-delà du drame humain que représente l'hypocrisie dénoncée qui sonne juste, je me suis bien amusé à lire cette belle nouvelle : bravo Guy, et merci à Nastasia de m'avoir conseillé ce livre !
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Quelle magnifique nouvelle ! Une femme, le désir et le pouvoir d'un homme, les autres, spectateurs d'abord puis acteurs préoccupés par leur petit confort, leur petite personne. Avec un final d'un glaçant....

Et quelle description de l'humanité dans tout ce qu'elle peut avoir d'égoïsme, de bassesse, d'hypocrisie, d'ignominie , de monstruosité.... A part Boule de Suif, aucun personnage ne mérite le nom d'humain.
C'est acide, dur mais clairvoyant, tellement vrai.... en 1870 comme aujourd'hui.... Rien n'a vraiment changé....

Et quelle jolie langue ! C'est bien agréable aussi de se replonger dans les classiques pour prendre plaisir à ces belles tournures de phrases !
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Ce livre propose vingt et une nouvelles, à commencer par « Boule de suif » qui est un bijou qui nous raconte le voyage d'une « fille de joie » qui tente de rejoindre Rouen pour échapper à l'invasion prussienne, en compagnie de gens « bien comme il faut », notables, bourgeois, catholiques, sans oublier deux bonnes soeurs accrochées à leurs chapelets.

C'est une critique féroce de la bourgeoisie bienpensante de l'époque (mais les choses ont-elles changé ?) qui se permet de porter des jugements à l'emporte-pièces, sur le bien le mal, l'hypocrisie, le mépris vis-à-vis de cette femme qu'on envoie à l'abattoir, pour pouvoir continuer la route.

On regarde avec ironie et condescendance sa surcharge pondérale, mais on n'a plus de scrupules quand il s'agit de partager ses provisions au cours du chemin, car elle avait été plus prévoyante qu'eux.

On fait pression sur elle pour qu'elle partage le lit de l'officier prussien qui prend le petit groupe en otage, parce qu'après tout c'est son métier, alors qu'elle-même refuse de « pactiser avec l'ennemi ». Ce sont les mêmes qui la condamnent et la traitent par le mépris ensuite, sans aucune reconnaissance pour le sacrifice qu'elle a accompli.

Parmi les autres nouvelles, j'ai bien aimé : « La moustache », accessoire érotique indispensable et irrésistible pour Jeanne, « le lit 29 » où Irma, contaminée par les Prussiens qui ont abusé d'elles décide de ne pas se soigner pour contaminer un maximum d'officiers ennemis.

« Une vendetta » nous raconte la vengeance diabolique et extraordinaire d'une mère contre celui qui a tué son fils unique.

Autre nouvelle intéressante : « La chevelure » dans laquelle Maupassant trace un bon portrait du fétichisme et de l'obsession qui conduisent à la folie.

L'auteur nous propose une réflexion sur la mort, avec une référence à Schopenhauer et un hommage à la lecture au passage, dans une très courte nouvelle « Auprès d'un mort ».

La magie opère toujours, j'aime tellement cette écriture !!! c'est un des rares auteurs dont j'ai les oeuvres entières dans la Pléiade !!! Avec « Les fables » de la Fontaine et depuis Noël dernier, Zweig… et que je relis encore et encore.

J'ai vu toutes les adaptations télévisées des nouvellesDe Maupassant, et, moi qui trouve que c'était toujours mieux avant, j'ai beaucoup aimé l'adaptation TV avec Marie-Lou Berry dans le rôle de Boule de Suif. Ces nouvelles n'ont pas pris une ride!

Maupassant fait partie de mon tiercé parmi les auteurs français du XIXe siècle, avec Balzac et Zola, et Stendhal n'est pas loin, tiercé qui, selon les époques de ma vie, a été dans l'ordre ou le désordre !!!

Challenge XIXe siècle
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Encore une nouvelle De Maupassant que je rajoute à mes livres lus. En effet, cette nouvelle fut une agréable lecture qui ne peut qu'éveiller indignation et réflexion chez son lecteur. On reconnait bien les principaux défauts des Hommes, et ce ne sont pas les moindres : l'hypocrisie, abus de faiblesses, lâcheté ... Ce sont en effet ces défauts en particulier qui domine cette oeuvre et surtout ce personnage ! Une prostituée nommée "Boule de Suif", abusée. L'écriture de Maupassant est fluide et limpide comme toujours ce qui renforce l'attention du lecteur.
En 1870, la France a perdu contre la Prusse, c'est donc dans ces circonstances que l'on retrouve les fameux défauts déjà énoncés précédemment.
On comprend donc, pourquoi cette nouvelle assura la notoriété de son auteur, c'est une évidence.
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« Boule de suif », en fait un recueil de douze « nouvelles de guerre »… et parmi elles la nouvelle éponyme ; probablement une des plus célèbre de l'auteur, et qui lui apporta le succès à sa parution en 1880, dans « Les soirées de Médan ». C'est sa première nouvelle.

