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EAN : 9782246144533
279 pages
Grasset (06/02/1985)
3.82/5   50 notes
Résumé :
Dans La Pharisienne (1941), François Mauriac a fait le portrait d’une Maintenon bilieuse qui, forte d’un état de grâce dont elle se prétend l’heureuse bénéficiaire, s’arroge le droit d’intervenir dans la vie des autres avec une autorité sectaire et féroce. La volonté de sainteté peut parfois n’être que le nom déguisé de l’orgueil, de l’insensibilité, des plus destructeurs des péchés. Mauriac délègue à la voix de Louis, le beau-fils de cette marâtre déguisée en pieus... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Saisissant portrait que celui de Brigitte Pian, décrite comme une "Maintenon bilieuse" figure rigide régnant sur sa famille et imposant sa volonté aux êtres bénéficiaires de ses oeuvres charitables.
Elle est profondément chrétienne, Brigitte Pian, certaine de détenir la vérité et voulant à toute force l'imposer à son entourage, car elle veut le bien des autres ... et gare à eux si ces autres refusent de se plier à ses oukases. Elle saura les maintenir sous sa dépendance, de gré ou de force !
"C'est l'épreuve des grandes âmes que de s'épuiser dans les ténèbres au service d'esprits inférieurs, subalternes" soupire cette noble âme dévote.

Voilà la description glaçante que Mauriac fait de cette pharisienne, personne hypocrite et bardée de certitudes, plus attachée à la forme qu'au contenu de la religion, incapable de se remettre en cause, jusqu'au jour où les conséquences de ses actes débouchent sur de tragiques événements, tant dans le cadre familial que dans le cercle de ses relations. Alors, la pieuse et parfaite catholique est amenée à réfléchir sur le bien fondé de ses actions....
Les événements sont contés par Louis, le beau-fils de cette femme. On entend la voix de l'enfant qui ne saisit pas toujours très bien ce dont il parle ainsi que celle de Louis adulte, qui détient toutes les cartes permettant de comprendre les événements narrés par Mauriac, qui, comme à son habitude, nous embarque dans un récit fiévreux, habité par l'opposition entre le dogme rigide de l'héroïne et la piété simple et humaine du curé M. Calou.
Mais je n'y ai pas trouvé, quant à moi, la force dévastatrice qui submerge le lecteur dans d'autres de ses oeuvres magistrales, telles que Génitrix, le noeud de vipères ou le sagouin par exemple.
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Quelles brimades, quelles vilenies les femmes ont-elles fait subir à François Mauriac ?

On ne peut s'empêcher de se poser la question, lorsque, en s'aventurant dans l'oeuvre de l'écrivain, on découvre certaines constantes quant à aux caractéristiques de ses personnages féminins. Et "La pharisienne" n'échappe pas à ce constat... Comme dans de nombreux autres romans de l'auteur, on y retrouve le poids d'une figure féminine charismatique, imposante, dont la stature occulte un époux insignifiant, au physique malingre.

L'héroïne qui a donné son titre à ce roman ne semble pourtant pas en être d'emblée la figure centrale.
Le narrateur, Louis, avec plusieurs années de recul, revient sur une période de son adolescence. Alors collégien à Bordeaux, il fit la connaissance de Jean Mirbel, orphelin de père dont l'oncle violent et sévère avait pris l'éducation en main. Lui-même avait perdu sa mère, et son père s'était remarié à une cousine de la défunte, Brigitte Pian, femme reconnue dans la société pour sa charité et son implication dans les bonnes oeuvres. C'est grâce à cette dernière qu'il pouvait chaque soir réintégrer le foyer familial : sa belle-mère, que la vie à la campagne -et plus particulièrement au domaine de Larzujon-, insupportait, avait prétexté la fragilité émotionnelle du garçon pour persuader son époux de la nécessité de vivre en ville, lui évitant ainsi l'internat.
Son ami Jean, réputé pour être une forte tête, fut consigné pendant les vacances d'été chez le curé d'un village proche de Larzujon. Il eut ainsi l'occasion de passer de longs moments avec Louis et sa soeur, dont le charme ne le laissait pas insensible. Quant à Louis, il fit alors l'apprentissage de la jalousie et de la rancune, suscités par son évincement du duo formé par les deux adolescents.

Aux souvenirs des événements directement liés à cette relation à trois, se mêlent ceux de certains épisodes mettant plus précisément en scène Brigitte Pian. "La pharisienne" est ainsi comme une mosaïque composée de ces souvenirs, dans laquelle, au fil du récit, la belle-mère de Louis -presque à l'insu de ce dernier, dirait-on- prend une place grandissante, sa personnalité se révélant de plus en plus complexe.

