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Milady de Winter - BD (Maupré) tome 1 sur 3
EAN : 9782359101102
160 pages
Ankama Editions (28/10/2010)
3.81/5   91 notes
Résumé :
Tous contre une... Une contre tous !

Dans la France du XVIIe siècle, une femme à la beauté sans pareille s’aventure malgré elle dans un complot politique qui la dépasse. Corrompue par la trahison et les faux-semblants, elle va devenir l’une des plus redoutables espionnes de son époque, maniant aussi bien la cape dissimulatrice que l’épée meurtrière. Ballotée par les machinations, les duels épiques et les amours fatals, elle devra user de tout son cour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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L'idée de départ me semblait plutôt bonne : aborder le personnage de Milady du point de vue de l'intéressée, plutôt que de celle de d'Artagnan ou d'Athos, dont on apprend, dans Les trois mousquetaires, qu'il s'est conduit avec elle comme le pire des psychopathes. Car le moins qu'on puisse dire, c'est que Dumas ne rend guère justice à cette femme d'exception. le récit d'Agnès Maupré débute donc au moment où Athos et Milady se séparent, c'est-à-dire au moment précis où elle se retrouve pendue à un arbre par les bons soins de son mari.

On pouvait donc s'attendre à une plongée plus ou moins cauchemardesque dans la vie et la psyché d'une femme que la vie n'a pas épargnée. Malheureusement, l'approche psychologique du personnage est réduit à quia. Si sa rencontre avec Winter se solde par un drame qui trouve son origine dans le traumatisme consécutif à son mariage avec Athos, cet épisode, pourtant central dans l'avenir de Milady, n'est guère qu'esquissé. Pire, Agnès Maupré a commis une énorme bourde : Milady refuse que son nouveau mari, Winter, la voie nue - et pour cause, puisque son dernier époux, Athos, l'a pendue après après avoir découvert une fleur de lys, marque d'infamie, sur son bras. Or, lorsque Winter entre dans sa chambre et la découvre , lui faisant face, entièrement déshabillée et les bras nus bien en évidence, la fleur de lys en question devrait sauter aux yeux du mari et du lecteur. Or Agnès Maupré a tout simplement oublié de la dessiner... C'est un peu gros.

Pas de lecture psychologique du personnage, donc - à tel point qu'on comprend mal pourquoi la vengeance qu'elle médite à propos d'Athos disparaît complètement de ses préoccupations. Quant à ses talents d'espionne, apparemment exceptionnels, on se demande un peu d'où elle les tient. le rythme n'y est pas non plus, l'histoire s'étiole et se révèle assez ennuyeuse. Pire, Agnès Maupré méconnaît les codes de la bande dessinée. Aucune maîtrise du processus de narration: le récit est tout d'abord censé tenir du point de vue de Milady, mais très vite, on change de point de vue, sans comprendre à quel type de narration on a affaire : plusieurs narrateurs ? Visiblement, non. Narrateur omniscient ? Non plus, étant donné que c'est Milady la narratrice de départ. Bref, ça part dans tous les sens et ça sent le manque de connaissance du medium. le pire étant une des premières pages, où l'auteur cherche à casser l'habituelle mise en page de la planche : on voit Milady essayer de s'extirper de la corde qui l'étrangle et retomber, dans le dessin suivant, sur un arbre. On pense donc en toute logique qu'elle s'est libérée. En fait, il s'agit toujours du même arbre, où elle est toujours accrochée... (pas facile à expliquer, le mieux est de voir la planche !) La tentative d'Agnès Maupré de donner dans l'original se solde donc par un manque de lisibilité totale de la planche pour le lecteur. Ben oui, tout le monde ne possède pas les dons de Fred ou de Winsor McCay...

