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EAN : 978B0763Z33ST
245 pages
(01/10/2017)
4.5/5   18 notes
Résumé :
Un beau jeune homme de vingt-deux ans, sportif, heureux de vivre, est victime d'un dramatique accident de la circulation en empruntant un passage piéton, dans le centre de Paris. Sa vie bascule dans un coma profond. Pour son entourage commence une longue lutte contre une mort annoncée...
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La vie un combat
Quand la vie bascule dans l'enfer le plus à plaindre n'est pas forcément celui que l'on pense.
Que feriez-vous si la famille s'oppose à l'amour de votre vie pour de l'argent en mêlant la religion ? Et bien Olivier se bat corps et âme pour Nono l'amour de sa vie au point d'en oublier la sienne. Ses trois mots d'ordres Courage, Morale Volonté
Une très très belle histoire poignante émouvante et tellement vraie surtout de nos jours lorsqu'on voit comme la société évolue
Une histoire qui devrait en faire réfléchir plus d'un sur le regard des autres ainsi que sur sa vie
Une histoire qui devrait faire partie des livres scolaire
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Quelle vie après un grave accident de celle ou celui qu'on aime profondément ? Peut-on communiquer avec une personne dans le coma ? L'amour INTENSE es-t-il une force pour sauver et aider son compagnon ? La Vie Suspendue, un vrai vécu, un combat sans relâche page après page, on ne le lâche plus. Ce livre offre des réponses et donne vraiment espoir face à un drame. A lire, à relire, c'est une pépite !
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Et de huit !
Après :
- le bonheur n'a pas de rides
- Minute, papillon !
- Les mésaventures de Chloé : Heu… oui je le veux ?
- L'autre fils
- Les petits yeux étoilés
- L'espoir au corps
- Prisonnière de l'inceste
« La vie suspendue : Une intense histoire d'Amour » d'Olivier Mayeux a rejoint depuis deux jours ma liste non définitive de livres lus et empruntés sur Amazon Kindle.
Je dois admettre que moins d'un an après m'être abonnée à cette plateforme, je ne regrette absolument pas mon choix tant, par son entremise, mes découvertes livresques ont été nombreuses et enrichissantes.
Comme vous l'avez certainement compris, le susnommé fait désormais partie de cette prestigieuse catégorie. S'il est vrai que sans sa présence sur le catalogue de bouquins mis en prêt, je ne me serais probablement jamais appesantie sur ce témoignage qui m'a fait de l'oeil, je concède volontiers que je m'en félicite et eu du mal à le lâcher.
Etant moi-même porteuse d'un handicap, il m'est toujours difficile de parler avec objectivité d'une oeuvre traitant de ce sujet. Je m'y attelle néanmoins en espérant être impartiale et intelligible pour vous permettre de vous forger votre propre opinion.
Nous sommes embarqués avec violence dans un monde mal et heureusement peu connu de la majorité des gens. Un univers synonyme de peurs, de douleurs, de découragements, de doutes, d'espoirs mais aussi de victoires. Dès les premiers instants, nous flirtons, si j'ose m'exprimer ainsi, avec la souffrance physique, les hôpitaux, bref le microcosme médical.
Il est quasiment treize heures en ce jeudi 10 mai 1990 quand Nourredine, vingt-deux ans, qui exerce le métier de coursier dans l'agence de voyage où son compagnon est attaché commercial, traverse sereinement le passage piéton pour aller déjeuner.
Soudain, un bruit sourd, celui d'un choc. Une victime est à terre. Notre jeune adulte, allias Nono, est cette dernière. A partir de cet instant, son existence bascule. Elle ne sera plus jamais la même…
Renversé par une voiture, il plonge dans un coma profond. Commence alors une lutte acharnée contre la mort annoncée puis pour un retour à la vie la plus normale possible.
En 1998, son amant, en l'occurrence l'auteur, est à ses côtés, comme au premier jour, essayant de l'aider dans son combat. Poussé par ses amis de coucher sur papier cette tragédie, il obtempère enfin en s'appuyant sur les milliers de pages qu'il a écrites pour suivre l'évolution de son état. « La vie suspendue » paraît en septembre de ladite année.
L'écrivain relate les faits, l'acharnement contre le mauvais sort, la progression, année après année, jour après jour. Il explique, ne cache rien et permet au lecteur de s'immerger au coeur de cette bataille.
Le manuscrit qui nous concerne ce jour est en fait une nouvelle édition incluant la suite, pleine de suspens et de rebondissements. « La vie suspendue : Une intense histoire d'amour » n'est autre que le vécu sur trente ans de ce drame.
