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Critique de djdri25


Dans la nouvelle intitulée -Une partie de campagne- C'est par un beau et bon dimanche d'été que la famille Dufour s'en va allègrement batifoler à la campagne.
Au sortir de Paris, ces citadins s'attendrissent sur les perspectives qu'offre Dame Nature et c'est avec force descriptions de cette beauté et les émois qu'elle produit que Maupassant s'attarde, tout en soulignant plus loin certaines laideurs de cette campagne tant convoitée.
Ils font une halte dans une auberge bucolique, en bord de Seine dont la devanture offre une flopée de victuailles et vins alléchants.
Madame Dufour est une femme bien portante, ses chairs mouvantes sont pour le narrateur « de la gelée en plat » Par contraste, la belle et sensuelle jeune fille, joliment décrite par l'auteur inspire le désir et l'amour.
Le garçon aux cheveux jaunes qui les accompagne s'extasie avec tous sur des yoles qui peuvent les embarquer vers des destinations rêvées… Après un bref coup d'oeil, les propriétaires des embarcations, deux jeunes hommes beaux et vigoureux repérant la mère et la fille les invitent en un clin d'oeil à les rejoindre. La mère pas folle entame la conversation avec l'un d'eux en un rien de temps.
La température monte, les esprits déjà bien échauffés se troublent,sous le coup de la chaleur, les corps se libèrent de certains effets gênants. La mère et la fille sont chacune invitées par les deux hommes pour une balade en yole sur la rivière.
La suite nous emporte dans un tourbillon coquin, métaphorique, lyrique, sensuel et poétique du désir brûlant, du plaisir et de l'amour physique, "un oiseau Lyre", le rossignol, accompagne le chant d'amour.
Bah ma foi, ce ne fut qu'une partie de campagne ! Et les maris sont bain Marie !
La chute nous montre comment la dure réalité et les conventions bourgeoises reprennent leurs droits, et Toc, on reconnait bien là Maupassant !




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