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3,87

sur 732 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'aime pas … les rhododendrons. Si un jour je croise Maud Mayeras, je lui chante la chanson de Sim. Chiche. Parce qu'à lire tous ses débuts de chapitres qui commencent comme ça, je l'ai dans la tête et ce n'est pas vraiment la bande-son qu'elle a mis à la fin de son livre. Ses débuts de chapitre sont beaux. Peut-être même un peu trop, comme si l'auteur recyclait les citations d'une anthologie du cynisme avortée au profit d'un polar. Un polar qui ne commence réellement qu'à la page 250 au moins. Un polar qui vous donne envie d'aller prendre un bain bien chaud, vous étriller la peau et relire l'intégrale de Martine. Rien que ça. Autant de personnages répugnants et de détails putrides dans un seul roman, il fallait le faire, on s'étonnerait presque qu'il reste bien plat sur la table tellement ça menace d'exploser. Comment résumer ? La 4ème de couverture laissait présager une photographe enquêtant sur la mort de son fils. Que nenni. Des montagnes de mégots plus tard, l'héroïne a bien perdu son temps dans une ville inconnue, en alternance avec une intrigue historique à faire rougir Vlad Dracula. A chaque nouvelle horreur gratuite, on en rajoute une couche. La fin ? J'ai entendu crier au génie. Ah bon ? Ah non… Génie, il y en a dans l'écriture, des phrases dures et d'une poésie noire. Envisager de changer de style littéraire et d'écrire de la littérature française : c'est ce que je conseille vraiment à l'auteur… ça et la lecture de Martine.
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Noir c'est noir, il n'y a pas d'espoir...Cela pourrais résumer ce récit obscur, impudique, ou perce la rancoeur voir l'aigreur.
Le chassé-croisé des destins dans leurs irrémédiables chutes, un parti pris sentimental et "féminin", digne des feuilletons ou des bluettes sentimentales de fin de siècle, le 19eme, à la sauce 21eme. le destin avec un grand D, qui s'acharne sur une malheureuse enfant dont la "scélératesse" honteuse se doit d'être puni, y compris à travers les générations...Une succession de relations glauques autour de la maternité. Et un minimum de gore, pour nous qui avons oublié la réalité de la décrépitude de la vieillesse, de la mort.
L'auteur a du faire des stages d'été en maison de retraite, en gérontologie, ou en HP, pour si bien décrire la déchéance et le traitement des vieux ou des aliénés en France, en être suffisamment choquée, mais surtout dégoutée et apparemment mal accueilli par le personnel soignant, tellement sa rancoeur se déverse.
Trop de misérabilisme, pour moi. Parfois j'avais l'impression d'une confession voir d'une transcription d'analyse...une impression de voyeurisme, d'être prise en otage de lecture.
Dans le genre noir, sordide , l'écriture masculine est plus percutante, plus combattante. J'ai continué la lecture parce que j'espérais un dénouement percutant, il s'annonçait...mais trop de discordances dans la crédibilité des personnages pour moi, à la fin c'est un peu le "festival"...
Décevant après les critiques qui m'avaient attiré l'oeil.." mes reins n'ont pas transpirés" contrairement à "l'héroïne.

