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3,98

sur 1227 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'aurais adoré, mais vraiment adoré aimer ce roman, mais hélas, c'est au-dessus de mes forces de lectrice au long cours ! Je ne vais pas vous résumer ces Histoires de la nuit. D'autres le feront très bien, et l'intrigue est mince. La quatrième de couverture, si succincte, me passionnait déjà : un hameau, quelques personnages, des rôdeurs. Hélas, dès les premières phrases, tout s'embourbe. le style est d'une lourdeur rare. Oh j'ai bien compris que Laurent Mauvignier, auteur Minuit, maison de Claude Simon, si aérien, veut écrire. Donc on rallonge la phrase, "histoires de passer l'temps". Et on utilise le présent. Mais ça rate direct, dès l'incipit :
"Elle le regarde par la fenêtre et ce qu'elle voit sur le parking, malgré la réverbération du soleil qui l'aveugle et l'empêche de le voir comme elle aimerait, lui, debout, adossé à ce vieux Kangoo qu'il faudra bien qu'il se décide à changer un de ces jours - comme si, à l'observer, elle allait pouvoir deviner ce qu'il pense, quand il se contente peut-être seulement d'attendre qu'elle sorte de la gendarmerie où il vient de l'emmener pour la combien de fois déjà, deux ou trois en quinze jours, elle ne sait plus -, ce qu'elle voit donc, alors qu'elle est un peu surélevée par rapport au parking qui semble...."
J'arrête, cette première phrase dure une page et demie. Elle "voit", "voit pas", etc. Trois fois le mot voir, des "comme", des "que", des "qui", des "quand".
Rien d'écrit, non.
Mais du TRES lourd.
Cet auteur n'écrit pas, il explique ce qu'il veut écrire : ses personnages, les situations.
Une dissertation romancée. La répétition des termes chez Simon et Proust, est une scansion, un rythme. Là, c'est "qui, que, quoi, donc, ou". Et encore, c'est plus fluide enchaîné comme ça. Il y a aussi un ton chez Mauvignier, typique de pas mal d'écrivains masculins. Ils se veulent proches des femmes. Les hommes ont le mauvais rôle, les femmes le bon. Mais faire de nous des saintes ne vaut pas mieux que faire de nous des gourdes pour ne pas dire pire. Quel dommage, et quelle malhonnêteté intellectuelle, encore une fois, toutes ces critiques dithyrambiques dans le Monde, l'Obs, etc.
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Et il se dit que oui, bien sur, un livre tellement apprécié, il y a quelque chose qui cloche, comment est ce qu'il n'a pu ne pas l'aimé, Mauvignier tout de même, des phrases de plusieurs pages, ce n'est pas forcément un problème, il aime Proust et puis Céline, et ça ne passe pas quand même, un temps qui se dilate avec de brefs contractions qui donnent un peu de vigueur à un script qui tiendrait sur un timbre-poste ou un quatrième de couverture, il suffit de mettre la ponctuation là où on a vraiment envie de la mettre, cette foutue ponctuation, que c'est surtout un polar social, social et rural, et aussi psychologique, et que Mauvignier c'est tout de même la figure de proue des Editions de Minuit, et c'est interminable et même agaçant souvent, il y prend du plaisir ,l'auteur à balader son petit monde, dans un huis-clos irrespirable où trois malfrats s'invitent et ne savent plus trop comment s'y prendre ,surtout avec la voisine, vous savez, l'artiste en pré-retraite, Christine qui peint la femme rouge, comme une métaphore de tout ce qui va se passer, comme lorsque le réel s'échappe, il faut décrire un peu tout ce qui prècéde -ou tout ce qui va bientôt arriver -et se laisser emporter ;ce n'est pas si grave, ça arrive de temps en temps , de ne pas aimer du tout un livre que beaucoup ont vraiment aimé..
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De l'auteur, j'avais adoré Des hommes et Continuer.

C'est avec joie que j'ouvrais son nouveau roman. Lasse, je l'ai terminé en avance rapide.

Certes, c'est un exercice de style de haute voltige : faire en sorte que la lecture se déroule au rythme de l'horloge, l'une n'avançant pas plus vite que l'autre.

De belles phrases amples, des personnages au passé trouble.

