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Critique de tynn


En 2005, Peter May a joué avec une boule de cristal, loin d'imaginer sans doute que la réalité rejoindrait la fiction.

Ce dernier roman sorti des tiroirs et publié opportunément pendant la pandémie de Coronavirus se rapproche de la littérature d'anticipation avec un étrange éclairage de crédibilité. L'auteur s'en explique dans une courte préface.

Londres, en plein chaos d'épidémie létale de grippe aviaire, est le terrain de jeu morbide d'un policier à bout de souffle, cherchant à élucider l'affaire d'un tas d'os retrouvé dans un chantier de construction d'hôpital.

Dans une cité épicentre de la maladie, désertée de ses habitants terrés de trouille, où les morts s'accumulent comme des bûchettes à calciner et où les pillages dévastent le centre urbain, le roman suit un parcours nerveux à travers une ville décrite à satiété (il faudrait lire avec un plan de Londres sous le coude !).

La vision d'une grande pandémie est pertinente dans la spirale incontrôlable des contaminations. Elle participe à sa manière à notre compréhension de la gestion de crise que nos dirigeants doivent affronter et démontre que le « laisser faire » et « laisser vivre » face à un virus est une option dangereusement inadaptée.

Lecture sympathique et un brin déstabilisante, en état de confinement.

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