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Critique de iris29


iris29
05 décembre 2019
Si l'on m'avait caché le nom de l'auteur , je n'aurais pas deviné qu'il s'agissait de Peter May...Et pour cause !
On y voit très peu l'Ecosse , tout se passe en Belgique. La nature y est quasiment absente et n'a pas les envolées poétiques de "L'île des chasseurs d'oiseaux"et l'ensemble est plus passe-partout, moins personnel mais plus romantique...
Dans une "note au lecteur" placée au début et une post face, Peter May nous explique qu'il s'agit de son troisième roman, sorti en 1981 , écrit il y a donc près de quarante ans, alors qu'il était journaliste à Glasgow. Une republication, donc...
En nous offrant ce retour dans son passé créatif, Peter May, nous montre tout le chemin parcouru depuis, toute l'originalité, la "patte" personnelle qu'il a acquis au cours des années. Et c'est réjouissant de voir cela, car ça montre que le travail paie.
Mais pour tous ceux (dont je fais partie...) qui recherchent le côté rugueux des Iles écossaises battues par les éléments, ils seront un peu frustrés du manque de tempêtes, ciels menaçants, mer aux éclats argentés ...
Il est ici question d'un journaliste ( écossais), envoyé par sa rédaction à Bruxelles, devant partager un appartement de fonction avec un autre journaliste et sa fille autiste. Quand un double meurtre frappe ce colocataire et un homme politique (appelé à devenir peut- être un jour, premier ministre anglais) Neil Bannerman est donc aux premières loges pour enquêter et pondre un sacré article, d'autant que la petite fille a tout vu .
L'affaire est très vite étouffée par le gouvernement, notre journaliste ne peut compter que sur une poignée de personnes :un commissaire , un collègue fatigué et "rageux " et sur le dessin précis qu'a fait la petite fille, d'un" homme sans visage" ( le titre original du livre) .
Aucun temps mort, bourré d'action, mais parsemés de petits moments sensibles , "La petite fille qui en savait trop" est un roman très agréable , le troisième dans la très grande carrière de Monsieur Peter May...

Challenge mauvais genres.

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