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Michael Kapinsky est photographe pour la police scientifique. Il a perdu sa femme il y a quelques mois et sa joie de vivre par la même occasion. Suite au décès de son épouse et ayant déjà le moral à zéro, il se retrouve criblé de dettes et ne sait plus comment s'en sortir. Ne pouvant plus continuer à payer sa thérapie avec son psychiatre il décide d'arrêter les séances mais ce dernier lui proposer de continuer « gratuitement » dans un monde virtuel, Second Life. Tout d'abord réticent, Michael Kapinsky se prend au jeu. Il crée son avatar et devient détective privé. Mais quand des crimes virtuels deviennent des crimes réels, où se situe la frontière du jeu et de la réalité ?
Dans ce livre nous entrons complètement dans un univers virtuel où chacun peut s'inventer une vie tant privée que professionnelle, créer un personnage, se lier avec d'autres personnages (avatars) et plus si affinités.
Second life, comme chaque univers virtuel, a ses propres codes et langages. Pour un novice du genre il est très difficile de ne pas se perdre. Même si l'auteur a eu la bonne idée d'inclure au début du livre une page avec les définitions, je n'ai pas réussi à m'immerger complètement dans ce monde. J'ai pourtant parcouru le net afin de découvrir et comprendre Second Life via des vidéos et des forum mais je dois reconnaître que les termes utilisés étaient bien trop étrangers et nombreux pour moi. de plus comprendre et imaginer des choses qui existent seulement dans le monde virtuel est un exercice assez difficile.
Je n'ai pas non plus accroché au fait de me retrouver devant un livre avec un langage internet trop présent. J'ai très vite saturé sur le nombre illimité de « MDR » notamment. Bien que normal pour ce « type » de livre, ce langage m'a rapidement lassée.
L'idée de départ était bonne. Mélanger vie réelle et vie virtuelle, crime virtuel et crime réel … mais au final l'intrigue n'est pas au rendez-vous, noyée par les longues descriptions de l'univers Second Life …
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Le héros, Michael, est un photographe de police en pleine dépression après la mort de sa jeune femme. Pour s'en sortir, il suit des séances individuelles auprès d'Angela, sa psy, qui lui propose un jour de s'inscrire à sa nouvelle forme de thérapie de groupe. Pour cela, il doit entrer dans le monde virtuel de Second Life. Réticent tout d'abord, Michael se prend vite au jeu de son avatar et de son nouvel univers. Il y rencontre de nouveaux amis qui l'initient très vite au fonctionnement de ce monde nouveau. Lui-même en entraîne d'autres de sa vie réelle et finit par oublier sa tristesse et ses soucis. Il semble heureux enfin. Mais bientôt la vie réelle réapparaît, se mêlant de façon violente à la virtuelle et vice versa. Des avatars tués se révèlent des meurtres de personnes bien réelles dans la vraie vie. Michael lui-même se sent menacé et doit rependre son métier sur la trace du mystérieux tueur.
Ce n'est que le début j'ai marché, très intéressée par l'originalité de la situation, la découverte puis l'affrontement constant des deux mondes. Je me suis réjouie de l'imaginaire nouveau créé ainsi par le biais de ce nouveau jeu à l'échelle mondiale et je me suis amusée avec les expériences et les réactions plus ou moins ingénues, perverses, sexuelles, cocasses ou terrifiantes vécues par Michael alias Chas. J'aurais aimé que ça continue ainsi sur ce rythme allègre mais vers la moitié du livre, le plaisir est devenu ennui, l'enquête, un boulet! Je me suis enlisée dans une certaine forme de répétitions et de platitudes, avec l'impression de tourner en rond. J'ai commencé à sauter les longues descriptions de maisons et de paysages, puis les trop nombreux dialogues, j'ai tourné de plus en plus vite les pages et les chapitres jusqu'à lire le passage où l'assassin était découvert, ce que je pressentais déjà puisque ici les noms ont une grande importance non seulement virtuelle mais symbolique aussi.

Une déception par conséquent malgré une idée de base qui me plaisait beaucoup avec ce déplacement vers le jeu virtuel qui promettait beaucoup mieux au départ .
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Scène de crime virtuelle (2010) est un roman policier de Peter May. A la mort de sa femme, Michael Kapinsky reprend son travail de photographe pour la police scientifique du Comté d'Orange du Grand Los Angeles. A la demande de sa psy, il se connecte à Second Life, un univers numérique virtuel. Un roman intéressant mais en deçà de la production habituelle de l'auteur.
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Scène de crime virtuelle de Peter May (babel noir - 333 pages)


> En lisant le résumé, j'ai pensé au film TRON. Non, erreur ! Rien à voir.

> Je constate que beaucoup de gens jouent à des jeux virtuels actuellement. Forge of Empires etc. .. Je n'ai pas encore essayé.

> Ce roman est un polar : Notre héros Michael est photographe de scènes de crime pour la police. Un homme vient d'être tué et il remarque un logo sur son ordinateur.

> Michael depuis le décès de sa femme qu'il adorait, a des gros problèmes d'argent et doit vendre sa superbe maison.

> Sa psychologue, Angéla lui conseille de s'inscrire dans un monde virtuel sous un pseudo. Il pourra choisir son avatar et faire de nouvelles rencontres.

