Dans un futur proche, complètement mondialisé, Montréal est dévastée. Les gueux se partagent le centre-ville, où ils survivent dans un climat de violence et de misère, alors que le "mal noir" s'abat sur eux, et qu'ils tombent comme des mouches au milieu des rues sans que le gouvernement ne lève le doigt. Mais une bande de survivants est décidée à rappeler au monde leur existence.
Confiné dans sa demeure à cause de l'épidémie,
Oscar de Profundis, artiste à la renommée quasi-mythique, vit au milieu d'une Cour de fans qui ne vivent qu'à travers lui. Il vit retiré du monde, et attend l'Apocalypse finale...
Ce roman ma laissé des sentiments mitigés. L'atmosphère est dure, sans espoir, ce qui traduit bien le climat de "fin du monde" qui règne. A l'opposé,
Oscar de Profundis tente de sauvegarder un passé considéré comme superflu par le gouvernement mondialisé au pouvoir. Les livres, les traces du passé en général sont détruites car non utiles.
Une vision de la fin de l'humanité pessimiste et perturbante, mais efficace, portée par une écriture travaillée.