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Un soupçon d'effraction a été signalé dans le quartier de la Paloma. Cristina accepte de s'y rendre, en lieu et place de son collègue, Diego, dont la garde se termine bientôt et dont la femme, toute jeune maman épuisée, l'attend. C'est donc avec Matías qu'elle prend la direction de ce quartier de Marviña. Mais tout ne se passe pas comme prévu une fois sur place. le soi-disant cambrioleur n'est autre que le propriétaire des lieux, un certain Ian Templeton, qui surpris et effrayé par l'intrusion de la police, l'arme à la main, tue par mégarde sa compagne. Aussitôt il rejette la faute sur Cristina, allant jusqu'à l'accuser de l'avoir tuée. Après avoir été interrogée des heures par sa hiérarchie, la jeune femme apprend que Ian Templeton n'était qu'un nom d'emprunt et que se cache derrière ce patronyme Jack Cleland, un homme recherché par la Bristish National Crime Agency pour trafic de stupéfiants et meurtre d'un policier...
John Mackenzie, après avoir passé 15 ans à la MET, intègre la NCA. Alors qu'il ne devait commencer que dans quelques jours, son chef l'envoie en Espagne dans le but de ramener Cleland sur les terres anglaises. Malheureusement, à son arrivée, il apprend par Cristina que ce dernier s'est fait la malle lors de son transfert vers l'aéroport...

Peter May délaisse son Écosse natale et nous emmène en Espagne, dans la région de Malaga, là où il vit parfois et a écrit ses cinq derniers romans. Son Écosse n'est tout de même pas loin en la personne de John Mackenzie qui, tout fraîchement débarqué à la NCA, doit filer illico à Marviña dans le but de ramener un trafiquant de stupéfiants hautement recherché. L'évasion de ce dernier n'étant évidemment pas prévue, c'est avec l'agent Cristina Sánchez Pradell qu'il va tenter de le retrouver. L'auteur nous happe dès les premières pages et même si la tension et l'attention s'effilochent parfois, il n'en reste pas moins que ce polar est de bien bonne facture. Adieu les embruns et la tourbe, bonjour le soleil cuisant d'Andalousie et le bleu de la Méditerranée ! Au menu, tapas évidemment mais aussi trahisons, meurtres, coups bas, vengeance personnelle, trafics de drogue et histoires personnelles de nos protagonistes que l'auteur n'hésite pas à développer pour notre plus grand plaisir. Un roman agréable à découvrir servi par des dialogues savoureux...
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Peter May a écrit beaucoup mieux que ce rendez-vous quelque peu manqué aux saveurs andalouses et je le préfère nettement en Ecosse, dans les Hébrides extérieures, exposé au vent du large, aux tempêtes et aux mystères de l'Ecosse éternelle.

Le rendez-vous à Gibraltar, c'est le service minimum avec absence totale d'intrigue policière, un dénouement que l'on devine dès la moitié du livre et les errements dans l'enquête de ce pauvre McKenzie.

Un seul personnage attachant dans cette histoire, Ana et son amour manqué, sa vie aveuglée, dans le noir et le silence et son sacrifice final.

L'écriture est quand même là, mais c'est tout.

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Nouvelle déception après J. R. Ellory : le dernier Peter May… Je n'ai rien lu de cet auteur qui m'ait enchantée autant que sa trilogie écossaise, mais je suis loin de connaître tous ses romans. le prologue de Rendez-vous à Gibraltar nous plonge dans le vif du sujet. Malaga, une luxueuse villa en bord de plage. Un vieux monsieur constate qu'il y a de la lumière et aperçoit des silhouettes dans la maison d'à côté. Or son voisin l'a averti qu'il partait pour quelques jours. Que faire sinon prévenir la police ? Un drame se jouera quand deux policiers investiront la maison. le propriétaire, Ian Templeton, qui a différé son départ, panique et tire sur une ombre qu'il prend pour un cambrioleur. Il vient de tuer la femme qu'il aime et qui porte son enfant. Ivre de colère, il rejette toute la faute sur Christina, jeune policière espagnole, et jure de se venger. On apprend très vite que Ian Templeton s'appelle en réalité Jack Cleland et qu'il est recherché par la police. Il s'agit d'un dangereux trafiquant de drogue. John Mackenzie, atypique policier écossais en délicatesse avec sa hiérarchie, est sollicité pour le rapatrier à Londres parce qu'il parle l'espagnol.
***
Si la personnalité de Cleland est peu convaincante dès la fin du prologue, celle de John Mackenzie est intéressante, même si on a déjà rencontré ce genre de personnage sous d'autres plumes : surdoué, mal à l'aise en société, voire asocial, incapable d'arrondir les angles, agressif et coléreux, il arrive pourtant à être sympathique, sans doute parce qu'il est aussi conscient de ses manques que de ses atouts, et qu'il est doté d'un solide sens de la dérision. Peter May nous fait visiter l'Andalousie d'après la crise et du marasme financier qui s'en est suivi : immeubles inachevés sur le bord de mer, hôtels de luxe vides, fermés, abandonnés même, et trafics de toutes sortes qui prospèrent, qu'il s'agisse de drogue ou d'êtres humains (sujet à peine effleuré). L'auteur nous fait aussi côtoyer la famille que forment Christina, son mari et son fils, en posant sur le couple le regard de l'étranger. En fait, il sera surtout question de la tante de Christina, Ana, sourde et aveugle à cause du syndrome d'Usher, une maladie génétique. Mais comment croire à ce qui arrive à cette femme après tant d'années ? Comment ne pas se lasser de cette enquête hachée et basée sur de bien peu probables hasards successifs ? Comment accorder le moindre crédit à la plupart des agissements de Cleland ? Comment ne pas voir arriver le final cousu de fil blanc ? Bref, malgré le talent de l'auteur perceptible ici et là, grosse déception !
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J'étais curieuse de découvrir un nouveau roman de Peter May après sa trilogie écossaise si passionnante. Mais je ressors de cette lecture légèrement déçue.