Brigitte Pian était convaincue d'être investie d'une mission divine, qui consistait à remettre les âmes égarées dans le droit chemin, en leur imposant le carcan de sa morale rigide, puritaine et culpabilisante. D'abord persuadée de n'agir qu'en tant que porte parole de Dieu, confortée en cela par une conscience commodément acquise à son idée de l'éthique, elle en vint peu à peu, suite à certaines situations dramatiques provoquées en partie par son intervention, à remettre en cause le bien fondé de ses actions, et à s'interroger sur la nature profonde de ses motivations.

Par l'intermédiaire de ce redoutable personnage, qui puise puissance et assurance dans sa certitude de savoir distinguer le bien du mal, l'auteur s'interroge sur les limites de la pratique religieuse, lorsqu'elle est dénuée de discernement et d'humilité. François Mauriac est connu pour avoir lui-même été un catholique fervent. Les doutes qui s'emparent de la pharisienne quant à la justesse de son interprétation de la volonté divine reflétaient-ils ses propres questionnements ?

Toujours est-il que j'ai été cette fois encore impressionnée par la capacité de l'auteur à doter ses personnages d'une consistance telle qu'ils prennent littéralement vie. L'écriture, toujours aussi plaisante, car d'une limpidité qui n'exclut pas la richesse, est ici au service d'une intrigue à la construction complexe mais parfaitement maîtrisée.

Lien : http://bookin-inganmic.blogs..
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Encore une oeuvre bien oubliée de Mauriac.
La structure surprend un peu puisque le récit est en grande partie à la première personne, exposé par le narrateur Louis Pian, dont la belle-mère Brigitte est "la pharisienne", mais glisse parfois à la troisième personne, ce qui donne l'impression d'une certaine incohérence. de plus, pour obvier à la critique de Sartre qui lui reprochait d'avoir recours à des narrateurs omniscients, sachant tout de l'action et des personnages de ses livres, Mauriac a introduit des lettres ou des fragments de journaux sensés révéler comment Louis Pian a appris certains éléments, ce qui alourdit à mon sens l'ouvrage.
Le roman me semble aussi pécher quant à la vraisemblance. On a de la peine à croire que M. Puybaraud, préfet des études du collège fréquenté par Louis et son camarade Jean Mirbel, soit mis au ban de la société et privé de toute possibilité de gagne-pain - même en province et avant la première guerre mondiale - du simple fait que, vaguement destiné au séminaire, il choisisse d'épouser l'institutrice Octavie Tronche pour assouvir son désir de paternité. le couple tombe ainsi à la merci de la charité féroce de Brigitte qui avait désapprouvé le mariage et la malheureuse Octavie succombera après une fausse couche.
Au début du roman, Mauriac reprend le thème de la jalousie - déjà présent dans "Les chemins de la mer" - de Louis, mis à l'écart du duo formé par son camarade Jean et sa soeur Michèle, tombés amoureux l'un de l'autre dès leur plus tendre jeunesse. Louis s'efface ensuite pour narrer le sort de l'abbé Calou, à qui Jean avait été confié et qui s'était pris pour lui d'une affection paternelle et l'évolution du caractère de Brigitte qui s'humanise et connaîtra même une idylle amoureuse et platonique avec un sexagénaire.
Ce qui m'a frappé dans cette oeuvre, c'est l'horreur de Brigitte et d'autres protagonistes pour la sexualité, dont on ne peut se défendre de penser qu'elle pouvait être partagée par l'auteur. Cet effroi trouve son comble à l'égard de l'homosexuelle Hortense Voyod, incarnation du mal. Mauriac écrit à son propos que "contre cet Etre inconnu (Dieu) en qui elle ne croyait pas, elle dressait le reproche d'une race pour laquelle il ne se trouve ici-bas aucune route, hors l'immolation".
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La Pharisienne, se croit investie d'un pouvoir quasi divin. Elle espère sauver le monde, son entourage, ses enfants de leurs vices cachés. Elle se veut être sainte. Elle s'appelle Brigitte Pian et se révèle en vérité un terrible marâtre qui, de la religion, ne connait que la lettre, pas l'esprit ! Louis, son beau-fils, petit garçon raconte ce qu'il a du subir avec sa belle -mère , la Pharisienne. On est dans les Landes, pas loin de la Gironde, près de Bordeaux entourés de personnages comme seul Mauriac peux en inventer.
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Roman écrit en 1941 par François Mauriac, prix Nobel de littérature 1952.

