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Quatrième volet de la série chinoise de Peter May, que j'aime bien par son exotisme.
Cette fois Li et Margaret, après s'être une énième fois séparés au chapitre précédent, se retrouvent ...aux USA.
Et Li n'est pas seul, il est avec sa nièce Xinxin qui adore Margaret et inversement.
Et la mère de Xinxin, perdue au tome précédent réapparaît.
Bref tout le monde est là.

Et une intrigue qui part fort avec une camion rempli de 98 cadavres de migrant chinois illégaux.
Le roman met en exergue la triste destinée et la dure vie des immigrés clandestins au pays phare de la libre entreprise et du rêve capitaliste.
Tout semble en place pour un bon moment de lecture.

Et pourtant la mayonnaise ne monte pas. En fait globalement le roman se rapproche trop du premier tome sur le fond, la surprise n'y est pas. Trop classique même si la trame se bâtit sur des faits scientifiquement plausibles.
Dommageable.
Le livre se termine heureusement avec une petite surprise, qui laisse espérer une suite moins routinière.
Je continuerai la série après une bonne coupure, pour éviter toute saturation. Mais ce quatrième tome laisse un léger goût d'insatisfaction, que j'espère compensée par plus d'explosivité au cinquième.
Clairement le moins surprenant de cette serie pour l'instant.


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Intrigué par un camion frigorifique abandonné sur un parking désert, un shérif texan découvre un charnier : 98 chinois, probablement des clandestins, morts asphyxiés derrière des caisses de fruits. Outre le drame humain, c'est surtout un problèmes politiques pour les autorités américaines et chinoises qui tentent depuis des mois de stopper l'immigration clandestine. L'enquête est donc confiée au FBI et à la INS, tandis que le chef du bureau des légistes de Huntsville, Margaret Campbell, se charge des autopsies avec son équipe. Afin d'être tenue au courant, l'ambassade de Chine envoie sur place son agent de liaison, qui n'est autre que Li Yan, qui vit depuis presque deux ans à Washington sans jamais avoir contacté Margaret.
Grâce à un carnet retrouvé près d'une des victimes, les enquêteurs découvrent que derrière la mort accidentelle des chinois, se cache un plan diabolique. On leur a injecté un virus mortel, capable de décimer la population américaine, et même mondiale ! Combien sont-ils à être entrés sur le territoire américain porteurs de ce virus ? Quel est le facteur qui déclenchera l'épidémie ? Qui a imaginé une telle ignominie ? Et pourquoi ? Tant de questions auxquelles il faut répondre dans l'urgence. La course contre la montre a commencé pour Margaret et Yan qui doivent aussi gérer leurs retrouvailles après 15 mois de séparation.


