Je pense que je ne l'ai pas lu à fond ni entièrement.
Mais en le cherchant ce soir, je ne le trouve pas. C'est amusant comme parfois mes livres semblent disparaître de mes rayons. Je ne sais comment ni pourquoi, je n'approfondirai pas le sujet, j'espère juste qu'ils ne sont pas perdus pour tout le monde et que cela profite à d'autres. Car avoir un livre, l'objet, sans le lire ni le pouvoir, est une vraie misère. Un enseignement correct qui ne dégoûte pas de lire permet sans doute de se débrouiller seul ensuite (mais comme on le dit dans "how to live on 24 hours a day", il y a d'autres passions possibles dans la vie)
Ceci dit, grâce à ce livre, j'ai appris que si Mitterrand n'était pas passé, il y aurait eu un mort de plus sur la conscience de l'Etat Français. Rien que pour cela, cela valait le coup qu'il soit passé. Il faut bien représenter toutes les idées, puisqu'elles ont toutes un peu de vérité, mais de là à faire un crime supplémentaire! Parfois il faut s'avoir s'arrêter, dès qu'on le peut.
A-t-il le droit de vivre "normalement" maintenant? Ou doit-il s'adapter avec les conséquences que ce passé porte sur sa vie actuelle? Car si certains apprennent de leurs erreurs, d'autres semblent n'apprendre jamais.
Or la vengeance est comme une boule de neige sur une pente à ne pas suivre, vu où cela mène... Pour le paraître, tout le monde il est gentil, pour l'être on ne sait pas. Or comme on sait, être ou ne pas être, là est la question. Certainement on le reconnaîtra aux fruits, comme il est dit, mais quand? lorsqu'il sera trop tard? sauvé in extrémis : tout le monde se réjouit... ou fait semblant, ce qui est sans doute pire que de franchement critiquer... à moins que ce ne soit le début d'un effort de compréhension. du coup même ladite "hypocrisie" n'est pas à juger, puisqu'on ne peut juger de l'intention qu'elle contient. Tout est dans l'intention réelle.
Il est logique que la souffrance engendrée par la perte d'un être cher se transforme parfois en haine. Mais si la personne évolue, pourquoi rester soi-même cramponné à cette haine? L'épreuve devrait nous enseigner le pardon, autrement il est possible que l'on devienne pire que celui qui nous a appris le malheur... C'est l'occasion d'un dialogue, du genre de ceux que
Desmond Tutu a mis en place entre les victimes et les bourreaux en Afrique du Sud. Comment peut-il y avoir de solutions autrement? Certainement pas dans le silence si il couve rancoeur et cie, comme une maladie qui en serait au stade de la période d'incubation.
Comment un homme normal en est-il arrivé à un tel drame (pour lui-même et d'autres)?