Je sors ravie de cette lecture, petit chef-d'oeuvre que je n'aurais jamais découvert sans le Challenge Nobel. Et je suis heureuse de ne pas l'avoir lu plus tôt ce qui me donne l'occasion de mieux le savourer et de mieux le comprendre aujourd'hui.

Car le sujet n'est pas simple, le roman aborde et décortique les tourments spirituels de l'âme de Mme Brigitte Pian, une scrupuleuse en religion qui ne laisse rien passer à personne et qui se condamne pour la moindre petite faute.

Ce n'est qu'au soir de sa vie que cette femme va découvrir enfin "qu'il ne faut pas être semblable à un serviteur orgueilleux, soucieux d'éblouir le maître en lui payant son dû jusqu'à la dernière obole, et que Notre Père n'attend pas de nous que nous soyons les comptables minutieux de nos propres mérites. Elle savait maintenant que ce n'est pas de mériter qui est importe mais d'aimer".

L'auteur décrit parfaitement les manoeuvres et les tourments de son héroïne, à travers le récit qu'en fait son beau-fils, le jeune Louis Pian.

J'ai beaucoup aimé ce roman, que j'ai trouvé beaucoup plus contemporain dans son approche de la foi catholique, que "Les Anges Noirs" du même auteur. Et il est d'une grande justesse spirituelle, aussi bien dans la descriptions des tourments de Brigitte Pian que dans l'attitude de l'abbé Calou, victime consentante des accusations pointilleuses de Mme Pian, et dans le revirement final de l'héroïne, qui s'ouvre enfin un peu à la miséricorde à la fin de sa vie.

je pense cependant qu'il faut avoir quelque idée de la religion catholique pour apprécier ce roman - mais bon, c'est du Mauriac, le lecteur n'est pas pris par surprise ;)
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
J’imagine, qu’à cette minute, ma belle-mère devait jouir, au sens absolu : elle savourait ce plaisir qui n’appartient qu’à Dieu, de tout connaître du destin d’une personne qui croit nous le découvrir, et de se sentir maîtresse de l’incliner dans un sens ou dans un autre. Car elle ne doutait point de son pouvoir sur la conscience anxieuse de M. Puybaraud, et reçut d’Octavie elle-même confirmation. Après que, par une gradation savante de la confiance à l’inquiétude, Brigitte en fut venue à s’écrier : « Votre trouble me trouble moi-même !... » et qu’elle eut demandé avec angoisse à la pauvre fille, s’il s’agissait d’un homme marié ou divorcé, comme l’accusée baissait la tête et dérobait ses larmes, elle l’interrogea sur un ton qui trahissait presque l’horreur :
« Malheureuse enfant, dois-je comprendre que la personne en question est liée à quelqu’un qui ne souffre pas de partage ? Iriez-vous sur les brisées de Dieu même ?
- Non, madame, non ! Il est libre : ses supérieurs sont d accord. M. Puybaraud (car vous avez deviné, madame Brigitte) doit quitter le collège dès cette semaine ; et nous avons d’ores et déjà la permission de penser l’un à l’autre… »
Ma belle-mère se leva, et lui coupant la parole :
« Vous n’avez rien à ajouter. Je ne veux rien entendre de plus. C’est à vos directeurs respectifs de prendre leurs responsabilités, Je puis avoir sur une question de cet ordre des vues qui ne concorderaient pas avec les leurs…
- Mais justement, madame Brigitte, s’écria Octavie en larmes, M. Puybaraud n’arrive pas se laisser convaincre de son droit. Il me répète que, vous seule, sauriez l’éclairer, vous seule possédez assez de lumières pour lui rendre la paix. Comprenez bien, madame, qu’il ne s’agit pas de ce que vous pourriez croire… On n’a qu’à me regarder : M. Puybaraud n’est pas poussé par de basses convoitises, Mais il me dit qu'à l’idée qu’il pourrait avoir un jour, un garçon comme votre petit Louis, il sanglote de joie…
Oui, oui…répliqua sombrement ma Belle mère. Le démon n’attaque pas les êtres nobles et candides sans prendre des détours…
- Oh ! Madame Brigitte, vous n’allez pas lui faire croire qu’il s’agit d’une ruse du démon ?
…/… « Mais non, Octavie, ne me jugez surtout pas hostile par principe à ce que la nature déchue réclame de vous. M. Puybaraud n’est pas seul en jeu ; et je croirais, volontiers, que vous, du moins, êtes appelée à remplir les devoirs du mariage et de la maternité. Oui, répéta-t-elle, l’œil fixé sur l’humble fille (imaginant peut-être ce ventre sous ce tablier et cette ingrate figure encore enlaidie par le masque des grossesses), oui, peut-être est-ce en votre faveur que M. Puybaraud se détourne de sa vocation. J’envisage tout à coup que sa défaite pourrait vous être nécessaire et entrer dans l’économie de votre salut. »
Ainsi Brigitte Pian prêtait-elle au Père qui est au ciel, les complications et les détours de sa propre nature. Mais déjà Octavie Tronche, envahie par l’espoir, relevait, comme une fleur qui reprend dans l’eau, sa souffreteuse et tendre figure.
Oh ! Madame Brigitte, c’est maintenant que Dieu vous parle, s’écria-t-elle avec exaltation. Oui, oui, c’est pour moi, pour moi seule, misérable, que M. Puybaraud renonce aux joies d’une vie plus haute, à la paix d’un collège dont il était l’honneur…
- Et vous accepteriez de sang-froid ce sacrifice, ma fille ? » demanda brusquement Brigitte Pian.
Octavie demeura interdite.
« Notez que je ne prétends pas que vous deviez le refuser. Je dis qu’en dehors de toute autre question, ce problème particulier s’impose à vous : avez-vous ou non le droit d’accepter qu’un homme tel que M. Puybaraud, qui vous dépasse infiniment par tous les dons de l’esprit et par les grâces reçues, vous sacrifie les fruits de son apostolat, sa gloire devant Dieu, son honneur devant les hommes ? Car il ne faut point se dissimuler qu’une désertion de cet ordre, même (et surtout) aux yeux des mondains, enlève tout crédit à ceux qui y cèdent. Et à quoi sert de se boucher les yeux ? Toutes les portes se fermeront devant lui, et comme il n’est personne qui ne soit plus désarmé dans les nécessités de l’existence, vous devez bien vous persuader qu’il va se trouver engagé par vous dans une vie besogneuse, pour ne pas dire misérable… »