C'est la panique, à Rouen, la débandade (oui, bon, elle est facile), même… Nous sommes à l'hiver 1870-1871 et la ville est occupée par les Prussiens. Il faut fuir ! Aussi, s'entassent dans une diligence à destination de Dieppe, une dizaine de « braves gens » : un couple de commerçants, un couple de bourgeois, un couple de nobles, deux religieuses, un démocrate ; en fait neuf… et Boule de suif, ainsi dénommée à cause de son embonpoint.
Boule de suif qui partagera son repas avec les autres moins prévoyants devra, à l'arrêt à l'auberge, faire face à un odieux chantage de la part d'un officier Prussien installé dans la place. On imagine sans peine lequel quand on sait que la belle pratique le plus vieux métier du monde… Elle refuse de céder son corps à l'ennemi, même si ce sacrifice permettrait à la diligence de repartir…

Une nouvelle d'une cinquantaine pages. C'est court me direz-vous. Oui, mais en l'occurrence, sous la plume efficace de Guy de Maupassant, c'est suffisant pour décrire par le menu la cupidité, l'égocentrisme et surtout la bêtise et la bassesse de ces « braves gens » – certes plongés dans une situation qui les dépasse – dans leur relation avec cette « fille perdue »… l'humanité à de ces travers inexcusables que l'adversité ne fait que dévoiler un peu plus…
Ma nouvelle préférée de l'auteur, sans doute…

Quant aux autres nouvelles de ce petit recueil, on alterne de manière inégale la longueur et l'intérêt… A lire tout de même si, comme moi, vous êtes amateurs de cette belle prose de la fin du XIX ème siècle.

Pour mémoire : « Mademoiselle Fifi », libertinage et prostitution, « Deux amis », une partie de pêche qui tourne mal, « Saint-Antoine », un drame de la boisson aux conséquences imprévisibles, « L'aventure de Walter Schnaffs », ou celle d'un soldat pacifiste, « le père Milon », la vengeance et d'un père et d'un fils, « Tombouctou », une rencontre fortuite et l'évocation des souvenirs de deux soldats, « Un duel », loufoque, le duel, « La mère Sauvage », ou l'histoire d'une famille, « L'horrible », où le Général G. explique la différence entre l'émouvant et l'horrible,« le lit 29 » où le militaire ne sort pas grandi, et « Mohammed-Fripouille » : Alger, en terrasse, une conversation sous les étoiles.

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C'est un recueil de nouvelles fortes en émotions qui présente des détails colorés, horribles ou savoureux sur la guerre de 1870 en France.

Maupassant a vécu cette guerre, à 20 ans. Affecté à l'intendance, il n'a peut-être pas vu de combats mais, peu après l'armistice, il a collecté des faits divers de cette guerre dont il veut "insulter la mémoire".

Je ne sais laquelle ressortir du lot car elles ont toutes un point d'orgue, un temps de réflexion à l'issu duquel il faut laisser une sorte de digestion se faire pour apprécier la suivante. Cette réflexion porte souvent sur l'intégrité souillée par la guerre.

Flaubert a conseillé Maupassant au moins sur "Boule de suif", quand les génies se rencontrent...

Et quel style!
"Paris était bloqué, affamé et râlant. Les moineaux se faisaient bien rares sur les toits, et les égoûts se dépeuplaient. On mangeait n'importe quoi."
En trois phrases, le décor est planté et l'histoire des deux amis peut commencer.

Et c'est comme ça, splendide, à chaque histoire.












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PEPITE, PEPITE
Cette nouvelle qualifiée de chef d'oeuvre par Flaubert fut publiée en avril 1880.La guerre de 1870 et la défaîte de la France face à la Prusse et à ses alliés étaient encore présentes dans toutes les mémoires.

1870 un matin de décembre, une
diligence quitte la ville de Rouen. Dans cette diligence , en quelque sorte un huis-clos, un échantillonage d'une société provinciale que Maupassant connait très bien. Vous trouvez donc le Comte et la Comtesse de Bréville, Mr et Mme Carré-Lamadon riche négociant "posé dans le coton" et Mr et Mme Loiseau , négociant en vins réputé pour sa filouterie .Bien sûr comme il se doit l'Eglise est représentée par 2 religieuses.On y trouve aussi un démocrate Cornudet et une fort plaisante personne aux formes avantageuses femme galante de son état , j'ai nommé Boule de Suif.
Direction le Havre via Dieppe; Rouen et sa région sont occupés .Leur voyage va durer plus longtemps que prévu suite à une halte prolongée à Tôtes.Quelques jours à passer ensemble...
.Décidement l'homme est son propre prédateur et le monde d'hier ressemble comme deux gouttes d'eau à celui d'aujourd'hui.
Maupassant dresse ici un tableau impitoyable de ce petit monde suffisant et méprisable .Son écriture brève, incisive , tranchante, donne un rythme magique à cette grande nouvelle .Quel travail cela a t'il du demander en amont !! le résultat est là magique.
A noter dans ce recueil 19 nouvelles plus ou moins connues , ma préférence va à La Moustache pour son côté canaille bon chic bon genre

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