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sur 861 notes
Un p'tit coup de froid, un p'tit coup de blues, on passe à l'heure d'hiver, y a moins de lumière dans les chaumières, des citrouilles et des chrysanthèmes partout, ça y est, l'automne est là ? C'est donc le bon moment pour se replonger dans les inénarrables chroniques de San Francisco et y retrouver quelques couleurs.
Episode 5, nos amis s'installent dans la trentaine et dans une vie un peu plus rangée. Brian et Mary Ann habitent désormais un chic appartement dans une chic tour avec leur fillette adoptive. Mary Ann est devenue une vedette du petit écran et anime un talk-show quotidien. Accaparée par sa carrière, elle néglige un peu les siens, et n'aura d'ailleurs qu'un rôle mineur dans ce volume. Brian se (com)plaît dans son rôle d'homme au foyer, mais finit par se rendre compte qu'il a besoin de changer d'air. Ce qui tombe bien, puisque Michael part quelques jours au vert avec un potentiel futur prince charmant, et accepte d'emmener Brian qui, en réalité, est carrément déprimé. On est décidément fort peu à San Francisco dans cet épisode, puisque DeDe Halcyon, sa compagne et ses enfants s'en vont déconnecter de la ville pour camper au fond des bois à Wimminwood, un festival exclusivement réservé aux femmes. Au même moment, Booter, le beau-père de DeDe, s'offre une pause au Grove, un club masculin select pour WASP, situé au fond des mêmes bois, à quelques kilomètres de Wimminwood. Si on vous dit que le chalet de Michael et ses amis n'en est pas très loin non plus, et que dans les parages se trouve également Wren, célèbre mannequin « grandes tailles » et croqueuse d'hommes dont les charmes ont été « loués » par Booter, vous vous imaginez bien que ce petit monde va forcément se rencontrer à un moment donné, et déclencher une série de péripéties rocambolesques. Et Madame Madrigal, dans tout ça ? Elle cultive toujours discrètement son cannabis, prend le thé et le soleil sur sa terrasse, et projette de s'enchaîner à l'escalier en bois de la rue, la mairie de la Ville ayant décidé de remplacer les marches branlantes par du béton. Mary Ann pourrait peut-être en parler dans son émission ?
Années 80, le sida, Reagan, l'époque n'est plus à la libération des moeurs et à la jouissance débridée de la décennie précédente. L'innocence est perdue, les gays (et les autres) sont devenus prudents, voire paranos, le virus fait des ravages. Malgré (ou à cause) de la morosité ambiante, chacun cherche, non pas son chat (Boris va bien, merci pour lui), mais le bonheur, la sécurité affective, l'amour si possible. Qu'on se rassure, ce n'est pas parce que les temps changent que les Chroniques perdent ce qui a fait leur charme : dialogues incisifs, courts chapitres, humour vache jamais méchant, chassé-croisé de personnages, récit dynamique, tendresse et rebondissements improbables, ces ingrédients restent à portée de lecture même s'ils se combinent avec un certain repli sur soi et une sorte de « retour à la nature ». La bonne nouvelle, c'est qu'il y en a encore. La suite au prochain épisode.
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Trouvé dans une boîte à livres, la 4ème de couverture m'a interpellée car j'avais regardé la nouvelle adaptation en mini-série des Chroniques de San Francisco, qui m'avait beaucoup plu.

«  Les amis sont la famille que nous choisissons », cette petite phrase résume un peu les liens étroits qui unissent les habitants de Barbary Lane.

La recherche de l'amour, les relations de couple et l'infidélité, la recherche de reconnaissance dans le monde du travail, la politique américaine, tous ces sujets reviennent constamment dans cette saga qu'Armistead Maupin s'applique à entretenir avec talent et qui a conquis des millions de lecteurs.

Est-ce ce langage assez universel qui nous touche intérieurement indépendamment de notre histoire personnelle?

Ce 5ème tome reprend l'histoire de quelques personnages phares et en introduit des nouveaux dans une atmosphère qui regorge des thématiques  propres aux années 1980: l'apparition du sida dans les milieux homosexuels, l'attachement des habitants à leur communauté de Barbary Lane et les diktats du culte du corps

Une petite aventure cocasse mais tout à fait improbable vient pimenter le récit, impliquant plusieurs personnages dans des péripéties digne des sitcoms genre « Desperate housewives »

Entre deux joints de bienvenue Mme Madrigal, la logeuse, personnage pas très développé dans ce tome, voit tout et comprend tout et prend soin de ses "chats errants" à sa façon bien particulière.

Une comédie humaniste irrésistible.