Bref, un scénario assez peu fourni, un personnage principal tout aussi peu fouillé, un manque de maîtrise des codes de la BD, un grossier oubli dans une scène capitale, toutes choses auxquelles on peut ajouter un dessin assez girly, peu original (mais pas désagréable) qui n'apporte rien à l'ensemble : ça sent le bâclé, tout ça.
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Agnès Maupré revisite avec ces deux tomes parus chez Ankama l'oeuvre d'Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires. Mais ce n'est pas sur D'Artagnan et ses trois compagnons qu'elle fixe son regard, mais sur leur terrible et mortelle ennemie, Milady de Winter. Les 134 pages du tome 1 retrace la vie de la belle Anglaise depuis sa pendaison par son époux, le comte de la Fère (alias Athos) jusqu'à sa déclaration de guerre à D'Artagnan qui, par la ruse, s'est introduit dans son lit et a « mis à nu un secret dangereux » : Milady est marquée d'une fleur de lys. le second tome, fort de ses 141 pages, raconte la haine de Milady pour les quatre amis, ses intrigues pour faire assassiner le duc de Buckingham jusqu'à sa mort.
Mais ce que ces bandes dessinées mettent en avant, ce sont des aspects inédits de la vie de Milady : sa rencontre avec le comte de Winter, sa grossesse ou encore sa relation avec son fils ainsi qu'avec Constance Bonacieux, sa prisonnière. Ces éléments absents des livres, Agnès Maupré les réinvente pour donner une nouvelle vie à cette célèbre méchante.

Je n'avais jamais lu Les Trois Mousquetaires bien que j'avais adoré le Comte de Monte-Cristo ou bien La Reine Margot. Mais cette histoire de mousquetaires que j'imaginais, pour je ne sais quelle raison, comme une histoire de cape et d'épée manichéenne ne m'attirait pas du tout. Mais à force de voir Milady de Winter dans les librairies, j'ai commencé à être intriguée. Puis peu avant le Livre sur la Place 2012, j'ai vu que la dessinatrice serait l'une des invitées de la Parenthèse, bonne librairie spécialisée BD de Nancy. J'ai alors pensé « c'est l'occasion, je vais lire Les Trois Mousquetaires et si ça me plaît, je lirai Milady et j'irai voir Agnès Maupré. » Ni une ni deux, je prends mon bouquin (que j'avais acheté plus d'un an auparavant à une bourse aux livres et je me suis plongée dans ma lecture. « Plongée » est le mot car j'ai littéralement dévoré les deux livres qui composaient mon édition des Trois Mousquetaires. J'ai adoré l'histoire de ces quatre amis à la vie à la mort, avec chacun leurs qualités mais aussi leur défauts, se heurtant à la colère de Richelieu, puis de Mazarin, poursuivis par Milady ou par son fils. Et donc je suis allée chercher Milady de Winter pour retrouver ce personnage si intrigant qui, pour moi, le plus intéressant du livre, méchante charismatique, vipère dissimulée sous le masque de la beauté, femme meurtrie qui rend tous les coups, espionne meurtrière.

Après avoir lu le tome 1, j'ai été incapable de dire si j'avais vraiment aimé ou pas. Sur le coup, je veux dire. le dessin est assez particulier, simpliste à première vue et les personnages des mousquetaires si ennoblis dans les livres malgré leurs défauts sont ici montrés si ridicules que je suis restée perplexe. Puis j'ai acheté le deuxième tome et j'ai relu le premier pour bien me remettre dans l'ambiance. J'ai alors vu la BD sous un jour différent. Et totalement positif !
Alexandre Dumas nous montrait le monstre, Agnès Maupré nous montre la femme. Tout en suivant le récit de l'auteur, elle réalise un beau travail d'écriture pour nous montrer ce que l'on ne peut qu'imaginer dans les livres. Milady n'est plus seulement la femme machiavélique de Dumas, c'est aussi une victime qui a connu la souffrance et qui tente de se relever de ces épreuves et de fuir son passé qui la rejoint bien souvent. C'est aussi une femme qui aime, mais qui refuse de se laisser dominer par les hommes qui pourtant dominent ce XVIIe siècle, c'est aussi une femme à la recherche d'une amie qu'elle trouve en quelque sorte auprès de Constance Bonacieux, sa prisonnière (qu'elle empoisonnera tout de même pour se venger de D'Artagnan). Agnès Maupré rend à Milady sa part d'humanité en montrant que c'est la douleur qui lui a donné cette détermination et cette cruauté. de plus, elle nous la présente sous un jour totalement absent dans l'oeuvre de Dumas : elle nous la montre en mère. Mère indigne peut-être, mais qui finalement aime son fils. La maternité était un sujet important pour Agnès Maupré qui tenait à montrer cet aspect de Milady (elle a expliqué ceci au Livre sur la Place pendant les dédicaces). Quant aux hommes, ils ne tiennent vraiment pas le beau rôle : lâches, ivrognes, volages, acariâtre (pour Athos), arriéré (Porthos), débauchés. En un mot : ri-di-cu-les.
Au final, un récit tragique raconté avec légèreté et violence avec un dessin à la plume et à l'encre qui, finalement, se révèle très agréable. Une très bonne découverte !

