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Sur cette île battue par les tempêtes, un cadavre a été retrouvé dans la tourbe. le corps se trouve ainsi conservé, telle une momie, ses organes internes étant quasiment intacts. Aussitôt, le médecin légiste peut ainsi infirmer que l'homme, tatoué d'un portrait d'Elvis Presley, a été roué de plusieurs coups de couteau et qu'on lui a tranché la gorge. Des analyses plus précises indiquent que le jeune homme, d'à peine 20 ans, a été tué il y a une cinquantaine d'années et qu'il semble avoir un lien avec Tormod Macdonald, le papa de Marsaili. Malheureusement, ce dernier, atteint d'Alzheimer, n'est pas en mesure d'éclairer un tant soit peu la police.
Fin Macleod, lui, a décidé de quitter Édimbourg et la police et de s'installer pour un temps sur l'île de Lewis. À peine arrivé, il est tenu au courant de l'affaire par George Gunn, le policier en charge de l'enquête et avec qui Fin avait travaillé. Encore une fois, il sera confronté au passé...

Dans ce huis-clos, Peter May remet en scène Fin Macleod, cette fois-ci libéré de toute contrainte familiale et professionnelle. de retour sur son île natale, l'homme va devoir venir en aide à Gunn, le policier avec qui il avait travaillé quelques mois plus tôt. Une enquête qui le concerne puisque le père de son amie d'enfance, Marsaili, est mis en cause dans ce meurtre. L'auteur met en avant cette sombre partie de l'histoire écossaise pendant laquelle les orphelins ou les enfants abandonnés, les homers, étaient envoyés par l'église dans des familles écossaises ou australiennes afin de les aider, voire en devenir esclave. Alternant l'enquête et le passé de Tormod Macdonald, narrant le destin tragique de deux homers, un certain Johnny et son petit frère Peter, ce roman noir, chargé d'histoire et d'une incroyable densité, captive tant sur le fond que sur la forme. Ici encore, les paysages écossais si sauvages sont magnifiquement décrits et les personnages, torturés parfois ou fragiles, sont bouleversants et attachants. Un roman riche et saisissant porté par une écriture étoffée.
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"L'Homme de Lewis" est le deuxième tome de la trilogie écossaise et nous retrouvons Fin Macleod dans la foulée des événements du précédent opus, il divorce, quitte la police et revient sur l'île de Lewis à la recherche de réponses sur lui-même et son avenir.
Au moment où Fin revient, on découvre le cadavre d'un jeune homme, miraculeusement préservé par la tourbière et dont le décès remonterait aux années 50, les analyses ADN relient le corps à Tormod Macdonald, le père de Marsaili, son amour de jeunesse, qui est donc le premier suspect potentiel.
L'enquête officielle commencera dès que l'inspecteur nommé débarquera, Fin va prendre fait et cause pour Marsaili et commencer une enquête officieuse, la première difficulté est de taille, Tormod Macdonald souffre de la maladie d'Alzheimer et ne sera pas d'une grande aide, une course contre la montre commence...
Peter May va à nouveau nous captiver avec une intrigue originale qui sera là encore prétexte à la découverte d'un autre monde, d'une autre culture et d'un passé méconnu, celui des habitants des Hébrides et principalement de l'île de Lewis.
Le parti pris narratif sera de faire alterner la progression de l'enquête de Fin avec les souvenirs de Tormod, une intrigue d'une rare intelligence qui avance lentement mais qui n'en est pas moins passionnante tant elle est instructive sur ce qu'a été le destin de toute une génération d'enfants "sacrifiés", les "homers" dont je vous laisse découvrir l'histoire.
Je pense que quiconque s'intéresse à la généalogie fera une place à ce livre sur son île déserte, le scénario est vraiment brillant de cohérence et de précision.
Le seul petit bémol que je mettrais sera pour les très nombreuses descriptions et ce, même si elles participent à l'ambiance et à la visualisation du contexte.
Il s'agit d'un bouquin impossible à lâcher, un genre à part pour un grand plaisir de lecture.
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L'enfant de Lewis est de retour, après les événements survenus sur l'île antérieurement, il décide que sa place est parmi les insulaires, les siens, peut-être parce qu'il a désormais une responsabilité, peut-être que tous ses problèmes personnels ne sont pas résolus, peut-être simplement aime-t-il cette île où il a grandi ? peut-être que cette île sera-t-elle son refuge ?… l'endroit où il se sentira en sécurité ?… Quoique… L'île ne semble pas avoir livré tous ses secrets ! et Fin, bien qu'il ait démissionné et n'a plus aucune légitimité en tant que policier, va se lancer dans une enquête afin de trouver l'assassin d'un jeune homme exhumé de la tourbière.