Mais tout cet étalement a eu raison de ma patience.
Lien : https://alexmotamots.fr/tomb..
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Un huit clos qui pourrait faire l'objet d'une loooongue pièce de theatre.
Le texte aurait pu etre réduit à son tiers. Je l'ai terminé "en diagonal" car c'etait Mauvignier que j'adore habituellement. J'ai pourtant adoré "dans la foule" qui est ausi un pavé. Mais là vraiment trop long pour rien.
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Difficile d'écrire une critique sur ce livre qui a été pour moi à la fois impossible à finir car trop long, détaillé et lent mais également impossible à abandonner car trop mystérieux. Un grand exercice littéraire mais qu'est ce que cela est fastidieux pour le lecteur. La lenteur y est exagérée et devient réellement lourde voire exaspérante. le même script en 250 pages aurait été du grand art.
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Décidément, je choisis mal mes lectures en ce moment…

Ce roman m'avait été « bien vendu » il y a quelque temps et curieuse, je me suis dit pourquoi pas.
Ce qui est frappant en premier lieu concerne l'écriture de Laurent Mauvignier : longues phrases à la Proust où même quand vous ne lisez pas à voix haute, vous vous demandez à quel moment respirer. En second lieu, les dialogues sont inclus dans le récit et il y en a peu. C'est déroutant.
La psychologie des personnages est plutôt intéressante mais trop longue. Ces derniers ne sont pas sympathiques mais je pense que c'est une volonté de l'auteur car après tout, leur histoire pourrait arriver à n'importe qui, comme si celle-ci était universelle.

Quant à cette histoire justement… On est au hameau des Trois Filles Seules : trois maisons dont deux occupées ; l'une par Christine artiste peintre vivant seule ; l'autre par la famille Bergogne : Laurent, Marion et la petite Ida. Marion va fêter ses 40 ans mais des inconnus vont faire irruption le soir de la fête dans le hameau pour régler leurs comptes avec quelqu'un en particulier mais cela aura des conséquences sur les autres protagonistes aussi, évidemment. C'était long et ennuyeux pour une histoire où même la fin n'est pas totalement claire.
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Je n'en peux plus. J'aurai dû m'en douter dès la première phrase : c'est long, très long. Moi qui aime les chapitres courts, le rythme j'abandonne avant de connaître la fin.
Que de digressions inutiles, de pensées tortueuses dans ce huis clos rural.
Si quelqu'un a fait un résumé, je suis preneuse ;)
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Impossible de m'accrocher à ce livre qui a pourtant un très grand nombre de bonnes, et même très bonnes critiques ! J'ai abandonné au début du deuxième chapitre.
Je n'ai pas supporté ces phrases à rallonge, ne comprenant pas leur intérêt ... pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ! D'aucuns diront que c'est cela, la littérature, mais je pense que lorsque le lecteur termine de lire une phrase en ne se souvenant plus du début, c'est que l'auteur s'est trompé quelque part ... avis tout à fait personnel !
Je ne connaissais pas du tout cet auteur, la quatrième de couverture était très engageante, mais tant pis.
J'essaierai peut-être à l'occasion de lire un autre de ses livres car j'ai cru comprendre que certains valaient le coup.
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Il est extrêmement rare que je ne termines pas un livre, mais la je n'ai pas pus en venir à bout ! Long, long, très long... Et il ne se passe rien ou si peu, c'est une avalanche de mots, d'idées, dans des phrases interminables. On attend des réactions des personnages et rien. Au début, je me suis ennuyé et à la fin c'était insupportable. Je suis malgré tout arrivé à lire (laborieusement) 400 pages puis j'ai renoncé.
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J'ai mis beaucoup de temps à terminer ce livre que j'avais pourtant commencé avec impatience et envie, au vue des critiques exceptionnellement positives et unanimes.
Sincèrement, je ne comprends pas cette unanimité. Que ce livre, ce style, cette histoire ait plu à certains, je peux tout à fait l'imaginer, mais que tout le monde s'accorde à dire que c'est un chef d'oeuvre, ça me dépasse.
J'ai trouvé le style lourd : ces phrases qui n'en finissent jamais, cette lourdeur, ces pauses dans le récit pour décortiquer chaque pensée, chaque émotion rendent la lecture assez indigeste. Je suis quand même arrivée au bout, j'attendais la révélation, j'attendais d'être frappée par ce que les autres lecteurs y ont vu, j'ai fini par lire des passages entiers en diagonale, juste pour savoir la fin.
Je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages, pire, je ne suis même pas parvenue à croire en eux. le fait justement que l'auteur décortique tout, chacune de leurs actions, de leurs pensées, de leurs émotions, me les a éloignés de la réalité. Je les ai trouvés, tous à leur manière, très caricaturaux.
L'intrigue est intéressante, mais le fait qu'elle soit révélée par bribes, goutte à goutte, m'a donné l'impression que l'auteur souhaitait à tout prix écrire un pavé, et qu'il fallait donc absolument ralentir l'action. de ce fait, on est au ralenti pendant tout le bouquin, même quand il se passe quelque chose.
Quant à la fin... que dire de plus à part que je suis restée sur ma faim. Sincèrement, après une brique pareille, ça aurait été trop demander d'avoir une vraie fin, de connaître le sort des personnages?
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