Agnès Maupré a déclaré travailler sur une BD sur le chevalier d'Éon prévue pour l'automne prochain, je l'attends avec impatience. (Et en prime, j'ai une jolie Milady sur la première page grâce à cette rencontre !)
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Le personnage de Milady est l'un de ceux de la littérature que je préfère: l'archétype de la méchante, la femme fatale dans tous les sens du terme, qui sème la mort sans se salir les mains ou presque, qui fascine mais qui fait froid dans le dos, qui traverse comme un spectre un des meilleurs romans d'Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, en y laissant pourtant une empreinte indéniable. Cette bande-dessinée propose d'en faire une héroïne, de raconter l'histoire de son point de vue à elle. Si elle n'en devient pas moins fatale, elle la remet aussi dans la place qui est celle d'une femme dans une intrigue d'homme: ici, c'est pour s'être sauvée du couvent avec le moine dont elle était amoureuse qu'elle a été marquée d'infamie jusqu'à la fin de ses jours, et que c'est cette marque qui l'oblige à se méfier des hommes qu'elle croise. Milady est une femme désabusée, qui ne croit plus en l'amour, et même les sentiments que Dumas lui avait donné pour de Warde ne sont que feints pour les besoins de son travail d'espionne. Son enfant lui-même ne lui inspire pas grand-chose. Histoire d'arranger la situation, elle subit pas moins de deux viols, puisque deux hommes aussi éhontés que grossiers profiteront des circonstances troubles pour se glisser dans son lit. Elle en est aussi froidement terrifiante que profondément pathétique.
Agnès Maupré propose donc une version profondément moderne de ce personnage, non plus baignée du romantisme de Dumas mais avec un cynisme non dissimulé et une grande complexité du personnage. Souvent victime, animée par un désir de vengeance qui passerait presque pour de la justice, elle n'est pourtant pas irrécupérable puisqu'elle finit par aimer son enfant et se confie volontiers à Constance Bonacieux, qu'elle retient prisonnière pour atteindre D'Artagnan mais qu'elle considère comme sa seule amie. Un subtil mélange de cruauté et de tendresse se distille tout le long de ces deux tomes, porté par un dessin vif et franc, sans fausse pudeur, et un langage qui ne s'embarrasse pas de lourdeur historique: Milady de Winter vit peut-être dans un décor du 17ème siècle, mais elle est peut-être trop avant-gardiste pour cette époque qui fait d'elle une espionne meurtrière, et elle s'accommode plutôt bien du coup de jeune du crayon et de la langue.
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Comme beaucoup, j'étais un peu méfiante en commençant cette bande-dessinée, car j'aime beaucoup Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas, et j'avais un peu peur de ce que cela donnerait en adaptation BD.

Au final j'ai complètement dévoré cette bande-dessinée, tout de suite après l'avoir acheté. le personnage de Milady est intriguant, mystérieux, et aussi un peu fascinant. Avoir une histoire depuis son point de vue apporte vraiment quelque chose d'intéressant. On suit l'évolution de sa pensée, son changement de comportement. "L'espionne" apparaît un peu sous un jour nouveau.

Au niveau des illustrations, je dois dire que ce n'est pas mon style préféré. Au début j'avais peur que ce soit un style un peu trop "brouillé" pour moi, mais au final, c'est très bien passé. Je trouve que cela donne une dimension un peu plus légère et moderne à cette adaptation de l'histoire de Dumas. Un style plus classique aurait peut-être été un peu "ennuyeux" au bout d'un moment. Je trouve que les illustrations participent à la fluidité de ce premier tome.