L'intérêt de ce tome réside dans le récit à plusieurs voix : la voix d'un homme qui a perdu la mémoire immédiate, le père de Marsaïli, son amour de jeunesse, et qui, fort de sa mémoire du passé lointain, raconte son parcours chaotique d'orphelin à l'identité douteuse, accueilli ici et là, incapable de livrer les informations qui lèveraient le mystère du meurtre, charge qui reviendra à la police (pas très active) et à Fin qui va emmener le lecteur un peu plus profondément dans l'île, plongeant au coeur de son histoire.

De la fin je ne dévoilerai rien, sauf peut-être qu'elle tient en haleine, que j'ai serré les dents et retenu ma respiration.

Des trois tomes, c'est celui que je préfère parce que la lecture en est encore plus confortable parce que l'on connaît la plupart des personnages et leur histoire, parce que le parcours de ce vieil homme est digne d'intérêt, parce que cette histoire regorge de mystère.

Ô joie, il me reste un tome déjà bien entamé soit, mais de quoi encore déguster !!!!!

Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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L'angoisse ténue que l'on peut avoir en abordant un deuxième tome d'une trilogie (la suite sera-t-elle à la hauteur? Evitera-t-on la lourdeur de redites?) s'évanouit rapidement avec la lecture des premières pages de l'Homme de lewis. Fin MacLeod est là, bien présent, mais tourne la page : il quitte son travail, son épouse, et rejoint la terre austère de son passé. On n'a guère le temps (et lui non plus) de gloser sur ses projets d'avenir, puisqu'à peine arrivé, il se trouve mêlé à une histoire de meurtre. Pas en temps que suspect, mais sollicité par Gunn, l'inspecteur de Stornoway, qui avait apprécié son talent de flic dans L ‘île des chasseurs d'oiseaux.
L'enquête s'annonce d'emblée ardue : le cadavre découvert dans la tourbe est momifié, la mort remonte aux années 50 (pas besoin de carbone 14 quand un tatouage d'Elvis Presley orne le bras de la victime!).L'ADN parle rapidement : le père de Marsaili, l'ex-amoureuse de Fin , est apparenté et donc suspect du meurtre (le prélèvement d'ADN qui avait été exigé dans la première enquête n'a pas été vain…). Jusque là, c'est plutôt banal. Oui, mais voilà : le suspect est atteint d'une maladie d'Alzeimher, à un stade ou des bribes du passé ressurgissent au hasard, mêlées à des délires d'interprétation qui comblent les lacunes. La barre est haute pour Fin, qui doit de plus faire vite, avant qu'un collègue d'Edimbourg vienne prêter main forte à l'équipe locale.


C'est parfait. Parallèlement aux déductions avisées de fin, l'auteur nous livre le récit à la première personne du père de Marsaili, dont on sait que l'identité sous laquelle le connaissent les proches est fausse. le lecteur avance donc un peu plus vite que Fin, mais découvre avec délice les méandres du raisonnement de l'ex-flic. Pas une seconde, pas une ligne d'ennui.

Les paysages sont toujours aussi subitement dépeints, dans leur splendide austérité.

Bien sûr, Fin n'en a pas terminé avec ses drames personnels (la photocopie du dossier de l'accident de son fils le suit partout), mais les tensions s'apaisent avec sa famille à construire (il faut un peu de temps pour assimiler simultanément le fait d'être père et grand-père).

