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Chroniques de San Francisco tome 2 sur 9

Pascal Loubet (Traducteur)
EAN : 9782264029966
378 pages
10-18 (02/03/2000)
4.07/5   1360 notes
Résumé :
Au fil des années 80 et de six volumes, les Chroniques ont connu, aux États-Unis, un succès croissant, critique autant que public bien au-delà de San Francisco et d'un lectorat gay, Maupin a peu à peu conquis une audience internationale qui, pas plus que ses personnages, ne se renferme dans un quelconque ghetto.
La qualité littéraire y est pour beaucoup : les saynètes qui constituent la trame du récit sont certes tissées de dialogues, mais la justesse parfait... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
4,07

sur 1360 notes
Ami lecteur, en ces temps d'incertitudes sécuritaires, météorologiques, ferroviaires et sportives (eh oui, à Bruxelles le niveau d'alerte terroriste est toujours à 3 sur 4, l'orage et le déluge au moment où j'écris se déchaînent depuis plus de 45 minutes – heureusement j'habite au 6ème, les trains sont régulièrement en grève depuis 2 semaines, et tout le monde se demande si les Diables Rouges vont passer le 1er tour de qualif à l'Euro de football), j'espère que tu ne m'en voudras pas de perdre mon temps (et le tien) en futilités rédactionnelles (éclairs dans le ciel). En ces temps d'incertitudes en tous genres, disais-je, il est réconfortant (coups de tonnerre) de savoir qu'on pourra toujours se réfugier dans certaines valeurs littérairement sûres comme on plongerait dans un abri anti-atomique (grêlons sur mes vitres lavées il y a à peine trois jours). Je veux parler des Chroniques de San Francisco, dont la lecture garantit l'évasion instantanée (sirènes de pompiers) et l'éloignement au moins provisoire de tout ce qui a pu fonctionner de travers depuis la sonnerie du réveil (une ambulance, maintenant). Bref, prélassons-nous et délectons-nous de l'ambiance impayable de ces Chroniques saison 2, avec d'autant plus de plaisir (la drache devient crachin) que cette fois-ci, plus besoin de faire laborieusement connaissance avec la panoplie de personnages. Pour ceux qui en auraient besoin, l'auteur se charge d'ailleurs, l'air de rien, de resituer le contexte dans les premiers chapitres (la gamine de l'appart au-dessus joue « Titanic » au piano !?). 
Au programme : pendant que Mary Ann tombe amoureuse de Burke, amnésique et allergique aux roses rouges, et se lance avec lui dans une enquête à rebondissements pour résoudre cette énigme, Mona se retrouve emberlificotée dans ses histoires de famille, DeDe et Beauchamp nous jouent un remake des « Feux de l'amour », Michael tombe amoureux (éclair velléitaire ?) puis gravement malade (coup de tonnerre buté), et Mme Madrigal révèle ses secrets. 
Et donc, ça se dévore en quelques heures, tant c'est captivant et agréable à lire. Les aventures des uns et des autres se croisent et parfois se recoupent, à un rythme soutenu, renforcé par l'alternance des très brefs chapitres, procédé qui permet d'entretenir le suspense et d'encore augmenter l'envie de lire (la pluie s'arrête?). Un cercle vertueux pour le lecteur, dans lequel les joies et les drames se succèdent, où les situations sont tour à tour drôles, émouvantes, loufoques, rocambolesques ou improbables (oui, la pluie s'arrête). La pluie s'arrête alors au figuré aussi, et si à Bruxelles le soleil n'est pas encore revenu pour fabriquer un arc-en-ciel avec ce qu'il reste de gouttes en suspension dans l'atmosphère, il y a encore quelques saisons de « Chroniques » pour nous emporter dans l'univers haut en couleurs des pensionnaires du 28, Barbary Lane.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Suite des « Chroniques de San Francisco », l'écriture de l'auteur acquiert une maturité qui lui permet d'atteindre les sommets de l'humour. On y retrouve ses personnages peu orthodoxes dont les manies et leurs originalités les conduisent dans des situations pour le moins burlesques et plus qu'inattendues.
Mary Ann Singleton, secrétaire dévouée dans l'agence de communications Halcyon, propose à son ami Michael « Mouse » Tolliver, gagnant du concours de danse en slip, de l'accompagner pour une croisière sur rien de moins que le Pacific Princess, le célèbre bateau de la série « la croisière s'amuse ». Ce sera l'occasion pour les deux célibataires de trouver l'amour. de son côté, Mona Ramsey décide de « fuguer » de l'immeuble de madame Madrigal pour se retrouver standardiste dans un bordel, le Blue Moon Lodge, dirigé par Mother Mucca, une sympathique et autoritaire octogénaire. Jusque là tout va bien, mais ce serait sans compter avec l'ingénieuse loufoquerie d'Armistead Maupin qui emmène son lecteur loin dans le délirium tremens de cette ménagerie carnavalesque. Il y a une multitude de surprises, rebondissements et du suspens.
Ce petit chef d'oeuvre de littérature américaine est une pure émanation de la beat génération. Il est certainement le produit d'une consommation sans modération de joints, et des trois feuilles s'il vous plait !
La lecture est jubilatoire. C'est vraiment un bon moment que l'on passe avec ces personnages pittoresques et attachants. C'est à découvrir absolument. Ce tome 2 est encore meilleur que le précédent.
Traduction de Pascal Loubet.
Editions Passage du Marais, 10/18, 378 pages.
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Et un deuxième tome avalé vitesse grand V !
Inutile de vous préciser que je suis tomber sous le charme de l'écriture de Maupin.
Les histoires des habitants du 28 Barbary Lane sont passionnantes. Il faut dire que l'introduction du personnage de Burke offre une intrigue semi-policière au roman. Nous suivrons également Mona prise dans la tourmente de ses histoires de famille. Brian tentera de découvrir ce qu'est l'Amour, alors que DeDe et Beauchamp n'en ont qu'un lointain souvenir.
Les deux autres intrigues principales sont reliés aux personnages emblématiques d'Anna Madrigal et de Michael Tolliver. Véritables piliers de l'immeuble mais également de l'oeuvre, leurs histoires sont touchantes à plusieurs égards.
Très pertinent dans ses écrits, Maupin nous fait toucher du doigt une réalité que l'on a tendance à oublier aujourd'hui : les difficultés des homosexuels dans la société des années 70.
Le rythme de ce tome est soutenu, cela est encore renforcé par l'alternance des très brefs chapitres. Les moments de joie et de tristesse se succèdent les uns aux autres, un peu comme dans la vraie vie -cotillons et annonces funèbres - l'ensemble ne tombe pas dans la facilité ni dans la mièvrerie.
Débridé, farfelu mais à l'écriture toujours juste, ce deuxième tome des Chroniques est une réussite et il nous tarde de découvrir le troisième volet.
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J'ai découvert ce roman dans une boite à livre. C'est pour cela que j'ai commencé par l'épisode 2.