.../... Quand ma belle-mère avait précipité une créature dans un abîme d’affliction, il lui plaisait de l’en retirer aussitôt par une grâce toute gratuite. Ayant donc considéré qu’Octavie Tronche en était au point de ne pouvoir descendre plus bas, elle prit soin de la relever peu à peu et de lui insuffler quelque espoir.
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Le curé nous demanda d'arroser ses salades et nous conseilla de nous mettre pieds nus pour ne pas tremper nos souliers. Il nous permit de dépouiller les groseilliers, Maria ayant fini de faire ses confitures.
A peine, Michèle et moi fûmes-nous déchaussés, que Jean n'y put y résister, enleva ses espadrilles et prit un des arrosoirs que portait ma sœur. Telle est l'enfance que ce jour d'été où nous courions pieds nus sur du gravier qui nous faisait mal aux orteils. C'était à Michèle que Jean jetait de l'eau. Elle avait retroussé sa jupe jusqu'au genou et feignait de se fâcher avec des rires aigus qui ne ressemblaient pas à son rire habituel
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Je n'avais jamais vu mon père aussi pâle: il était assis sur son lit, ses jambes ne touchaient pas le plancher. De grosses veines bleues gonflaient ses pieds aux orteils difformes. Les cuisses étaient affreusement maigres, presque étiques. Brigitte, debout, dans sa robe d'évêque, les cheveux tirés sur son front, le couvait d'un œil à la fois haineux et circonspect.
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Un jour viendrait où ses actes accomplis à jamais la harcelleraient, en tournant vers elle un visage inconnu et horrible. Mais elle en était bien éloignée et il fallait que beaucoup d’autres souffrissent encore par sa faute, avant que cette femme eût la révélation de l’amour qu elle croyait servir et quelle ne connaissait pas.
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« Sais-tu ce qu’a dit M. Calou à Jean ? A propos de Brigitte ? Que ce sont de ces personnes qui choisissent Dieu, mais que Dieu, lui, ne choisit peut-être pas…
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Philippe Dazet-Brun vous présente ses ouvrages "Mauriac dans l'Église catholique, ou la fidélité aux aguets " aux éditions du Cerf et "Prier 15 jours…avec François Mauriac (parcours spirituel d'un grand écrivain français)" aux éditions Nouvelle Cité. Entretien avec frère Joël Boudaroua.
Retrouvez les livres :
- "Mauriac dans l'Église catholique, ou la fidélité aux aguets" : https://www.mollat.com/livres/2573574/philippe-dazet-brun-mauriac-dans-l-eglise-ou-la-fidelite-aux-aguets
- "Prier 15 jours…avec François Mauriac (parcours spirituel d'un grand écrivain français)" : https://www.mollat.com/livres/2614500/philippe-dazet-brun-prier-15-jours-avec-francois-mauriac Note de musique : © mollat
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