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3,97

sur 1242 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
« Histoires de la nuit » m'a fait l'effet d'avoir un chewing-gum accroché à mon talon par une chaude journée d'été : vous savez, le truc énervant qui colle, s'étire, se distend, s'allonge en se divisant en une multitude de fils à chaque pas, vous empêchant littéralement d'avancer.
Je dois vous avouer que, dans un premier temps, la lecture de l'horrible première phrase m'a immédiatement fait refermer le roman. A la fois longue et lourde, bancale et maladroite, s'efforçant de mimer vaguement la forme du Nouveau Roman, cette grotesque et aberrante première phrase ne laissait rien présager de bon. En plus, elle n'avait rien à voir avec le style de Mauvignier. Rien. Elle en était même l'opposé.
J'avais donc abandonné. Et j'étais furieuse.
Pourtant, j'aime Mauvignier. Et je l'attendais, ce roman.
Et puis, certains m'ont dit : « Poursuis ! A la deux-centième page, tu verras, c'est mieux ! »
Je suis allée jusqu'au bout de ce pavé et franchement, je ne comprends toujours pas ce qui lui a pris à Mauvignier d'étirer dans tous les sens cette histoire, le moindre détail donnant lieu à des développements sans fin, des explications vaines, des répétitions inutiles, des précisions superflues pour arriver à ce gros bloc balourd, boursouflé et ridicule. Quelle patience il m'a fallu pour traverser toutes ces pages à la fois inélégantes et artificielles dans leur forme et tellement redondantes dans le fond. Était-ce pour que le lecteur éprouve viscéralement l'ennui profond qui règne dans ce hameau ou bien l'auteur a-t-il voulu rendre palpable l'âme torturée des protagonistes ?
Le résultat : l'impression d'un texte incompréhensiblement hypertrophié et verbeux qui aurait pu être vraiment très bon si Mauvignier avait eu l'idée géniale d'écrire avec son propre style. D'ailleurs, la fin est nettement meilleure que le début. On dit que le naturel revient au galop…
C'est raté et c'est vraiment dommage !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Tout est au ralenti dans Histoires de la nuit. Les actes mais aussi les pensées des différents personnages, leurs sentiments dans la situation de crise qui constitue le coeur du dernier roman de Laurent Mauvignier. L'intrigue, en elle-même, pourrait se résumer en quelques phrases avec un lieu unique, un hameau de trois maisons, où débarquent un soir trois individus vraisemblablement malintentionnés. Pas de quoi grimper aux rideaux pour ce récit classique de vengeance confite qui fait resurgir le passé comme un fantôme encombrant. L'histoire n'est qu'un prétexte, Mauvignier cherche avant tout à sonder les coeurs et les âmes, nous immisçant dans la psychologie de ses protagonistes, au plus intime, dévoilant même ce que ces derniers ne sauraient analyser. Cela pourrait être passionnant, et cela l'est pour beaucoup de lecteurs, mais c'est une littérature qui ne laisse aucune latitude, qui emprisonne et prend en otage, sans que les lecteurs, toujours eux, toujours nous, n'aient droit à la part de mystère et de non-dits qui font le prix et la saveur des romans qui n'imposent rien et suggèrent beaucoup. Ici, on a l'impression que les personnages en ont assez d'être décortiqués dans leur moi profond et qu'ils protesteraient, s'ils en avaient la possibilité, pour pouvoir un peu respirer, sans être charcutés par un médecin-légiste fait écrivain. Il n'en est pas question pour Laurent Mauvignier, adepte de la combustion lente, qui se mire dans des phrases longues comme un jour sans pain, faisant admirer son style, en oubliant au passage qu'il ne cesse de ressasser et de rejouer à l'infini les mêmes scènes. Grande littérature ou ensemble laborieux, redondant et présomptueux, chacun jugera en son âme et conscience et sa sensibilité de lecteur (oui, toujours). Parmi les acteurs du drame qui couve, l'auteur utilise une fillette qui a nécessairement à nos yeux le rôle de l'innocente et ce procédé est déloyal, pour ne pas dire davantage. Passons sur la caractérisation des hommes (deux salauds et deux benêts) et sur celle des femmes (victimes de ces derniers mais aussi réactives et déterminées) qui a tout du projet programmatique, bien dans l'air du temps. Tout se termine par des scènes violentes et grand-guignolesques dont on appréciera la crédibilité. Moyennant quoi, Mauvignier laisse ses personnages à leur sort, après un dénouement censé marquer les esprits. Pauvres d'eux, les abandonner après un tel traumatisme (on pense toujours à la fillette), c'est de l'irresponsabilité pure !
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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J'ai acheté ce livre au vu des critiques majoritairement dithyrambiques, mais pour moi ça n'a pas fonctionné. La première phrase de près de 2 pages donne le ton du livre, long, lourd, ennuyeux, avec une masse de détails de la vie que vous et moi connaissons. Ce n'est pas ce qui m'attire dans un roman. C'est pour moi plus un exercice de style littéraire qu'un roman, car le scénario est aussi mince qu'un papier à cigarette et le tout donne l'impression d'un chewing-gum sans saveur étiré à l'envi... Peut-être de la grande littérature comme je l'ai lu quelque part mais pas faite pour moi. Dommage mais pas très grave, faites-vous votre opinion par vous-même car ce n'est qu'un avis peu éclairé certainement...
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J'aime beaucoup Laurent Mauvignier et je me réjouissais de lire son dernier ouvrage ;las , déception ,et je me suis vraiment forçée pour aller jusqu'au bout.
Drame en une journée ,neuf personnages.
Dissection minutieuse ,au scalpel ,de l'état d'esprit ,les élans ,les motivations ,les moindres actons des personnages.
Séduisant 50 pages mais trop c'est trop ,trop détaillé ,détaillé ,trop étiré ,étiré ,étiré...
le suspens est suspendu ,suspendu ,suspendu...
Lecteur dindon de la farce..
Beaucoup d'invraissemblances et fin baclée.
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Je vais dire : on aime ou pas. Je n'ai pas aimé. Je l'ai fini pour connaitre la fin car il s'agit d'un suspens. Les dernières pages sont les mieux mais il faut attendre 600 autres pages et là, vraiment j'ai du m'accrocher. Ce n'est pas qu'il ne se passe quasi rien, parce que cela ne me dérange pas vraiment mais là, je me suis sérieusement ennuyée. Pourtant le personnage de Christine, peintre hors norme, j'aime bien et c'est pour elle d'ailleurs, que j'ai poursuivi. Dans un hameau de 3 maisons, le jour des 40 ans de Marion, débarquent 3 hommes, bien méchants, alors que la maison est décorée, que le père, Patrice a décidé de faire des efforts, que la petite Ida a dessiné deux adorables dessins et que Christine s'apprêtait à cuisiner 3 gâteaux. Et là, et bien ça n'en finit pas. J'aurais bien retiré 200 pages à ce livre. Je sais, il faut planter le décor, l'atmosphère bien glauque mais, pourquoi tant trainer ? le style des phrases longues, là aussi, pourquoi pas, mais c'est long, long, long et ce débarquement des méchants franchement granguignolesques. Je reste sur ma faim, comme un gâteau qui sent bon mais dont la texture reste collée dans la bouche
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Impossible, des phrases trop longue dont je perd le sens. Je n'ai pas adhéré, j'ai tenté de forcer la lecture, mais refermé le livre après 150pages.
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Il faudrait supprimer 90 pour cent du texte pour en arriver à l'essentiel. Pénible à lire. Au bout d'une phrase on a oublié le début. C'est un style assumé, il faut aimer.le suspense est bien mené, psychologie des personnages très fouillée .un huis clos rural.
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« Tout est relatif, voilà le seul absolu. » Cette vérité d'A. Comte s'applique dans le cas présent.