Une deuxième partie qui tient largement ses promesses et incite à poursuivre sans arrière pensée la suite le braconnier du lac perdu.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Fin revient sur l'île de Lewis, mais après avoir démissionné de la police. Il y retrouve son fils et sas anciens amis d'enfance. Mais un cadavre est découvert et celui-ci est intimement lié au père de la mère de son fils.

Un roman très dense et très riche. Il décrit déjà à la perfection les paysages écossais, qui peuvent à eux seuls plonger le lecteur directement dans l'histoire. J'ai été également très touchée par la façon d'aborder la sénélité d'un vieil homme par l'auteur. Cela est fait avec justesse, parfois avec de la violence , mais surtout avec beaucoup de respect. Cette façon de voir les choses arrive d'ailleurs a démontrer que seul le véritable amour est capable de faire face a cette maladie dégénérative. Beaucoup sont aujourd'hui touchés par Alzheimer et quand on connait peu ou prou cette maladie on s'y retrouve complètement.

J'emettrais quand même un petit bémol sur l'enquête en elle-même : tout simplement parce qu'on devine un peu trop facilement là ou l'auteur veut nous amener (je pense ici essentiellement à Ceit). Néanmoins on reste quand même pris par l'histoire qui est portée par des personnages attachants.

J'ai beaucoup aimé ce roman et j'espère que le troisième volet sera aussi prenant
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Deuxième volet de cette trilogie.
Toujours le contexte des Hébrides, îles au Nord de l'Ecosse, avec Fin qui, démis de ses fonctions de policier, retourne sur son île natale.
Cette fois on découvre sur le rivage un cadavre bien conservé par la tourbe, avec un tatouage l'identifiant autour des années soixante.
L'ADN le rapproche du père de Marsaili, mais celui-ci est atteint d'Altzheimer et a bien du mal à aider les enquêteurs.

Toujours cette nature sauvage omniprésente qui endurcit les hommes et les mène à des actions inconsidérées.
Toujours la religion qui corsète la société.
Et toujours Fin qui, à coups de retours de arrière, rythme le récit de sa vie d'enfant et d'adolescent sur l'île...
Un volume égal au précédent, sans surprise mais agréable à lire.
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En terminant « L'île des chasseurs d'oiseaux » je m'étais dit qu'après May, la météo allait regagner en sérénité et que je poursuivrais les aventures de Fin Macleod cet été sur la plage, fin prêt pour affronter à nouveau l'hostilité des éléments du coté des îles de l'Atlantique Nord.
May… vous savez ce que c'est, Météo France, c'est plus ce que c'était, le réchauffement climatique, la banquise qui a trop chaud pendant que nous on se gèle, bref, je me suis dit que May juin l'utile à l'agréable et que je n'attendrai pas d'être mis aout par un manque d'UV pour retourner sur un de ces cailloux Ecossais.
Oui je sais, je suis bien gentil avec mes conneries mais… le bouquin alors ?
Bah, c'est le genre de livre dont je ne sais pas parler parce qu'il n'y est pas question de poésie bien que les brefs instants de communion avec l'agressivité de la météo m'aient emporté. Pas la moindre pointe d'humour non plus, qu'il soit décalé, noir, basique, on n'est pas là pour rigoler. Pas de grands moments d'émotion même si ce salopard d'al Zheimer vient titiller le mont tendresse par la face nord. Pas un ressenti inoubliable, un peu comme j'avais dit dans le billet des chasseurs d'oiseaux.
Et pourtant…
Et pourtant en ouvrant l'Homme de Lewis (le livre hein, j'ai trucidé personne), dès la première page, je me suis aperçu que Fin Macleod était toujours présent quelque part, qu'il avait laissé une trace à laquelle je n'aurais pas cru il n'y a… qu'un mois et demi, c'est vrai. Enfin j'ai eu cette impression de ne pas l'avoir quitté.
L'histoire d'un né en Dertal mort en Ecosse qui est bien plus moins vieux que ce que sa momification à la tourbe ne laisse à penser m'a passionné. Pour plus de clarté quant au sujet, allez lire l'un des 178 premiers billets sur le bouquin, ça sera plus simple, tout à probablement déjà été dit.
C'est toujours aussi bien ficelé, toujours pas envie de lâcher l'affaire histoire de voir que le temps et la vie passent, toujours addictif et efficace.
Pas sur de le vendre très bien mais j'avais pas grand-chose à dire d'autre que « j'ai aimé » et même si on s'en fout un peu puisque je ne sais pas exprimer le pourquoi, je tenais à le dire.
Prochain et dernier voyage avec « le braconnier du lac perdu » prévu pour… en fait ça va dépendre de Chloé Nabédian et de l'état de la banquise.
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Dans tourbière, il y aaa, il y aaa... peeerdu !
Point de houblon mais un cadavre.
Un macchabée parfaitement conservé auquel on associerait Tormod Macdonald, pas d'bol, le père de Marsaili, l'amour de jeunesse de Fin. Vous m'suivez ?
Et là, on se dit que l'enquête devrait être pliée fissa en interrogeant le Tormod. Re-perdu, décidément, puisque ledit possible suspect serait touché par une belle saloperie portant le doux nom d'Alzheimer.
Ami Fin, au boulot !