Tout d'abord, j'ai eu du mal avec les personnages qui sont de vraies caricatures. L'anglais qui se revendique écossais, d'une prétention sans limite d'un côté et de l'autre, la policière pauvre espagnole, qui crie sur son mari. Pardon mais j'ai roulé des yeux plusieurs fois devant ce manque d'originalité. J'ai vraiment eu l'impression que les personnages n'étaient pas assez travaillés et auraient pu être plus profonds. Il est donc difficile de s'identifier ou de s'attacher à eux.

Autant dans la trilogie écossaise, Peter May vendait du rêve, ici, il ne donne pas du tout envie de visiter Gibraltar et sa région. J'espère que l'enclave britannique est mieux en réalité que sous la plume de l'auteur sinon fuyez.

Heureusement le suspense est la et le récit est prenant. On passe un bon moment et l'on a envie de découvrir la résolution de l'enquête. La fin est pas mal, je dois dire, et relève un peu le niveau même si tout n'est pas très crédible et réaliste.

Je ne sais pas si mes attentes étaient trop hautes ou si ce roman est un peu en dessous des autres récits de l'auteur mais je ne le recommanderai pas.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Même si je préfère, et de loin, les romans qui se déroulent en Ecosse j'ai trouvé que cet épisode espagnol était dépaysant : soleil, tapas et corruption !

Il y a bien évidemment un enquêteur écossais envoyé en Espagne pour convoyer un tueur extradé. Ce dernier s'étant enfui, John Mackenzie va devoir rester sur place jusqu'à ce qu'il soit retrouvé. Il va enquêter avec Cristina Sánchez Pradell, policière locale un peu débordée entre son travail et sa famille.

L'intrigue est classique mais une bonne part du livre est donnée aux personnalités des personnages qui sont relativement atypiques et rendent à peu près crédibles les situations rencontrées.

Le roman repose avant tout sur l'étude des personnages que sur l'intrigue qui sert de liant.

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Ce n'est pas l'intrigue qui a motivé mon intérêt pour ce livre mais plutôt les personnages.
L'intrigue présente quelques incohérences, quelques facilités, mais j'ai aimé les personnages des deux policiers principaux. Jack Mackenzie, le policier écossais, génie intellectuel, qui est devenu policier parce que son père l'était: il est asocial, complètement dépourvu du moindre tact, incapable de faux-semblant: cela ne lui facilite pas les relations avec les autres. Il va faire équipe avec Cristina Sánchez Pradell, espagnole, qui lutte pour s'imposer dans un métier traditionnellement réservé aux hommes et concilier sa vie de famille avec les impératifs de son métier. Elle va voir sa vie s'écrouler en quelques jours. L'auteur décrit leur coopération forcée avec beaucoup de finesse: leur entente n'était pas gagnée d'avance.
Mais le personnage le plus intéressant du livre est Ana, tante de Cristina: suite à une maladie génétique, elle a perdu l'ouïe et la vue. En marge de l'enquête, Peter May prend le temps de nous raconter sa vie avec l'apparition de sa maladie et les solutions mises en place pour lui permettre de continuer à communiquer. J'ai trouvé cet aspect très intéressant.
Je continue cependant à regretter le Peter May de la trilogie écossaise: Je préfère indubitablement la fraîcheur et la pluie de l'écosse à la canicule espagnole.

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En principe, depuis sa trilogie écossaise que j'avais adorée, je me jette sur les derniers livres de Peter May, auteur fort sympathique que j'ai eu le plaisir de rencontrer lors d'un salon du livre. Mais cette fois-ci, ça ne l'a pas fait ; j'ai été déçue.