Est-ce parce que Peter MAY situe l'action de ce quatrième roman sur le sol américain que le rythme en est plus trépidant ? Quoi qu'il en soit, l'enquête se déroule sans temps mort, sur la piste d'un criminel suffisamment génial pour mettre au point un terrifiant virus, et suffisamment fou pour l'inoculer à des innocents, les transformant en bombes à retardement. Mais la cible a été parfaitement choisie. Quoi de plus fuyant qu'un clandestin dont la nature même est de se cacher ? MAY nous promène dans les bas-fonds de Houston où de pauvres gens qui ont cru au rêve américain travaillent sans relâche pour rembourser d'énormes sommes à des passeurs qui les battent, violent les femmes, les obligent à se prostituer, les font vivre dans des sous-sols insalubres. La peur est leur compagne au quotidien mais ils gardent l'espoir d'une vie meilleure qu'en Chine. Dans de telles conditions, les faire parler relève de la gageure, les ''têtes de serpents'' se savent protégés par la peur de ceux qu'ils tiennent sous leur coupe et par l'argent dont ils arrosent les fonctionnaires américains qui pourraient les gêner.
Même s'il n'évite pas les clichés (l'asiatique impénétrable, le flic raciste), cet opus, plus nerveux et moins centré sur l'histoire d'amour Margaret / Yan, profite bien de la délocalisation aux Etats-Unis (au moins on évite la énième description de la peau blanche, des cheveux blonds et des taches de rousseur de Margaret) et aborde des sujets difficiles et dérangeants (le flux de clandestins qui arrivent aux Etats-Unis, les réseaux mafieux à leur tête, l'action des américains en Colombie pour éradiquer les cultures de coca). Un mieux pour cette série pas toujours convaincante.
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« Cadavres chinois à Houston » est le 4e livre de la série chinoise de Peter May qu'il vaut mieux lire dans l'ordre pour mieux comprendre l'évolution des rapports entre Li , le policier pékinois, et Margaret , la légiste américaine . L'action se situe aux USA ; on retrouve le corps de 98 immigrants clandestins chinois près de Houston . Pas vraiment d'enquête dans cette histoire  ; plus le récit d'une guerre bactériologique nécessitant beaucoup d'explications scientifiques et une plongée dans le trafic d'êtres humains . Il faut atteindre la page 250 pour que l'histoire prenne un tour plus policier que scientifique . Seules les 30 dernières pages sont palpitantes . Des quatre premiers tomes de la série , ce livre est celui qui m'a le moins plu en raison d'un manque de péripéties et de dépaysement .
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De Peter May, je connaissais la trilogie écossaise et « Les disparus du phare ». J'ai pris ce livre à la bibliothèque le samedi avant le confinement, juste à cause de l'auteur. J'étais bien loin de me douter que j'allais être confrontée à une situation très actuelle, la menace d'un virus sur la population mondiale.
Comme souvent, chez cet auteur, en parallèle à l'enquête policière un certain nombre de thème est abordé : de l'exploitation des migrants à la difficulté d'aimer une personne de race différente, du racisme ordinaire à la complexité des organisations criminelles américaines.
L'enquête est efficace sans temps mort, le rythme rapide. Les personnages que je découvre dans ce tome sont attachants, complexes. Les personnages secondaires bien décrits. le suspense se maintient jusqu'à la fin. J'ai passé un bon moment de lecture
Cela dit, je n'ai pas retrouvé le charme du décor des îles écossaises, qui m'avait fait tant aimer ses autres livres.
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Pour ce quatrième tome de sa série chinoise, Peter May inverse les rôles. Dans les autres romans, c'est Margaret Campbell, médecin légiste américaine, qui découvre la complexité de la Chine moderne, drivée par l'inspecteur Li Yan, son amant.
Dans cet épisode, May transfère l'action aux States, où des dizaines de migrants chinois sont découverts morts asphyxiés dans un container frigorifique abandonné sur une route du Texas.
Les autopsies menées par Margaret Campbell, rentrée au pays, montrent la présence de piqûres systématiques sur les corps. L'ambassade de Chine cherche à se tenir informée de fait divers, qui met à mal les relations entre les deux pays. Elle délègue à cet effet son officier de liaison, qui n'est autre que l'inspecteur Li, présent depuis deux ans sur le territoire américain à Washington, mais qui n'avait pas cherché jusque là à contacter Margaret. L'histoire de coeur sino-américaine recommence dans un tout autre contexte.
Ce roman est bien bâti, efficace, comme bien des Peter May, et est une plongée dans le fonctionnement de l'immigration clandestine chinoise, du rôle des « parrains » asiatiques, et des organisations criminelles qui manipulent l'espoir des migrants.
Cependant, Peter May a d'abord été scénariste avant d'être romancier, et cela se sent dans sa volonté d'aller toujours vers un final haletant à rebondissement qu'on imagine facilement cinématographique. Ici, le simple cadre de l'immigration clandestine, des intérêts des notables chinois implantés de longue date aux USA, ne lui suffit pas, il y rajoute un bon gros complot visant à saper la santé humaine, avec compte à rebours façon 24H chrono. Tout cela fait un peu téléfilm américain, pas mauvais, mais juste distrayant, qui fait passer au second plan le fond du problème, l'existence de trafic et traite d'être humains par le biais d'une immigration pas toujours consentie.
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Le quatrième volume de la série chinoise déplace Margaret et Li Yan aux États-Unis. Des immigrés clandestins y sont retrouvés morts dans un camion surchauffé. Un roman policier moins convaincant que d'habitude, qui pêche par quelques éléments et retournements de situation improbables, mais qui inaugure peut-être un changement bienvenu dans la relation des enquêteurs.
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4ème tome de la série chinoise de Peter May, « Cadavres chinois à Houston », malgré son titre bien pourri, est un assez bon cru. Il a le mérite de cette fois-ci inverser les rôles et ainsi placer nos protagonistes sur le sol US, en plein coeur du Texas en plus, on peut difficilement faire plus ricain ! Notre chère Elisabeth tente donc de refaire sa vie loin de son Li (ah ah) en prenant un nouveau poste à l'université de Houston. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que de son côté le bel inspecteur a demandé sa mutation à l'ambassade chinoise de Washington, dans l'espoir de la retrouver. Bon, Houston-Washington, ce n'est pas franchement la porte à côté, ça doit être pour cela qu'il n'a jamais franchi le pas. Quoi qu'il en soit, vous me voyez venir avec mes gros sabots, figurez-vous qu'une cinquantaine de clandestins chinois sont retrouvés morts dans un camion à la frontière mexicaine, qu'Elisabeth est amenée à réaliser les autopsies, et que Li vient mener l'enquête pour le gouvernement chinois. Ces deux-là se retrouvent donc, et doivent affronter ensemble le spectre d'une pandémie mondiale…