Peter May, c'est un peu comme Dior, j'adore !
En plus, c'est moins cher, alors...

Amalgamer enquête au cordeau, sentiments réservés qui ne versent pas dans le larmoyant de série télévisuelle aussi interminable qu'inintéressante, en évoquant les us et coutumes d'un pays, présents comme passés, tout en insufflant une dramaturgie de malade, j'en ai rêvé, Peter May l'a fait.

Rien à jeter, tout à dévorer.
Une Écosse au passé particulièrement trouble et détestable envers ses enfants.
Une Écosse actuelle si précisément évoquée qu'on s'y croirait.
Une maladie dégénérative abordée avec pudeur et tendresse, clé d'un épais brouillard comme il en sévit régulièrement sur les îles Hébrides.
Tout y est à sa juste place, en parfait équilibre, en absolue complémentarité dans ce Babel Noir qui penche dangereusement vers le sublime.

Une enquête contemporaine qui s'appuie sur de nombreux flashbacks d'intérêt notoire, le procédé est usé jusqu'à la corde mais d'une qualité telle que l'on fait fi de cette recette récurrente.
L'immersion en terre inconnue est totale.
Le plaisir indescriptible.
L'on ne se souhaite égoïstement qu'une seule chose, en éprouver autant en parcourant l'ultime opus.
Et puis si Fin et Marsaili pouvaient de nouveau dire "tu" au bonheur, je serais pas contre.
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Les descriptions sont bien là, que je retrouve avec plaisir dans ce second volume de la trilogie Ecossaise. Vivantes, présentes. On ressent les paysages, les climats avec intensité.
La psychologie des personnages est fouillée, authentique.
Pas de contours alambiqués, tout est direct, à l'image de la vie dans les îles sauvages de l'Ouest de l'Ecosse : Eriskay, Barra, North Uist, South Uist, Ensay, Killegray, Langaigh, Grodhaigh, Benbecula, Lewis, Harris.
Les descriptions sont poignantes de réalisme.

Un personnage sort du lot: Tormod - un prénom gaélique - frappé par la maladie d'Alzheimer, qui pourtant réagit à sa façon aux rebondissements de l'avancée de l'enquête. Un personnage qui m'aura été particulièrement sympathique…

Un personnage encore : La Tourbe.

