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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Fin revient sur l'île de Lewis, mais après avoir démissionné de la police. Il y retrouve son fils et sas anciens amis d'enfance. Mais un cadavre est découvert et celui-ci est intimement lié au père de la mère de son fils.

Un roman très dense et très riche. Il décrit déjà à la perfection les paysages écossais, qui peuvent à eux seuls plonger le lecteur directement dans l'histoire. J'ai été également très touchée par la façon d'aborder la sénélité d'un vieil homme par l'auteur. Cela est fait avec justesse, parfois avec de la violence , mais surtout avec beaucoup de respect. Cette façon de voir les choses arrive d'ailleurs a démontrer que seul le véritable amour est capable de faire face a cette maladie dégénérative. Beaucoup sont aujourd'hui touchés par Alzheimer et quand on connait peu ou prou cette maladie on s'y retrouve complètement.

J'emettrais quand même un petit bémol sur l'enquête en elle-même : tout simplement parce qu'on devine un peu trop facilement là ou l'auteur veut nous amener (je pense ici essentiellement à Ceit). Néanmoins on reste quand même pris par l'histoire qui est portée par des personnages attachants.

J'ai beaucoup aimé ce roman et j'espère que le troisième volet sera aussi prenant
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Deuxième volet de cette trilogie.
Toujours le contexte des Hébrides, îles au Nord de l'Ecosse, avec Fin qui, démis de ses fonctions de policier, retourne sur son île natale.
Cette fois on découvre sur le rivage un cadavre bien conservé par la tourbe, avec un tatouage l'identifiant autour des années soixante.
L'ADN le rapproche du père de Marsaili, mais celui-ci est atteint d'Altzheimer et a bien du mal à aider les enquêteurs.

Toujours cette nature sauvage omniprésente qui endurcit les hommes et les mène à des actions inconsidérées.
Toujours la religion qui corsète la société.
Et toujours Fin qui, à coups de retours de arrière, rythme le récit de sa vie d'enfant et d'adolescent sur l'île...
Un volume égal au précédent, sans surprise mais agréable à lire.
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Fin a quitté sa femme et la police. Revenu sur son île natale, Lewis, il s'apprête à restaurer la ferme de ses parents qui tombe en ruines. Mais à peine arrivé, un corps est découvert dans les tourbières, en parfait état de conservation comme tous ceux qui ont été retrouvés jusqu'à présent mais beaucoup plus jeune…Alors qu'habituellement ils ont séjourné plusieurs siècles dans leur tombeau naturel, la mort de celui-ci ne remonte qu'à une cinquantaine d'années…Il porte un magnifique tatouage d'Elvis Presley sur le bras. Mais sa mort fut violente, des coups de poignards et sa tête coupée témoignent qu'il a été sauvagement assassiné. Fait plutôt rare dans ces îles peu peuplées où tout le monde se connait.

Les indices sont maigres. Qui est ce jeune homme de 20 ans, qui en aurait 70 aujourd'hui, mutilé, resurgi du néant ? Dont l'état du cerveau indique un retard mental ? Un lien ADN, une piste, le vieux Tormod, père de Marsaili, l'ancienne amoureuse de Fin, mère de son fils, Fionnlagh. Serait-ce le meurtrier ? Mais le vieil homme perd la tête, atteint d'Alzheimer et c'est au fil de ses souvenirs confus que va se dévoiler peu à peu son histoire, leur histoire, celles d'orphelins d'Edimbourg qu'on envoyait aider aux travaux de la ferme sur les îles dans ces années-là, surtout s'ils étaient catholiques…Le drame se dessine aux contours tourmentés de ces contrées sauvages battues par les vents…Et quand on réveille les souvenirs enfouis, gare aux représailles. Mais ce n'est qu'à ce prix que la paix peut advenir.
Encore un très bon roman, le deuxième tome de cette trilogie écossaise de Peter May, qui nous emmène très loin dans la noirceur de l'âme humaine.
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Après « L'Île des chasseurs d'oiseaux », j'ai retrouvé avec bonheur l'Écosse mystérieuse, majestueuse et sauvage où Peter May nous entraîne pour une nouvelle enquête, doublée d'une formidable plongée dans sa culture.
Le corps d'un homme portant un tatouage d'Elvis Presley est découvert dans une tourbière et le principal suspect est un vieil homme perdu dans le labyrinthe de la maladie d'Alzheimer.
Ce dernier n'est autre que le père du premier amour de l'inspecteur Fin McCleod, c'est pourquoi, revenu pour une durée indéterminée sur l'île de Lewis, il tient à découvrir la vérité.
Ce roman dont l'intrigue est presque un prétexte est envoûtant. Au travers des souvenirs de Tormod Macdonald, qui est déconnecté de la réalité, mais qui se trouve happé par son passé c'est toute une vie qui se déroule.