En effet, je m'inscris résolument en faux contre les thuriféraires du dernier roman de Laurent Mauvignier, Histoires de la nuit. Tout en reconnaissant l'effort pour parvenir à un style particulier qui reste au plus proche de ses personnages, ce long et lent roman (trop long et trop lent) se révèle indigeste à la lecture. Une fois de plus, le mieux est l'ennemi du bien. Une avalanche de mots, de propositions, de phrases entrecoupées d'incises où foisonnent les ruptures stylistiques, les juxtapositions de niveaux de langue, autant d'aspects malvenus qui en font un livre baroque sans aucune réussite.
On exonérera Mauvignier de semblables tares en citant Proust et ses phrases longues, Céline et son vocabulaire familier voire vulgaire, Truman Capote et le compte rendu au plus près des personnages. Soit. Mais c'est oublier que n'est pas Proust qui veut, ni Céline ni Capote le premier venu qui affiche de l'ambition, surtout quand on veut écrire un polar qui sorte de l'ordinaire. Mais qu'on n'y parvient pas.

Arrêtons là ce réquisitoire lui-même déjà trop long pour ce qui n'est qu'une oeuvre surfaite. Qui n'a d'ailleurs eu aucun des prix littéraires que des critiques aveugles lui promettaient.
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Quelle déception
Vu l'auteur à la grande librairie me suis dit " tiens je vais lire son livre "
Pas du tout aimé cette histoire
Glauque , triste
Et surtout le style de l'auteur
Des phrases trop longues ..........des virgules au lieu de points
Cela m'a fortement perturbée
J'aime les styles plus "carrés " je dirai
Pas un blabla qui dure où tout s'enchevêtre
Je ne retenterai pas l'expérience de cet auteur
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Très déçue ... il y avait de quoi faire un bon roman si l'auteur , peut être inspiré par le « nouveau roman » des années 60 ? ne s'enlisait ad nauseum dans des descriptions , n'apportant rien - du moins pour moi - exemple ce qu'on pose sur une table avant de déjeuner ...on pourrait donner de multiples exemples du même type ; du coup on s'ennuie ferme en attendant que le récit avance . C'est un peu comme si les auteurs étaient payés à la ligne, ce que bien sûr je ne peux envisager...
L'OULIPO avait un exercice de « gonflage de copie » tour de force jubilatoire car c'était un jeu qui ne durait que quelques lignes , ici , sur plus de 600 pages , ça plombe le roman alors qu'il avait matière à un suspense certain ...
J'ai failli abandonner à plusieurs reprises , mais je me suis obstinée à faire confiance à l'auteur et finalement je le regrette ; je suis sortie exaspérée de ma lecture.
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