Ce livre est assez incroyable. L'écriture de l'auteur est d'une puissance extraordinaire, marquante de par le choix des mots et la poésie qui en émane.
Le sujet est lui aussi très fort puisqu'il y est principalement question du harcèlement scolaire et du pardon.
Luxi, jeune chinoise surdouée, se retrouve confrontée à la méchanceté d'une de ses camarades de classe. Mais la jeune fille a une autre vision des actes de violence et décide de se laisser faire pour permettre aux autres d'évacuer leur colère. Luxi a un univers bien à elle, une très grande sagesse à laquelle peu de gens peuvent accéder et sur laquelle il faudrait prendre exemple.
L'auteur aborde également les délicates relations parents/enfants, notamment dans les familles chinoises où il est difficile de s'exprimer à coeur ouvert et d'avoir des gestes de tendresse pourtant nécessaire à la jeune fille.
Ce livre m'a beaucoup marquée et je pense que je le garderai en mémoire pendant longtemps.
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Un récit sur la force de l'âme, l'enfance, une philosophie de vie basée sur l'amour inconditionnel et sur le harcèlement scolaire.
Luxi, 12 ans, s'installe à Nice avec ses parents. Originaire de Chine, elle s'est toujours sentie française dans l'âme. Surdouée et emplie de sagesse, elle possède une vision de la vie portée sur l'amour, la réincarnation et le karma. Rien n'arrive par hasard, si une épreuve lui arrive, c'est que l'univers l'a jugée apte à la supporter pour se transformer et évoluer, ou qu'elle doit vivre ces moments pour aider les autres (c'est sa philosophie de vie).
Aux collèges cependant, brimades et coup pleuvent. Jade, une de ses camarades de classe l'a prise en grippe et saisit chaque occasion pour lui faire du mal. Harcèlement solaire. Mais Luxi accepte, accepte l'épreuve avec le sourire, ne voit que la beauté de Jade, justifie ses actes, toujours... elle ne se défend pas, quand bien même elle est criblée de coups.
Ses parents sont distants et ont du mal à comprendre la philosophie de leur fille, ils sont dépassés par son intelligence et sa sagesse. Les gestes d'amour, selon le texte, semblent assez rares dans les familles chinoises où il y a plus distance, comme une sorte de respect.
J'ai beaucoup aimé. le harcèlement scolaire est dénoncé, sa violence et surtout l'incapacité de l'administration à réagir... alors que tout, aujourd'hui nous sensibilise à cette lutte, rien n'est mis en place quand un cas de harcèlement est prouvé. Les dossiers sont sans cesse repoussés fautes de preuves, les harceleurs s'en sortent et les victimes se débattent comme elles peuvent. Comme si la seule solution consistait à se débrouiller seul pour s'en sortir...
Mais sinon, c'est un texte empli de sagesse, dur par moments, beaucoup d'émotions : la philosophie de Luxi, l'impuissance de ses parents... On entre dans l'intimité de cette famille aussi, si distante mais sans froideur. On apprend un peu la culture chinoise. Mais ce qui en ressort, c'est surtout la magnifique force d'âme de Luxi, qui nous tire par le haut avec sa sagesse, nous étincelle de sa lumière intérieure, de ses paroles d'âme ancienne et remplie d'expériences. le tout porté par une belle écriture, tantôt efficace et concrète, tantôt poétique, s'attardant quelques lignes sur la description d'un insecte, d'un arbre, d'un paysage.... S'attardant sur un souffle de beauté que l'univers nous offre à chaque instant, que Luxi saisit, et que l'auteur traduit en mot pour nous...
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Un très beau roman sur le harcèlement, la différence, et l'amour entre une mère et sa fille.
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Luxi est une jeune fille chinoise passionnée par la France, elle est alors plus qu'enchantée de venir y vivre grâce au travail de son père. Luxi est une jeune fille très intelligente, vive, à l'esprit perspicace, passionnée par les insectes et bien d'autres sujets. Elle tente au quotidien d'aider sa mère à sortir de sa mélancolie, la provoque, l'asticote. Son premier jour à l'école ne se passe pas comme prévu car elle devient vite la cible d'une élève. Harcelée en cours, dans la cour de récréation, dans la rue, Luxi reste de marbre face à cette situation, elle essaie de comprendre cette jeune fille, de sublimer ce qui lui arrive quitte à ne pas réagir aux menaces, à la violence.