Pourtant écrite en 2002, l'intrigue est terriblement d'actualité et résonne tristement auprès du lecteur de 2021. Je vous rassure, ici tout est bien qui finit bien, et on aura même passé un bon moment de lecture, avec en plus un twist final qui nous fera lire (bientôt) le tome suivant ! Bref, j'aime bien Peter May.
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Quatrième épisode de la série chinoise. Peter MAY nous emmène aux USA . Li Yan et Margaret CAMPBELL enquête dans le monde de l'immigration clandestine. C'est mené sur un bon rythme, l'évolution des personnages principaux attire et l'auteur, à travers son roman, soulève une nouvelle fois un fléau de la société dans laquelle se déroule l'histoire. Il effleure d'autres problèmes comme l'ingérence américaine dans les affaires colombiennes ou la propagation des virus.
Je lirai la suite avec plaisir...
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Nouveau volume, nouveau contexte, nouvelles énigmes à résoudre. C'est aux US que se déroule cette histoire. Li Yan y est installé depuis plusieurs mois au moment où un camion frigorifique rempli de quatre-vingt-dix-huit cadavres de chinois est retrouvé sur le bas côté d'une route. Margaret Campbell sera chargée des autopsies et Li Yan apportera sa contribution à l'enquête à la demande de l'ambassade de Chine à Washington. Leurs retrouvailles seront, comme à chaque fois, marquées sous le signe du froid et du chaud.
Concernant le drame, nous voici plongés dans le trafic des clandestins et dans la guerre bactériologique. C'est à la fois glaçant et addictif. Profitant d'un séjour de vacances, j'ai pu le lire très rapidement et ainsi découvrir qui se cachait derrière toutes ces horreurs. Peter May ? J'en redemande !
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98 Chinois clandestins sont retrouvés morts dans un camion frigorifique abandonné sur un parking des environs de Houston. Un journal rédigé par l'un des clandestins, en réalité un agent de la police chinoise infiltré dans le but de démanteler les réseaux d'immigrés, révèle qu'ils ont succombé à une injection, un prétendu vaccin.
Pour ce quatrième volet de sa série chinoise, Peter May nous prend a contre pied. En effet cette foi c'est son commissaire chinois qui se déplace aux Etats-Unis pour aider le FBI a comprendre pourquoi Des Chinois clandestins sont retrouvés morts au Texas. Et surtout savoir pourquoi et comment le carnet découvert sur l'un des corps révèle la menace d'une effroyable épidémie mondiale.
Bien sur on retrouvera aussi Magaret notre médecin légiste.
Vous l'aurez compris ce polar aborde sur un rythme soutenu le problème des organisations criminelles impliquées dans l'immigration illégale, et celui du bioterrorisme. L'enquête plonge le lecteur dans deux univers parallèles : celui des chinois de Houston, milieu d'affaires, pègre, immigrés clandestins, et celui des scientifiques américains affolés par ce virus mortel dont la réapparition a, de toute évidence, été manigancée par un ennemi des Etats-Unis.
Et même le rythme de se roman est différent des 3 précédents. Un véritable thriller à l'américaine



Lien : https://collectifpolar.com/
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