J'ai beaucoup aimé les histoires, l'humour grinçant, et les personnages.

Le seul « hic » c'est qu'il y a 9 tomes…
Je pense que je continuerai la série, mais je ne suis pas sûr de la lire dans l'ordre… Tout dépendra de mes trouvailles et de mes futurs achats…
Et puis, lire dans un ordre inversé ne doit pas être gênant, vu la conception de l'ouvrage. (la structure du récit est basé sur des dialogues)
Un bon moment de dépaysement…

Bonne lecture !
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Après avoir lu et adoré le premier tome des Chroniques de San Francisco, je continue ma découverte de cette série avec un second tome tout aussi savoureux.

Après le final du premier tome, Mary Ann reste plutôt traumatisée et broies du noir. Une opportunité se présente de partir en croisière au Mexique et, c'est donc, sans hésiter et dans l'objectif de passer à autre chose, qu'elle propose à Michael (plutôt déprimé lui aussi) de partager ce voyage. Sur le bateau, Mary Ann fera la connaissance de Burke Andrew, jeune homme amnésique et qui a une phobie étrange pour les roses et les passerelles avec qui elle commencera une amourette (de vacance seulement ?). du côté des autres personnages, Brian commencera à entrevoir une possible relation amoureuse avec une mystérieuse dame de l'immeuble d'en face, Mona découvrira des secrets de famille, madame Madrigal se dévoilera énormément et notre cher Dede mettra au monde des jumeaux.