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L'auteur a une plume magnifique, évocatrice, poétique, mêlant de nombreuses références littéraires et philosophiques. Il parvient à créer un personnage hors des cases, des clichés, une jeune fille qui tente de créer quelque chose de positif à partir de cette situation terrible, qui ne veut pas laisser le négatif la contaminer. C'est aussi une très belle histoire d'amour entre une mère et sa fille. Une mère qui redécouvre sa fille, qui apprend à l'aimer, qui réveille la tigresse en elle quand on s'en prend à son petit.
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Un roman magnifique
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Si vous faites partie de ces lecteurs qui voudraient pouvoir intervenir dans la vie des personnages, alors méfiez-vous, c'est exactement ce qui va se passer au cours de la lecture de ce roman.
Très habilement raconté, nous voici plongé dans ce que l'enfance a de plus compliqué : la gestion de la différence. Oh, oui, sachez le, lorsqu'on vous dit que les enfants sont purs et voient tout le monde de la même façon, c'est absolument faux. C'est parfois même eux les plus cruels. Et Luxi, jeune fille qui arrive de Chine dans un collège du sud de la France va en faire les frais. Différence d'origine, précocité, et immigration dans un monde inconnue, il suffit de ça pour devenir le souffre-douleur dans ce monde.
Et c'est là qu'arrive le moment où vous, lecteur, aurez envie de rentrer dans le livre. Pour défendre cette petite, ou la secouer, selon vos façons de voir. Pour expliquer aux parents, pour mettre fin à cette violence, je ne sais pas, mais faire quelque chose.
Ce livre est douloureux, cette histoire est douloureuse, mais en ces temps où le harcèlement scolaire est cause national, il valait la peine d'être écrit, il vaut la peine d'être lu.
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L’escalade est rapide et leur drôle de relation devient le feuilleton de la cour de récréation. Il est vrai que Luxi est exotique aux yeux de ses camarades de par son origine, mais pas seulement...
Lire la critique sur le site : Actualitte
𝐽’𝑎𝑖 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑎𝑑𝑜𝑙𝑒𝑠𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒, 𝑙’𝑎̂𝑚𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡. 𝐽𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑒𝑛 𝑚𝑜𝑖 𝑐𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑣𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑒́𝑠. 𝐽𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑟𝑖𝑑𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 𝑑’𝑒𝑠𝑠𝑎𝑦𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑚’𝑒𝑛𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑒́𝑑𝑢𝑖𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑎̀ 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑟𝑒́𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́ - 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑎̂𝑔𝑒. 𝐼𝑙 𝑛’𝑦 𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑑’𝑎̂𝑔𝑒, 𝑐̧𝑎 𝑛𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑖𝑟𝑒.
Et pour finir, Jing renaîtrait. Elle reviendrait à elle-même, à son centre, à sa mission première : aimer sa fille, ses fêlures, son génie débridé. L'aimer le dimanche, la semaine, ne pas savoir l'aimer et l'aimer pourtant, sans garde-fou, avec sa hargne et son repentir, l'aimer mille ans, cent mille ans après sa mort, après la mort du soleil, dans quatre milliards et demi d'années, l'aimer avec son sang, la magie de ses mains et ses moucherons de l'âme tourbillonnaires, aimer sa création ultime, chair de sa chair, aimer sans fin.
𝐸𝑛 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐̧𝑎𝑖𝑠, 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑜𝑖𝑛 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒. 𝐿𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑖𝑡𝑒́. 𝐿𝑒𝑠 𝑔𝑒𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑛’𝑒𝑛 𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑖𝑛𝑑𝑒𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠.
Quand elle s'y attendra le moins, je jetterai du velours dans sa violence, juste pour qu'elle s'apaise, que la beauté de son esprit renaissent, même un bref instant.
Il n'y a plus de temps, juste de l'effroi, de la tendresse qui s'activent, des rubans de langueur qui flottent. C'est magnifique. Je donnerai cher pour revivre ça un jour : l'émoi de ma mère face à sa fille, dont elle mesure à l'instant toute la fragilité.
13 mars 2019
C'est quoi être cinéaste aujourd'hui ? Les Cinéastes de L'ARP nous parlent de leur métier.
Une collection réalisée par Steve Moreau, Auteur Réalisateur Producteur de L'ARP.