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Enormément de très bonnes critiques pour ce thriller noir. Certes le talent ne fait pas défaut... Mais je vais aller à contre courant et vous dire que je n'ai pas pu le terminer. Je me suis arrêtée à la page 233, et je me permets de citer :
"Quand fut ôtée la première livre de chair, Rosie hurla. A la seconde, elle se mit à sangloter. Elle perdit connaissance lorsque le métal entama à nouveau sa peau maculée.
Alors qu'il venait de dépecer la moitié du corps Henry se rendit compte qu'elle respirait encore. de fines bulles carmin continuaient d'éclore à l'orée de ses lèvres dessinées. Witkin soupira profondément puis plaqua sa main avec dégoût sur ce visage qu'il trouvait si sale. En quelques secondes, Rosie mourut sans même se débattre".
Trop, c'est trop. Ames sensibles s'abstenir.
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Je n'ai pas réussi à adhérer à ce roman. Tout m'y a paru excessif, je dirai même outré à souhait et volontairement? Je m'interroge sur cette escalade du sordide et de la violence diffuse qui inonde le monde du "polar" actuellement et ce aux dépens d'une vraie intrigue. Pour ce qui me concerne, ce n'est pas ma tasse de thé, ni ma conception d'un roman policier, moment de détente avant tout, associé au plaisir d'une recherche "intellectuelle" dirigée par l'auteur.
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Je me joindrai pour une fois au choeur de louanges et me fendrai d'un grand "Pfiouuuuuu".
Mention spéciale à l'écriture de Mayeras, sans concession, étouffante, nerveuse, d'une efficacité à toute épreuve. Mention également à la construction du roman, lancinante et en échos, à ses références musicales qui plombent bien l'ambiance si cela était encore nécessaire et à son final surprenant.
Je ne déplore pas comme j'ai pu le lire l'absence de réelle "enquête", mais il s'agit plus en effet d'une chronique glauque des quelques jours que passe la narratrice principale dans son village d'origine, son métier à l'identité judiciaire est finalement très secondaire, et je comprends qu'on puisse être agacé de la quatrième de couv qui effectivement semble avoir été rédigée pour vendre un tout autre bouquin.
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Envie de sensations fortes ? de s'engluer dans la mélasse bien collante et poisseuse ? Allez donc prendre un thé bien sucré en lisant Reflex.
On ne peut que reconnaitre un indéniable talent à l'auteur pour nous noyer avec ses personnages, quasiment tous déglingués… Je préfère pour ma part les personnages un peu plus nuancés.
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J'ai pris la décision d'abandonner ma lecture après lui avoir laissé la chance me convaincre. J'avais déjà envie de m'arrêter avant d'atteindre les 100 premières pages, mais j'ai préféré pousser un peu plus. Sauf que, arrivé à 200 pages sans que rien ne s'améliore et même si j'étais curieuse de lire cette fin que beaucoup qualifiaient d'excellente, je ne me voyais pas me forcer. Donc j'ai stoppé ma lecture. Pendant ces 200 pages lues, je n'arrivais pas à trouver d'intérêt à l'histoire qui piétinait, rien de concret ne se dégageait. En plus l'héroïne ne me plaisait pas vraiment, même si son métier en faisait un personnage intéressant à suivre.
Lien : http://bloggalleane.blogspot..
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Je ne sais pas quoi dire pour ne pas être trop méchant suite à la tentative de lecture (plus exactement d'écoute) de ce livre.

Arrivé au quart de ce livre, je ne comprends toujours pas l'histoire, l'enquête car il n'y en a pas vraiment. On subit des pages (des minutes) de laïus sur la violence faite aux enfants, leur manipulation psychologique, dont celles faites dans le passé à l'héroïne du roman, sans comprendre le lien avec l'enquête de laquelle elle a été écartée.

De plus, la voix de la lectrice est à l'image du roman, guère entraînante. Donc abandon.

Cherchant à savoir si cela venait de moi, j'ai cherché des critiques d'autres blogueurs : il semblerait que les 100 dernières pages soient à l'opposé des 400 premières (autant dire qu'il faut de la persistance) avec de nombreux rebondissements, quelque peu excessifs; mais qui ne compensent pas les manquements du reste du livre.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Après avoir lu les Monstres de la même auteure et véritable coup de coeur j'étais plus qu'excitée à l'idée de me plonger dans un autre roman de Maud Mayeras. Quelle ne fut pas ma déception !

C'est long, mon dieu que c'est long... Ça n'en finit par de descriptions psychologique redondantes et de pensées obsessionnelles. On patine pendant des pages et des pages sans avancer. Au bout de 200 pages, toujours rien. Je me suis demandée si j'allais finir ce livre. Mais devant toutes les critiques ultra positives je me suis forcée. L'histoire qui se déroule dans le passé (le roman alterne entre le présent d'Iris Baudry et une histoire passée) était plus intéressante que l'histoire principale ce qui a permis de m'accrocher un peu et m'a encouragé à aller au bout.

J'ai trouvé ça inutilement sordide, l'histoire tient à peine debout, c'est ennuyeux même si la deuxième partie du roman l'est un peu moins. le final n'est même pas tant surprenant. Si vous souhaitez découvrir cette auteure filez lire les Monstres et ne vous attardez pas inutilement sur Reflex. C'est mon avis.

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