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Sur la côte ouest de l'île de Lewis, on retrouve un cadavre momifié dans une tourbière. Le policier Gunn est chargé de l'enquête et comme Fin McLeod (qui vient de quitter la police d'Édimbourg) est de retour sur l'île, il lui demandera son aide. Très vite, on s'aperçoit que le cadavre retrouvé est un meurtre et plus récent que ce que l'on avait cru au départ.
Deuxième volet de la trilogie écossaire , "L'homme de Lewis" poursuit dignement la quête de Fin McLeod qui se retrouve indécis, émouvant, triste du deuil de son jeune fils, heureux de regagner un fils plus vieux, considérant d'être grand-père, bref à la croisée des chemins et en réflexion quant à la suite à donner à sa vie et ranger le passé.
Encore une fois ici, je suis séduite par cette Écosse sauvage, faite de mer, de dunes, de plages, d'herbes, de labeurs. Des îles pleines de secrets où l'on a l'impression que la nature entière serait prête à nous chuchoter toute l'histoire des gens qui y ont vécu.
Pour nous raconter le cheminement de Fin, Peter May nous refait sa recette. Procédé qu'il maîtrise, l'auteur alterne entre passé et présent, avec une écriture poignante mais aussi délicate et respectueuse surtout lorsqu'il aborde les thèmes de la vieillesse, de la sénélité et de la démence qui guette.
Toujours aussi les paysages sont des personnages importants et décrits de façon aussi superbe que grandiose.
Vivement je vogue vers le dernier volet de cette trilogie écossaise: "Le braconnier du lac perdu ". Ainsi, après la lecture de ce dernier volet, je quitterai donc les Hébrides satisfaite, ravie et comblée.
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2e tome de la trilogie écossaise dont j'avais adoré le 1er tome. Et j'ai beaucoup aimé celui-ci aussi. Avec le plaisir de la découverte en moins, car il faut bien le dire, ce livre est tout à fait semblable au 1er tant par sa forme que par le fond.
Les personnages nous ont déjà été présentés et nous nous sommes attachés à eux. Et là, c'est au tour du père de Marsaili d'avoir des ennuis suite à la découverte d'un cadavre.
Si ce tome est sans surprise, aucune lassitude ne s'installe. J'ai aimé retrouvé les iliens et me balader avec eux dans ces paysages torturés par la nature. Les retours dans le passé sont agréables car toujours bien distincts de l'enquête dans le présent. le père de Marsaili est plus qu'attachant, il est même attendrissant.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai encore passé un excellent moment de lecture et je continue cette série sans hésitation. Et même en me disant : Zut, plus qu'un tome...

Pioche d'avril 2022 choisie par Mousquetaire11
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L'homme de Lewis est le deuxième volet de la trilogie de Peter May qui se passe sur l'île écossaise de Lewis, après le fameux " L'Île des chasseurs d'oiseaux". Un petit conseil : il est préférable d'avoir lu ce dernier pour apprécier toute l'évolution et la profondeur des personnages précédemment évoqués.

Suite à la mort tragique de son fils et au jugement de son divorce, Fin Macleod démissionne de la police, quitte Edimbourg et retourne s'installer sur son île natale de Lewis. Les ruines de la maison de ses parents, la lande balayée par la colère des vents, la fureur de l'océan…ici il espère redonner un sens à sa vie.
Mais Fin à peine arrivé, on découvre le cadavre d'un jeune homme miraculeusement conservé au coeur d'une tourbière. Les analyses ADN font le lien avec Tormod Macdonald, le père de son amour de jeunesse, Marsaili. Malheureusement atteint de la maladie d'alzheimer le vieil homme ne peut donner aucune explication , ni se défendre, et le temps presse : bientôt un inspecteur est attendu sur l'île pour mener l'enquête et il fera certainement de Tormord le suspect n°1. Marsaili va alors demander à Fin de faire la lumière sur le passé de son père et espère ainsi mettre de l'ordre dans les souvenirs du vieillard qui affluent par flash de manière totalement incohérente.