Connaissez-vous la tourbe ? Cette matière végétale en cours de minéralisation, gorgée d'eau et qui fera pourtant un combustible gratuit dans les cheminées des black houses et des white houses des îles.
Avez-vous déjà senti cette odeur caractéristique du feu de tourbe ?
Lorsque je la sens – et dans les romans de Peter May nous la sentons vraiment - je replonge immédiatement dans ces pubs ou dans ces foyers où j'ai pu loger dans l'Ecosse du dernier tiers du XX° siècle.
Quelque chose qui disparait aujourd'hui.
Je vais vous avouer un truc : Certains fument des choses plus ou moins étranges. Moi aussi. de temps en temps j'allume dans mon atelier un petit bout de tourbe bien sèche que j'ai rapportée de mes voyages, juste pour me laisser envahir par mes souvenirs. Et ça marche très bien. Comme une madeleine à l'odeur de Whisky tourbé.

Tiens, en parlant de whisky, je vais vous avouer encore un truc : Comme un écossais de l'Est, je ne suis pas trop emballé par les whiskies fumés, voire tourbés.
Mais une discussion récente avec Donald Mackenzie, un fin connaisseur d'Islay, m'a fait bien comprendre ce qu'évoquait pour les écossais des îles de l'Ouest, l'arome du fumé et du tourbé :
Lorsque les pêches ou les récoltes de céréales étaient très abondantes, avant que le blé ne moisisse à cause de la pluie, la conservation était assurée par le fumage et, plus précisément, dans l'Ouest, par le tourbage.
Ce fumet est pour eux le signe de l'opulence, du confort, de la certitude de manger à sa faim.
Une madeleine de Proust à l'échelle d'un peuple.
Alors, par affinité, le tourbé – à peine tout de même – m'est devenu…confortable.

Bon. Ça suffit. Revenons à la tourbe. C'est elle qui a conservé en son épaisseur le corps d'un jeune homme que l'on découvre une cinquantaine d'années après son meurtre et qui ouvre le ban de cette nouvelle enquête de Fin Macleod.

Outre le crime à élucider, un thème torture le livre : ce placement des « homers ». Des enfants britanniques, orphelins ou simplement abandonnés qui étaient placés par les prêtres dans des familles de ces îles. Sorte d'esclaves nourris et logés en échange de travaux dans les fermes.
La souffrance de ces enfants perdus nourri l'arrière plan de ce roman si évocateur qui se lit à une vitesse folle.

J'ai été emballé..
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Fin a quitté sa femme et la police. Revenu sur son île natale, Lewis, il s'apprête à restaurer la ferme de ses parents qui tombe en ruines. Mais à peine arrivé, un corps est découvert dans les tourbières, en parfait état de conservation comme tous ceux qui ont été retrouvés jusqu'à présent mais beaucoup plus jeune…Alors qu'habituellement ils ont séjourné plusieurs siècles dans leur tombeau naturel, la mort de celui-ci ne remonte qu'à une cinquantaine d'années…Il porte un magnifique tatouage d'Elvis Presley sur le bras. Mais sa mort fut violente, des coups de poignards et sa tête coupée témoignent qu'il a été sauvagement assassiné. Fait plutôt rare dans ces îles peu peuplées où tout le monde se connait.

Les indices sont maigres. Qui est ce jeune homme de 20 ans, qui en aurait 70 aujourd'hui, mutilé, resurgi du néant ? Dont l'état du cerveau indique un retard mental ? Un lien ADN, une piste, le vieux Tormod, père de Marsaili, l'ancienne amoureuse de Fin, mère de son fils, Fionnlagh. Serait-ce le meurtrier ? Mais le vieil homme perd la tête, atteint d'Alzheimer et c'est au fil de ses souvenirs confus que va se dévoiler peu à peu son histoire, leur histoire, celles d'orphelins d'Edimbourg qu'on envoyait aider aux travaux de la ferme sur les îles dans ces années-là, surtout s'ils étaient catholiques…Le drame se dessine aux contours tourmentés de ces contrées sauvages battues par les vents…Et quand on réveille les souvenirs enfouis, gare aux représailles. Mais ce n'est qu'à ce prix que la paix peut advenir.
Encore un très bon roman, le deuxième tome de cette trilogie écossaise de Peter May, qui nous emmène très loin dans la noirceur de l'âme humaine.
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