Terreur dans les vignes

Mais que je me suis ennuyée !
Pourquoi ?
Parce que l'oenologie prenait le pas au détriment de l'intrigue.
Et toutes ces femmes qui tournent autour de MacLeod, qui n'est pas indifférent à leurs charmes... Pour un peu, il les lui faudrait toutes !
Trop, c'est trop...
J'ai emprunté le T 3. J'espère qu'il répondra mieux à mon attente.

Rien que du très classique. Des cadavres qui réapparaissent, des tentatives de meurtres sur l'enquêteur, qui est un bel homme au demeurant et qui séduit quelques coeurs tendres, des services de police plus bête que la moyenne … Bon ce polar à la particularité de se dérouler dans les vignobles de Gaillac, coincé entre Albi et Montauban.
Pour les cadavres, ceux-ci ont marinés plusieurs semaines dans le vin, même un esprit d'écrivain français tordu n'aurait pas eu l'idée : crime de lèse majesté.
Gil Petty, critique de vin et citoyen américain, a disparu depuis un an. Les moyens mis en oeuvre par les services de gendarmerie n'ont rien trouvé. Son cadavre réapparaît, mis en scène en costume de cérémonie au coeur des vignes. Enzo Macléod, écossais, détective amateur et expert en médecine légale, décide de reprendre l'enquête.
Je n'ai pas été captivé par cette histoire, le seul intérêt réside dans les connaissances oenologiques mis à notre disposition par Peter May. Même si l'on aime pas le vin.

J'ai lu de nombreux livres de Peter May
toujours avec plaisir ...certains avec délectation !
Mais là , j'ai eu l'impression de lire un traité d'oenologie ...
beaucoup plus qu'un roman policier !
En outre , les démêlés sentimentaux et familiaux de Macleod n'étant guère passionnants , je referme ce livre sans avoir été saisi
par cette histoire de vengeance "historico-viticole"......déception !

Des individus disparaissent et le plus souvent les enquêtes sont rapidement bouclées, voire bâclées, car les policiers sont persuadés que ces disparitions sont volontaires. Mais quand un disparu réapparait quelques années plus tard, sous forme de cadavre surgissant comme un épouvantail au milieu des vignes, ils sont bien obligés d'en convenir : il a été assassiné !
Enzo Macleod s'intéresse au meurtre de Petty, le célèbre critique qui, en un seul article pouvait ruiner la réputation des viticulteurs qui n'avaient pas eu le bonheur de lui plaire. Nombreux sont ceux que sa disparition n'avaient pas attristés.
Enzo s'insurge contre les enquêteurs qui n'avaient pas fait preuve de professionnalisme en négligeant d'explorer toutes les pistes possibles au moment de sa disparition. Les gendarmes le voient d'un mauvais oeil s'immiscer dans leur enquête même s'il leur apporte une aide non négligeable, mais ils sont bien obligés de l'accepter puisqu'il est le conseiller officiel de Michelle, la fille du mort.
On en apprend beaucoup sur le travail de la vigne et sur le vin lui-même, tout en suivant Enzo dans ces enquêtes à rebondissements. Il poursuit son but sans hésiter : découvrir la vérité, même si c'est au péril de sa vie.
Polar bien ficelé, rebondissements inattendus, documentation sur la vigne et sur le vin, humour. de quoi passer un agréable moment.

Ce roman policier vaut mieux que son titre en Français. Il n'est pas inoubliable mais pas désagréable non plus. L'intrigue est tirée par les cheveux, l'auteur est allé chercher la solution bien loin… J'ai apprécié les descriptions de l'environnement, le vignoble de Gaillac, un peu moins les personnages trop stéréotypés. L'idée d'un enquêteur écossais exilé en France est cependant sympathique.