Dans ce deuxième roman, Armistead Maupin nous prouvera encore son talent d'écrivain. En nous distillant encore une fois énormément de touches d'humour savoureuses, Armistead Maupin n'en laissera pas moins de côté les révélations dramatiques et les rebondissements tragiques. J'avoue avoir été énormément touché par les personnages et leurs révélations et ce, à plusieurs passages. Les 380 pages défilent à une vitesse folle et il n'est pas rare de passer du rire aux larmes en seulement deux ou trois pages.

Monsieur Maupin, vous parlez beaucoup de drogues dans votre roman, votre série est devenue la mienne.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
- Tanya faisait quelque chose de spécial avec ces crochets? s'enquit-elle.
Bobbi gloussa, comme si Mona était une petite nouvelle qui ne connaissait rien à rien :
- C'était pour accrocher la balançoire.
" Est-ce que je dois lui demander pour quoi faire ? songea Mona. Oui. Je suis réceptionniste dans un bordel. Je suis censée savoir à quoi servent les balançoires. "
- La balançoire lui servait pour ses... prestations?
- Oui, acquiesça Bobbi. Pour la douche. Elle était très réputée pour ça.
- C'est-à-dire ?... Je ne comprends pas.
- Oh, ce que tu es bête ! minauda Bobbi. Elle leur faisait pipi dessus du haut de la balançoire.
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Après un tri minutieux, les invités potentiels étaient divisés en quatre classes :
- la classe A ;
- la classe B ;
- la classe A-Gay ;
- la classe B-Gay.

Les gens de la classe A pouvaient parler d’art, de politique, et des murs recouverts de daim de la chambre à coucher du maître de maison.
Ceux de la classe B pouvaient parler d’art, de politique, des murs recouverts de daim de la chambre à coucher du maître de maison et des gens de la classe A.
Les A-Gays pouvaient parler de ceux qui sniffaient de la coke dans les toilettes.
Les B-Gays, à fonction principalement décorative, n’étaient pas censés parler.
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- Ne m’oblige pas à analyser. Quand j’analyse les choses, elles… cessent d’exister, dit-il en se tournant et en la regardant droit dans les yeux. Tu voix ce que je veux dire ?
Elle hocha tristement la tête.
- Hélas, oui.
- On dirait qu’à chaque fois que je commence quelque chose avec quelqu’un de nouveau… Je ne sais pas… Je vois le début et la fin en même temps. Je sais que ça va finir. Je serais capable de jouer les scènes les yeux fermés. Mais cette fois… Eh bien, je ne veux pas connaître la fin. Pas tout de suite, en tout cas.
- Peut être qu’il n’y aura pas de fin.
Il lui sourit gentiment :
- Tout a une fin, Babycakes.
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Les chrétiens sont les seuls au monde qui s'agenouillent devant un instrument de torture, dit Michael en haussant les épaules. Si Jésus avait été martyrisé à notre époque, je suis sûr qu'on aurait tous des petites chaises électriques autour du cou.
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- Bon, fit Mary Ann. Alors, il en est ?
- Comment tu veux que je le sache ? Depuis 56 au moins les pédés ne se grattent plus l'intérieur de la main pour se reconnaître !
- Il est sexy, non ?
- Faut aimer les grosses cuisses, dit Michael en haussant les épaules.
- Je crois que je lui plais, Mouse, soupira Mary Ann en contemplant la mer. Aide moi à trouver ce qui cloche chez lui.
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Vidéo de Armistead Maupin
Qu'y-a-t-il de plus fort que la littérature pour raconter ce qui fait l'essence de nos vies ? Pour l'écrivain, aucune existence n'est ordinaire et tous les éclats du réel qui nous atteignent, chaque événement, toutes les émotions, forment une inestimable matière première pour l'écriture. Mais l'acte d'écrire n'est-il pas, en lui-même et au-delà des thèmes qu'il aborde, le grand sujet de la littérature ? Qu'il s'agisse de raconter la vie des autres ou la sienne, c'est la manière qu'on aura choisie pour l'écrire – le style, le ton – qui fera l'oeuvre. Choisir d'écrire pour dire n'est jamais un acte anodin. Armistead Maupin et Natasha Trethewey
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