>

> Maintenant rentrez dans "SECOND LIFE" peuplé de créatures de rêve, un monde idéal où la mort rode....
Mireine
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Michael Kapinsky a repris son travail de photographe pour la police scientifique, à la suite du décès de sa femme. Sur l'ordinateur d'un homme venant d'être exécuté, il est intrigué par un étrange logo. Ce dernier ouvre les portes d'un univers virtuel dans lequel tout devient possible. Entraîné dans la spirale du jeu, Michael ne se doute pas qu'un tueur rôde.
Peter May, on le connait bien maintenant surtout pour sa trilogie chinoise et son autre trilogie écossais. Mais ici il nous propose un polar bien différent. En effet, pour ce roman, Peter May a ouvert une agence de détectives sur Second Life – ce programme de réalité virtuelle où chacun peut se créer un avatar. Il a voulu se rendre au plus près de la réalité virtuelle et de l'univers du jeu en réseau afin nous faire entrer dans ce monde virtuel où il nous est possible de nous inventer une nouvelle vie et une nouvelle personnalité. J'avoue je n'ai pas vraiment adhéré à cette histoire, peut-être à cause de ses nombreux dialogues à travers lesquels notre auteur tente de nous faire appréhender le jeu et ses no-live. Mais comme à son habitude Peter May a su parfaitement documenté son intrigue qu'elles soient réelle ou en réalité fictive.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Le succès de la trilogie écossaise de Peter May a conduit son éditeur à ressortir ce polar basé sur le monde virtuel Second Life, aujourd'hui complétement oublié, et qui servait d'exutoire internet aux fantasmes les plus divers.

Peter May sait écrire, mais là, autant le dire tout net, c'est franchement mauvais. le mélange réalité – virtuel est très peu crédible, les meurtres dans le monde internet qui font écho à des assassinats dans le monde réel sont du grand n'importe quoi. May a voulu surfer sur la vague internet, mais il s'est pris de plein fouet la jetée en béton du port.

D'autant que au moment de la sortie française du livre, le phénomène Second Life était déjà complètement has been.
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Cet auteur m'a été conseillé par un inconnu, à la sortie d'une librairie.
D'autres livres de Peter May sont sans doute excellents, mais pour une découverte de cet auteur, j'ai été ex-trè-me-ment déçue.
À tel point que j'ai laissée cette lecture inachevée.
Bref, je me suis pro-di-gieusement ennuyée.....
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Le style de ce roman est très simple et agréable. Il se base essentiellement sur des dialogues étant donné que les principales interactions entre les personnages se passent à travers un écran.
Cependant, malgré le décor irréel, Peter May arrive à très bien décrire le monde de Second Life, le jeu de simulation clé de cette intrigue. Les sentiments et réactions des personnages sont également très bien décrits... peut être un peu trop d'ailleurs pour un jeu d'ordinateur.

Les personnages sont donc assez travaillés, d'autant plus que l'auteur choisit de leur créer des avatars très différents de leurs personnalités réelles, notamment pour Doobie et Janey.
Malheureusement, j'ai eu un peu de mal à passer du jeu à la réalité en quelques lignes... Lorsque l'on suit les personnages principaux, ça reste assez simple mais dès que l'on creuse un peu l'enquête, les personnages se multiplient et leurs avatars également... Bien concentré, l'histoire reste compréhensible mais je pense que dès qu'on perd un peu pied, ça devient vite compliqué.

Malgré quelques petits détails, l'intrigue est crédible.
Néanmoins, le début m'a paru un peu long à se mettre en place : le prologue nous met directement en situation mais les premiers chapitres sont plus centrés sur Mickael et donc s'éloignent de l'enquête et des meurtres pour finalement y revenir vers le premier tiers du livre.


En bref, une bonne lecture grâce à une idée originale et un style simple mais la superposition personnage/avatar et le passage vie réelle/jeu peuvent vite devenir incompréhensible si le lecteur ne reste pas concentré... L'intrigue est par contre un peu effacée par rapport à la mise en place du jeu et de ses règles.
Lien : http://0z.fr/v3LBJ
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Un polar écrit par un écossais, qui vit en France et qui se passe pour partie en Californie, pour partie dans « second life » un jeu en réseau, ça donne quoi ?
Des décors stéréotypés (il y a tant de palmiers, de plage de sable chaud et de bikini qu'on se croirait dans la série beach girls), des néologismes d'informaticiens et un style … qui n'en a pas mais AUSSI une intrigue très bien nouée.
Michaël Kapinsky, photographe pour la police criminelle, s'inscrit dans le cadre de sa thérapie à un jeu en réseau, dans l'espoir que son avatar vive les émotions dont son deuil l'a privé.
Une série de crimes réels va correspondre à des morts « virtuelles » d'avatars, emmenant Mickaël Kapinsky au cours d'une enquête dans les deux mondes à nouer des relations étranges, jusqu'à un dénouement inattendu.
Ce roman est aussi une réflexion très intéressante sur les pouvoirs, bénéfiques ou non, des mondes virtuels qui vaut la peine de se familiariser à un vocabulaire qui gêne un peu le non-initié au départ.
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Pourquoi Peter May a-t-il écrit un livre pareil ??
L'idée de départ : mélanger réel et virtuel est très bonne mais...
Un jeu virtuel décrit dans un livre : entre les descriptions des mondes parallèles (longues, longues !!), les manipulations de clavier d'ordinateur et les raccourcis de langage internet, franchement on s'y perd et on se lasse !! Dommage
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