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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce roman m'a attiré car j'avais beaucoup aimé L'île des chasseurs d'oiseaux et L'homme de Lewis, des polars solides et prenants ayant pour cadre l'île écossaise de Lewis. J'ai emprunté celui-ci sans trop savoir à quoi m'attendre ; l'idée de départ en est intrigante. Trois écossais plutôt âgés entreprennent cinquante ans plus tard, à cause d'un meurtre récent, de revivre la fugue qu'ils avaient décidée ensemble à l'âge de dix-sept ans, alors qu'ils formaient un groupe de rock. Si la narration de l'épopée contemporaine fonctionne plutôt pas mal, le retour sur le passé et notamment sur les péripéties de leur fugue et sur l'histoire d'amour entre l'un d'entre eux et une jeune femme à problèmes, ne m'a pas convaincue du tout, et la fin non plus. J'ai terminé le roman passablement agacée, alors qu'il y a de bonnes choses dedans, notamment l'évolution de la société anglaise en 50 ans, ou l'architecture d'un quartier très particulier de Leeds qui m'a bien intéressée aussi. du coup, certaines parties n'en paraissent que plus mièvres…
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Moi qui avais adoré la série écossaise de Peter May, j'avoue ne pas avoir eu le courage de terminer ce roman ; trop long à certains moments et pas convaincue par le deuxième voyage que les membres survivants du groupe vont accomplir.
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En commençant Les fugueurs de Glasgow, j'étais plus qu'enthousiaste et les premiers chapitres l'ont maintenu dans cet état. L'histoire est celle d'un groupe d'amis originaires de Glasgow qui vont fuguer vers Londres. Une première fois en 1965, alors qu'ils ont 17 ans et des rêves plein la tête. La deuxième fois, cinquante ans après, afin de respecter les derniers volontés de l'un des leurs qui est en train de mourir d'un cancer. Ce dernier veut les conduire sur les lieux où leur vies ont été irrémédiablement changées afin de leur révéler la vérité sur un crime commis cinquante ans plus tôt.

Peter May excelle à créer une ambiance qui change d'une époque à l'autre. On ressent très bien l'exaltation des ados en fuite : leur motivation et leur moral jouent au yoyo au fil des tuiles qu'ils doivent affronter (et pas des moindres) mais aussi des rencontres qu'ils font (l'amûûûûûr, le vrai, le seul, le dégoulinant, entre autres). le ton est radicalement différent quand il s'agit de retrouver nos héros cinquante ans plus tard. La mélancolie et l'amertume sont de mises car ils ont tous plus ou moins raté leur vie et n'ont d'autre perspective que leur fin prochaine. Ces sentiments dominants sont pourtant souvent nuancés par la joie de partir à l'aventure alors qu'ils n'attendaient plus rien de la vie.

Donc tout allait bien jusqu'à ce que, patatras, je cesse d'aimer ce livre. Cela n'est pas arrivé aussi brutalement qu'il n'y paraît. Il y a eu des signes avant-coureurs, comme par exemple l'histoire d'amour entre le narrateur et une jeune femme qui est racontée avec autant d'originalité que dans un roman pour ados pas trop regardants. Malheureusement, cela ne s'arrête pas là : dans la deuxième partie du livre, je suis restée de marbre face aux situations les plus chargées en émotions à cause de la platitude de leur description. La palme est décernée au dernier chapitre, celui où la vérité éclate, qui m'a vaguement rappelé l'époque où il regardait les feuilletons de l'été de TF1 chez sa mamie. Cette fin vient porter le coup de grâce au roman, d'autant plus qu'au regard du reste du livre, elle n'était pas vraiment nécessaire. Federico a eu l'impression qu'elle n'était là que pour justifier la présence du livre dans une collection policière.

C'est vraiment dommage parce que ce roman aurait pu être un beau double road trip avec des personnages qui se demandent d'où ils viennent et où ils vont. Heureusement que l'écriture de Peter May reste agréable malgré les faiblesses du scénario, cela m'a grandement aidée a poursuivre sa lecture jusqu'à la fin !
Lien : http://federicosabeleer.fr/2..
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Deux histoires sont racontées en parallèle : la première se déroule en 1965 et la seconde, 50 ans plus tard lorsque la bande se reconstitue pour accompagner Maurie dans son dernier combat.
Cinq jeunes musiciens, unis comme les cinq doigts de la main, décident de tout plaquer pour tenter de percer dans le monde de la musique à Londres. Cinq jeunes qui chantent les chansons des autres et qui vont découvrir le monde de la musique à travers les yeux d'ados débordant de bonne volonté, d'énergie, d'envie de vivre mais tellement naïfs. Une bande de copains qui sauvent la cousine de Maurie des griffes de son homme dealer. Un amour naissant qui se termine tragiquement. Sur la bande de six, deux ne reviendront pas. Voilà le pèlerinage final de Maurie, faire revivre les souvenirs et lever le voile sur ces drames qui ont abouti à la séparation du groupe.
J'ai débuté ma rencontre avec Peter May par "la série chinoise" avec l'inspecteur Li Yan et franchement c'était super. Bon là, depuis que je me plonge dans les autres écrits de Peter May, je n'accroche pas. Pas que cela soit inintéressant ou mal écrit ; mais je m'ennuie. J'ai l'impression de faire du sur place, l'action ne décolle pas ou lorsque l'action se met en route, elle s'arrête aussitôt. Pourtant dans cet opus, je m'attendais à trouver mieux d'autant plus que l'histoire est inspirée de la propre fugue de l'auteur à Londres. Je pensais retrouver le dynamisme de Li Yan ; mais non.
Lien : http://jelisquoi.blogspot.fr..
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