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Critique de TerrainsVagues


En terminant « L'île des chasseurs d'oiseaux » je m'étais dit qu'après May, la météo allait regagner en sérénité et que je poursuivrais les aventures de Fin Macleod cet été sur la plage, fin prêt pour affronter à nouveau l'hostilité des éléments du coté des îles de l'Atlantique Nord.
May… vous savez ce que c'est, Météo France, c'est plus ce que c'était, le réchauffement climatique, la banquise qui a trop chaud pendant que nous on se gèle, bref, je me suis dit que May juin l'utile à l'agréable et que je n'attendrai pas d'être mis aout par un manque d'UV pour retourner sur un de ces cailloux Ecossais.
Oui je sais, je suis bien gentil avec mes conneries mais… le bouquin alors ?
Bah, c'est le genre de livre dont je ne sais pas parler parce qu'il n'y est pas question de poésie bien que les brefs instants de communion avec l'agressivité de la météo m'aient emporté. Pas la moindre pointe d'humour non plus, qu'il soit décalé, noir, basique, on n'est pas là pour rigoler. Pas de grands moments d'émotion même si ce salopard d'al Zheimer vient titiller le mont tendresse par la face nord. Pas un ressenti inoubliable, un peu comme j'avais dit dans le billet des chasseurs d'oiseaux.
Et pourtant…
Et pourtant en ouvrant l'Homme de Lewis (le livre hein, j'ai trucidé personne), dès la première page, je me suis aperçu que Fin Macleod était toujours présent quelque part, qu'il avait laissé une trace à laquelle je n'aurais pas cru il n'y a… qu'un mois et demi, c'est vrai. Enfin j'ai eu cette impression de ne pas l'avoir quitté.
L'histoire d'un né en Dertal mort en Ecosse qui est bien plus moins vieux que ce que sa momification à la tourbe ne laisse à penser m'a passionné. Pour plus de clarté quant au sujet, allez lire l'un des 178 premiers billets sur le bouquin, ça sera plus simple, tout à probablement déjà été dit.
C'est toujours aussi bien ficelé, toujours pas envie de lâcher l'affaire histoire de voir que le temps et la vie passent, toujours addictif et efficace.
Pas sur de le vendre très bien mais j'avais pas grand-chose à dire d'autre que « j'ai aimé » et même si on s'en fout un peu puisque je ne sais pas exprimer le pourquoi, je tenais à le dire.
Prochain et dernier voyage avec « le braconnier du lac perdu » prévu pour… en fait ça va dépendre de Chloé Nabédian et de l'état de la banquise.
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