Deux flics espagnols se rendent aux abords d'une villa ; on leur a signalé un probable cambriolage. Or, c'est le propriétaire de la villa, Cleland, un dangereux malfaiteur, qui est revenu chez lui avec sa compagne. Surpris par l'arrivée des policiers, il tue malencontreusement son amie, rejetant la faute sur Cristina, la policière. Il jure alors de se venger d'elle et de ses proches. John Mackenzie, un flic écossais, débarque en Andalousie pour rapatrier son compatriote, Cleland, en Grande Bretagne. Mais ce dernier s'échappe contraignant Mackenzie à prolonger son séjour en Espagne afin d'aider les autorités locales à l'arrêter.

BOF ! Une intrigue policière plutôt fade et relativement prévisible. Certains personnages sont attachants mais manquent souvent de relief. La paella n'a pas la même saveur que le haggis surtout quand c'est un Ecossais qui est aux commandes. Peter, retourne en Ecosse nous concocter un roman aux effluves de tourbe, rythmé par la musique d'un pipe band sur les bords de ces magnifiques lochs aux couleurs inimitables.
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Un peu déçue car je gardais de cet auteur, le souvenir de ses trilogies : surtout celle dite écossaise se déroulant entre Edimbourg et les îles de la pointe extrême d'Ecosse.
Là nous nous retrouvons en Andalousie à Marvina dans la région de Malaga. Belle région que celle située entre Gibraltar et Malaga. Mais lorsqu'on lit son polar, on se demande s'il y a été autrement qu'en touriste car il y manque cette chaleur qui nous donnerait envie d'y aller, là tout de suite. Pas vraiment d'âme comme dans son périple écossais où les histoires d'autochtones étaient bien plus étoffées, voire à apparence plus réaliste.
Dans Rendez-vous à Gibraltar, on a juste le sentiment d'un assemblage de personnages mis dans des contextes très/trop connus, déjà mult fois utilisés en trames de fond de romans policiers, à savoir cambriolages, drogue, trafics d'humains.
L'enquêtrice Cristina Sanchez est trop stéréotypée. Les menaces qu'elles subies ne m'ont pas préoccupées outre mesure. Rien à voir avec le personnage Finlay Macleod que Peter May mettait en scène en Ecosse. La police espagnole m'est apparue pareillement convenue.
Si ! Il y a tout de même le personnage d'Ana dont l'histoire est probablement le meilleur moment du livre.
Cela aura été un bon mais bref plaisir de lecture.
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Mon premier contact avec Peter May date de 2017 au Salon du livre Paris. J'ai tout de suite été conquise par le style de ses romans policiers. Son plus grand succès est la trilogie écossaise.
"Rende-vous à Gibraltar " est le 11eme livre que je découvre . Contrairement à la plupart de ses ouvrages situés Écosse l'histoire se déroule dans le sud de l'Espagne, région de Malaga.
John Mackenzie, policier écossais, est chargé d'aller récupérer en Espagne Cleland, le fugitif le plus recherché par l' agence britannique NCA pour trafic de stupéfiants et meurtre d'un policier. Dés son arrivée en Espagne Mackenzie apprend que Cleland s'est échappé durant son transfert vers l'aéroport. Précédemment, pendant une intervention de la police à son domicile, Cleland a tué accidentellement sa compagne. Accusant la policière Christina d'en être responsable, il la menace de mort.
Les pages se tournent très vite. Elles racontent le versant professionnel de Christina, ses rapports avec Jefe , le patron du commissariat, la traque avec Mackenzie, sous un soleil implacable, de Cleland, et le versant vie privée, Lucas son petit garçon, Antonio son mari, Nuri sa soeur sous chimio, Paco son collègue et beau-frère, Ana sa tante sourde et aveugle.

Les personnages sont intéressants, bien caractérisés, particulièrement John Mackenzie et Ana.

Écriture fluide, pas de temps mort dans le récit, de la violence, du suspense, de l'angoisse, de la peur et même de la tristesse.
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Rendez-Vous à Gibraltar de Peter May ( Babel noir N°274 - 426 pages )

Un excellent polar comme je les aime !

Les personnages de Peter May sont toujours bien vivants et quand nous refermons le livre, nous avons un peu de peine à leurs dire au revoir en particulier dans ce roman à Ana, sourde et aveugle.

Cristina, policière part une nuit sur une alerte cambriolage et sa vie va basculer dans l'horreur.

Le propriétaire de la belle villa est un homme recherché et se nomme de son vrai nom Cleland.

Mackenzie , policier écossais part à Malaga pour extrader ce Cleland qui arrive à s'enfuir.

Ce tueur a juré de tuer Cristina et sa famille pour venger la mort de la femme qu'il aimait.

Partez à ce rendez-vous à Gibraltar.

Bonne lecture

Mireine
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