Nous retrouvons dans ce nouveau huis clos, ce qui nous a tant plu dans la précédente enquête, le contexte très fort, le souffle du vent incessant, entêtant, la pluie battante, et cette nature sauvage et mystérieuse qui magnifie le récit. L'auteur n'y a pas laissé ses personnages en plan. Ils sont fragiles, plein de fêlures mais terriblement attachants. L'écriture, encore une fois, est très belle. L'enquête bien menée nous entraîne dans un passé douloureux au rythme des souvenirs de Tormod. Et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est une histoire terrifiante qui va refaire surface. Certainement le pan le plus sombre de l'histoire de l'Ecosse. Tormod a fait parti de ceux que l'on appelait dans les années 50 " les homers " : ces orphelins dont on a caché l'identité et qui furent envoyés dans les îles écossaises, en Australie ou au Canada pour y repeupler les campagnes. Des enfants catholiques et protestants que les deux autorités religieuses se partageaient sans scrupule, sans chercher à savoir qu'effectivement ils étaient traités en esclaves, abusés, violentés et frappés. Peter May nous raconte avec beaucoup de sensibilité, l'histoire de ce vieillard atteint de démence, irrité par un entourage qu'il ne reconnaît plus et hanté par un crime. Encore une belle réussite !





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Le deuxième opus de la Trilogie écossaise de Peter May, L'homme de Lewis, se révèle tout aussi passionnant que le premier. Le policier local, George Gunn, que nous connaissons déjà grâce à sa collaboration avec Fin Macleod dans L'Île des chasseurs d'oiseaux, travaille sur la découverte d'un corps dont la tourbe a permis la conservation : un jeune homme assassiné après avoir été torturé. Mais de quand date « l'homme de Lewis » ? Est-il aussi vieux que l'homme de Tollund ou celui d'Old Croghan ? C'est ce qu'espère Gunn qui compte bien refiler le cadavre aux archéologues. Mulgrey, le légiste, est tenté d'aller dans son sens avant de avant de trouver une plaque métallique sur son crâne et un tatouage sur son avant-bras : le portrait d'Elvis Presley…
***
On retrouve Fin Macleod neuf mois après les événements qui l'avaient ramené sur son île natale. Il est maintenant divorcé, a quitté la police, il est bien décidé à retaper la ferme de ses parents, et éventuellement à s'y installer. Hanté par la mort de son jeune fils, honteux de l'attitude qu'il a eue envers Marsaili pendant leur première année universitaire, maladroit avec Fionnlagh, il espère que ce changement de décor lui apportera un peu de paix malgré ces difficultés évidentes... George Gunn, qui avait apprécié leur collaboration, lui demande de l'aider discrètement dans son enquête avant l'arrivée d'un inspecteur du continent qui ne saura pas s'y prendre avec les habitants de Lewis. Or l'enquête promet d'être délicate : l'ADN du jeune homme trouvé dans la tourbe présente une correspondance avec celui du père de Marsaili ; les deux hommes sont forcément apparentés.
***
Le décor est planté en quelques brefs chapitres et on se trouve d'emblée en terrain connu. Deux voix narratives alternent irrégulièrement. Un narrateur à la troisième personne cède parfois la place aux pensées et aux souvenirs de Tormod Macdonald, le père de Marsaili, qui intervient à la première personne. Atteint de la maladie d'Alzheimer, il ne reconnaît plus ses proches, confond les lieux, devient incontinent, mais conserve des souvenirs d'enfance assez précis. Peter May donne ainsi l'avantage au lecteur, qui en sait toujours un peu plus que les deux enquêteurs. Fin Macleod va remonter le fil du temps grâce aux révélations souvent involontaires du vieil homme. Dans le tome précédent, nous avions découvert une étrange et cruelle tradition (la chasse aux fous de Bassan et la préparation du guga) ; dans celui-ci, nous découvrirons le révoltant destin des enfants qu'on appelait les « homers ».
***
J'ai aimé ce roman autant que le précédent. L'intrigue est bien ficelée, le contexte social et historique passionnant, la place de la religion étonnante. Les personnages attirent la sympathie. La dureté du climat et les contraintes de la vie dans cette région me semblent parfaitement décrites, et il faut tout le talent de l'auteur pour me donner envie d'y aller quand même ! Le troisième tome m'attend à la bibliothèque...
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Je me promettais de retourner très vite dans les pas de Peter May sur cet archipel des Hébrides dont il parle si bien. Après mon coup de coeur pour le premier volet de sa trilogie écossaise, "L'ile des chasseurs d'oiseaux", l'histoire de son jeune ex-flic Fin McLeod se poursuit dans ce second volet, toujours aussi venteux et pluvieux.