Je pense que je vais acheter le tome 2, car premièrement j'adore l'univers de Dumas, et ensuite, parce que je trouve cette adaptation plutôt réussie !
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J'étais réservée quant à l'accueil que je réserverais à cet album. Tout d'abord, je suis toujours très frileuse au moment de découvrir l'univers d'une artiste. J'apprécie rarement les univers pensés par des femmes car je redoute le mièvre et le futile. Ce n'est pas aujourd'hui que je vous apprendrais qu'exceptés les ouvrages de Nancy Peña, Chloé Cruchaudet ou Fumyio Kouno, mes lectures se soldent généralement par un échec.

Agnès Maupré ne déroge donc pas à la règle et ce, malgré les critiques généralement positives que j'ai eu l'occasion de lire sur la toile. Pourtant, la scène introductive de Milady de Winter a eu raison de moi. On y voit une jeune femme entièrement dévêtue et pendue à une branche d'arbre. Voilà une vision bien intrigante, suffisamment intrigante pour me faire baisser la garde et m'inciter à suivre cette jeune femme gonflée à bloc par l'instinct de vengeance. J'ai ensuite acquiescé docilement au moment où elle prend la décision de fuir, de quitter sa vie par la petite porte et tenter de reconstruire quelque chose ailleurs.

Le ton humoristique et libertin de cet ouvrage m'a plu. La manière dont il revisite l'oeuvre d'Alexandre Dumas également. Loin de s'affairer à s'attacher au quotidien de D'Artagnan et de ses compagnons d'armes, Agnès Maupré s'attarde sur l'espionne qu'habituellement nous ne faisons que croiser. Elle développe ici un personnage pétillant qui, suite à plusieurs déceptions amoureuses, va faire preuve de plus en plus d'égocentrisme. Une femme à l'esprit de compétition inébranlable, une femme maline et revancharde. Manipulée avec soins par Richelieu, Milady va devenir peu à peu une précieuse alliée pour le Cardinal. Les répliques fusent et le scénario ne s'offre que quelques temps-morts. L'auteure accompagne sa narration d'un graphisme dynamique et nerveux qui recrée parfaitement l'ambiance du 17ème siècle. Ses dessins à la plume sont très agréables et enrichis d'un encrage de gris qui apportent tout un panel de dégradés… l'imagination du lecteur est en marche et appose à ces planches les couleurs qu'il convient.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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critiques presse (2)
Culturebox
12 mars 2012
Le style est moderne, la nudité n'est pas crainte.
Lire la critique sur le site : Culturebox
BulledEncre
06 février 2012
Une relecture engagée, originale, sensible et réaliste. Un sacré coup de maître !
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
La Côte anglaise. Le coin le plus misanthrope que j’aie pu trouver pour m’exiler. Le vent qui déblaie les souvenirs ou mieux encore, la conscience. La pluie salée qui émousse et délave une terre parfaite pour les fantômes.
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La différence entre les reines et les servantes, c'est que les reines fautent avec les ducs, les servantes avec les mousquetaires.
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C’est la troisième fois que je recommence ma vie. C’est que je ne suis pas capable d’en garder une
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p.33.
- Tu n'as pourtant pas de pudeur à me montrer tes fesses.
- Et tu ne peux pas te contenter de ça ? Je n'aime pas me montrer nue, c'est tout.
- Je n'aime pas me faire rabrouer dans mon lit.
- Je suis française. Je n'ai pas appris la docilité.
- Je vais dormir ailleurs. Mon flegme anglais a des limites. Plutôt que de discuter avec ta mauvaise tête de française, je vais attendre que tu te calmes. (clac !)
- Il faut me demander ce que je peux donner, mon amour...
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A part chez les imbéciles et les enfants, la légèreté est toujours forcée.
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Videos de Agnès Maupré (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Agnès Maupré
"Le journal d'Aurore", Marie Desplechin, Agnès Maupré, éditions Rue de Sèvres
Conseil lecture d'un livre jeunesse par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (Département de Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie
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