Quelles ont été ces décennies ? La ténacité à vouloir le sauver a-t-elle finie par l'emporter ? le chemin a-t-il été simple ? difficile ? semé d'embûches ? A quoi s'est résumée ou se résume toujours leur existence commune ? Malheur ? Bonheur ? Joie ? Tristesse ? En bref, que sont-ils devenus ?
Ces questions non exhaustives vous tenaillent ? Lancez-vous...
Grâce à un journal de bord tenu méticuleusement, O.M. nous entraîne en parallèle des visites à l'hôpital dans le milieu souvent fermé du handicap. Dans un premier temps, il nous invite à suivre le long cheminement médical (coma, phase de réveil, éveil, rééducation, interventions chirurgicales…) malheureusement promis à tout traumatisé crânien grave. Ensuite, au fil des mois, des années, par la faute de nombreuses séquelles et la persistance d'une infirmité, il nous permet de comprendre la nouvelle vie remplie de contraintes, d'abandons, d'échecs, d'espérance, de réussites qui s'offre à eux.
Il travaille admirablement en détaillant les phases les unes après les autres. Ces explications sont claires, concises, assimilables par une ou un non-initié. C'est plaisant à parcourir. J'ai apprécié qu'il n'omette rien. du dur quotidien aux difficultés sexuelles en passant par les tracasseries administratives ou encore les ennuis judiciaires.
La force essentielle de ce récit réside dans le fait qu'il transpire d'amour, de générosité, d'optimisme.
Vous y trouverez de l'injustice, de la révolte, de la tristesse mais également un réconfortant, un stimulant.
La retranscription de cette catastrophe est sa manière, à lui, d'accepter l'inacceptable. Il montre aussi que la vie est plus forte que tout. Sublime message.
Ecriture simple, agréable, revigorante.
Olivier a toute ma considération et ma sympathie. C'est un homme amoureux, empathique, dévoué aux siens. J'ai été charmée par son courage, son abnégation, sa droiture et surtout par son inflexibilité face aux manoeuvres malhonnêtes de sa belle-famille. Si je n'avais qu'un seul mot pour le décrire, je dirais : Respect.
Il tient un rôle majeur certes. Mais je n'oublie pas ceux qui l'épaulent et le secondent, auprès de Nono, à longueur de journées.
Les aides à domicile ou tierces personnes qui par leur profession sont obligées d'être présentes travaillent consciencieusement. Elles font preuve de patience, d'attention, d'ingéniosité. Par expérience, je peux vous assurer que ces intervenants sont humains et véritablement concernés par la progression de leur protégé. Ils l'accompagnent parfaitement dans les actes de la vie quotidienne mais préviennent aussi son isolement en favorisant les activités extérieures et en facilitant ses relations avec son environnement social, sa famille. Bravo à eux.
J'ai aimé rencontrer leurs collègues ou ami(e)s proches. Ce sont des gens de valeur, profondément altruistes, compréhensibles, accessibles. Ils soutiennent absolument le couple.
Nono est attachant. J'ai apprécié la gaieté, la drôlerie dont il fait preuve par moment. J'ai admiré sa volonté, sa persévérance face aux nombreux obstacles qui se dressaient et se dressent encore devant lui.
J'ai été conquise par les instants de bonheur qu'il connaît cependant et en même temps j'ai été un peu peinée par sa situation : Jeune homme, sportif, promis à un bel avenir, fourmillant de projets et dont l'élan de vie a subitement et inexorablement été stoppé. Quel gâchis !
Chapeau bas ! à l'ensemble du personnel médical dont l'action précieuse tant qu'indispensable est impeccablement retranscrite.
En conclusion, ouvrage savamment construit, hyper réaliste, instructif et enrichissant. C'est un hymne à la vie car malgré les tourments, l'injustice, les difficultés inhérentes à l'handicap, nos protagonistes ne manquent pas d'humour. Ils profitent pleinement. C'est bien là l'essentiel. Que leur bonheur puisse être contagieux !
Une transposition cinématographique de cette douloureuse expérience serait un formidable prolongement. Qu'en pensez-vous Monsieur Mayeux ?
A entreprendre ? : Je vous le recommande car c'est une fabuleuse leçon de vie. Un condensé d'optimiste rare.
Ce livre-hommage au supplice d'un homme est une déclaration d'amour. Texte fort, empli de vérités, qui nous confronte à de dures mais non moins véridiques épreuves. A travers ce récit, nous voyageons, en quelque sorte, au coeur des relations humaines et de l'attachement entre deux personnes. Vous ne resterez pas insensibles à ce beau moment de lecture.