Un corps de jeune homme conservé intact pendant des décennies dans les tourbières, un vieil homme sénile dont la mémoire s'échappe inexorablement, une quête de vérité pour les descendants dans la reconstitution de l'histoire familiale...

C'est donc en se retournant vers un passé pas si lointain que Peter May nous immerge dans la société des îliens écossais, dans leurs traditions religieuses et leurs effrayantes actions caritatives d'un autre âge dans le traitement des orphelins au 20ème siècle.

Alternant le présent par l'enquête personnelle de Fin, et le passé dans des chapitres à la première personne pour les bribes de souvenirs du vieillard, c'est un roman qui donne la part belle à la psychologie, sensible et subtil, permettant au lecteur de s'attacher à des personnages bien construits. le contexte social laisse parfois le thriller de côté mais l'auteur maitrise parfaitement le déroulé de son histoire dans un climat dramatique impeccable, et la fin du roman est à la hauteur des attentes du lecteur.

C'est encore un excellente lecture, pétrie d'humanité, dépaysante par la beauté rude et désolée des montagnes, ports, falaises et landes de tourbières.
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Le personnage principal du tome 2 de la trilogie écossaises de Peter May est la nature sauvage des îles Hébrides ( Lewis et Harris ) balayées par les vents, par la fureur de l'océan et par une religion protestante impitoyable !
Fin Macleod est un inspecteur qui suite au décès accidentel de son fils Robbie a divorcé et a démissionné pour venir retrouver la terre de ses ancêtres et tenter de réparer la maison de ses parents mai aussi redonner un sens à sa vie !
Dès son arrivée, un cadavre est découvert dans une tourbière : c'est un jeune homme tué de 4 coups de couteaux, égorgé avec un tatouage d'Elvis Presley sur le bras, en effet le crime a été commis 50 ans auparavant et c'est la tourbe qui l'a conservé ! Les analyses ADN révèlent qu'il est apparenté à Tormod Macdonald, le père de Marsaili qui fut l'amour de jeunesse de Fin ! Mais,Tormod est atteint de la maladie d'Alzheimer, ses souvenirs sont brumeux et, Fin en accord avec son collègue George Gunn décide d'aider le vieil homme à remonter le passé.
Un passé douloureux car après la guerre la société écossaise aidée de l'église catholique a envoyé des orphelins, des gosses abandonnés dans les îles Hébrides pour apporter un sang neuf mais elle les a enfermé dans un premier temps dans une Résidence impitoyable avant de leur trouver, le cas échéant des adoptants ! Et, c'est précisément la voix de Tormod qui déchire le voile de leurs souffrances, de leur obligation de s'adapter à cette nouvelle langue : le gaélique, d'être corvéables à merci et plus pour les filles !
C'est l'histoire de Johnny et de son petit frère Peter, de Ceit ( Catherine ) qui a été placée dans la ferme de la veuve O'Henley, du clan criminel des Kelly qui persécutait les nouveaux !
Un roman policier très agréable à lire, une immersion dans des paysages merveilleusement valorisés par Peter May avec le thème de la démence due à la maladie, le rejet des catholiques par les protestants calvinistes et le sort de ces enfants victimes du séparatisme !
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