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Chroniques de San Francisco : cinquième tome.
Moteur, action, ça tourne !
Nous avions quitté le 28, Barbary Lane en pleine crise. Brian et Mary Ann au bord de la rupture, virent l'arrivée de la petite Shawna, fille posthume de Connie.
Nous retrouvons nos deux héros avec leur petite fille habitants désormais la tour Summit. La désormais populaire et très ambitieuse chroniqueuse télévisuelle avait besoin de montrer sa réussite. En attendant, Brian fera les frais de ses infidélités passés, alors que nous suivrons Mouse se débattre avec sa vie sentimentale. Parallèlement à ces intrigues « classiques », Amistead Maupin nous divertira avec une intrigue policière sous forme d'enlèvement.
Savoureux et caustique, ce tome tient toutes ses promesses. L'auteur continue sur sa lancée avec talent.
Vaudeville somptueux, l'humour clinquant, les farces, les vacheries sont sublimés par un rythme entraînant et des dialogues courts qui nous feraient presque dire : « à quand l'adaptation théâtrale ? »
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Toujours un plaisir de retrouver des personnages que l'on aime : Madame Madrigal, Brian, Michael, Mary Ann et tous les autres... Nous sommes avec ce tome en 1985 et l'on continu a suivre leur vie chamboulé par le sida.
De plus, la plume d'Armistead Maupin est toujours aussi drôle et captivante.
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Tu peux trouver ça un peu midinette, mais je boulotte la série avec délectation. J'aime j'aime j'aime. Sans doute que les circonstances du moment font que j'accroche à tous ces personnages dignes de sit-com. J'aime j'aime j'aime. J'aime la légèreté avec laquelle le grave est traité, j'aime la loufoquerie, j'aime qu'on se batte pour conserver des marches en bois, j'aime un peu moins quelques unes des aventures rocambolesques trop caricaturales, mais j'aime me laisser transporter de l'autre côté de l'Atlantique.
Sans avoir le mal de mer.
Du bonheur.
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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Bon, Bon Bon,
Plus d'un an voire deux depuis que j'ai refermé le tome 4 des aventures délirantes des personnages d'Amistead Maupin.
j'avais arrêté parce que je m'en laissais au bout de 4 tomes d'affilée, le suspens était moindre de lire le suivant.

j'étais heureuse de retrouver Mary Ann et Brian heureux parents, retrouver Michael aussi...
Les nouveaux personnages m'ont moins plus et j'ai peiné a le terminer.

l'intrigue de l'enlèvement est chouette, il y a de jolies surprises.

Mais cela n'a pas suffit à me tenter de lire le 6ème tome...

En lisant les critiques, les fans de la 1ière heure ne sont pas déçus!
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C'est toujours un plaisir de retrouver les personnages hauts en couleur de Barbary Lane. Ce n'est peut etre pas de la grande littérature mais j'avoue que c'est une série efficace : quand on passe par des périodes où on n'a pas trop la tête à se plonger dans de grands textes, c'est distrayant, agréable, drôle.
D'ailleurs, je ne lis pas ces Chroniques de San Francisco dès que je les achète, je les garde dans ma bibliothèque pour ces moments où la concentration n'est pas au rendez-vous. Bonne thérapie.
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Avec ce cinquième tome Maupin retrouve la drôlerie et le mordant des trois premiers tomes.
Cette fois, il propose une satyre très pertinente de la société américaine des années 80 et des débuts du communautarisme.
Le rythme est enlevé et les nouveaux personnages hauts en couleurs !
C'est sans aucun doute, l'un des tomes les plus drôles de la série.
Maupin arrive à nouveau à nous surprendre et à nous embarquer dans des aventures improbables...
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D'un bord à l'autre
Armistead MAUPIN

Mary Ann et Brian sont les heureux parents de Shawna, bébé cadeau de feu leur amie Connie.
Michaël maintenant séropositif apprend que Brian craint de l'être aussi puisqu'il trompe sa femme avec une femme séropositive.
D'or et DeDe vont passer quelques jours dans une « communauté » pour femmes.
Où se retrouvera « capturé » Booter le beau-père de DeDe.
Pendant que Michaël, Brian et Thack le nouveau venu vont passer un week-end entre mecs... ou presque !

Un tome intéressant et qui se lit bien mais les histoires de camps mâles et femelles ne m'ont pas emballée.


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Aussitôt après le quatrième tome, vent en poupe, j'ai enchaîné avec une nouvelle saison à Barbary Lane. Après les évènements de « Babycakes », Brian et Mary Ann sont devenus parents, cette dernière présente sa propre émission et incarne désormais une célébrité locale. D'or et DeDe reviennent sur le devant de la scène et s'offrent une excursion familiale dans un camp lesbien et féministe. Et après la mort de Jon, fauché par le Sida, le fléau frappe encore, en la personne de Michael cette fois.

Ne pas l'évoquer est impossible. Et Armistead Maupin en parle avec autant de gravité que le sujet l'exige à travers notamment les annonces successives de personnages séropositifs, le stress et la peur suscités par l'attente d'un résultat et l'incertitude relative à cette nouvelle maladie. Mais il l'aborde également avec la légèreté propre aux Chroniques de San Francisco comme avec les « jack off parties », un des moyens d'adapter la sexualité à l'épidémie.

Un tome qui n'oublie pas les péripéties et surtout d'entremêler les destins, de croiser les personnages dans des situations plus ou moins inattendues et cocasses.
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