Vous comprendrez réellement la signification des termes courage, moral et volonté.

Lien : https://www.instagram.com/li..
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BOULEVERSANT. Un vécu à découvrir sans hésitation. Cette immense histoire d'amour mérite vraiment d'être adaptée à l'écran. Page après page, nous sommes rester accrochés à ce livre. Félicitation au courage de l'auteur et au combat de ce couple. La vie après l'accident, le coma, le handicap, OUI, c'est possible ! Mais autrement. A lire, à relire, ce témoignage est un vrai joyau. MERCI Mr Mayeux.
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Ce livre vous emmène dans une intense histoire d'amour.
L'auteur arrivera-t-il à sauver son ami Nono, qui se trouve dans un coma profond. Vous le découvrirez en lisant ce magnifique témoignage.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J'ai beau chercher dans ma mémoire, à mes yeux, il n'avait aucun défaut. Nono était un ami de qualité.
L'amour, la souffrance ; ce mélange idéalise peut-être mon opinion sur lui. Des membres de ma famille, des amis, des collègues ; eux aussi étaient également de cet avis.
J'avais la chance d'avoir enfin rencontré un homme unique, fidèle, sincère.
Je me souviens du jour, au bout du fil, où je l'ai annoncé à ma mère :
- Quelqu'un de merveilleux est entré dans ma vie.
Allongé sur le canapé, je referme notre album. Ensuite, j'ai le courage de visionner la cassette vidéo du dernier Nouvel An.
Je le vois lors de la soirée, en costume bleu marine, chemise blanche et nœud papillon vert foncé, une pochette de soie assortie dans la poche poitrine, l'ensemble était de bon goût.
Ses gestes laissaient transparaître une certaine éducation. Il avait une belle allure dégageant un charme naturel.
Devant ces images, d'une belle fête, mon émotion est à son comble.
Je suis tellement amoureux, que la vie sans lui est inimaginable.
Cet horrible accident m'a imposé une solitude terrible.
Au lieu de dîner, je grignote, puis j'ouvre une bouteille de whisky.
Je bois plusieurs verres avec du jus d'orange et des glaçons.
En cocktail, comme Nono l'aimait.
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J’ai allumé des bougies, sorti les assiettes de porcelaine, les serviettes en coton orange, la panière à pain, la carafe de cristal.
L’ambiance d’une soirée, comme celles d’avant, que nous deux, accompagnée d’une musique douce.
Curieux d’observer sa réaction dans l’espoir d’un déclic.
- Assieds-toi ici, en face de moi. Bon appétit Nono.
En guise de réponse, il me sourit.
Il mange bien, se tient correctement. Nous parlons trop peu, il est là, sans pouvoir s’exprimer davantage.
Toute conversation sera encore impossible, ce soir.
Je cherche à lire, à comprendre dans ses yeux. Celui que j’aime doit avoir tant de choses à extérioriser, à expliquer.
Si seulement, je pouvais communiquer rien qu’avec son regard.
Pendant notre dîner d’amoureux, il n’a pas eu de flash, juste le bonheur d’être ensemble, c’est déjà beaucoup.
Après un dernier verre d’un excellent Saint-Emilion premier grand cru, j’attrape au réfrigérateur une onctueuse mousse au chocolat noir.
Telle qu’il l’aimait.
Indifférent, Nono regarde la coupe et repose la petite cuillère. Comme s’il n’avait plus faim.
Sans goûter à son dessert préféré, il quitte la table.
Je me retrouve seul dans le salon … contrarié, je souffle sur les bougies.
Mon cœur s’attriste. Une après l’autre, des larmes comme des perles, s’écoulent sur mes joues.


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Le lendemain, j’écris : Il y a des jours où tout semble vide, où rien ne progresse. Le temps qu’il évolue, se stabilise, m’use moralement et nerveusement.
Aurais-je le courage de continuer et d’attendre, deux, trois, voire quatre fois plus de temps ? Pour quels résultats ? Va-t-il s’en sortir et avec quelles séquelles irréversibles ?
Redeviendra-t-il l’homme que j’ai tant aimé ?
C’est incontestable, je suis de nouveau en dépression. Ma déception est immense, avec tous les problèmes que cela entraîne.
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En sortant, je rencontre dans le couloir le docteur C., une femme d’une quarantaine d’années, elle me donne son diagnostic :
- Il est gravement atteint, avec plusieurs fractures du crâne. Plongé dans un coma très profond, il peut remonter ou passer en état végétatif, me dit-elle d’un regard presque indifférent, même s’il s’en sort, il risque d’être paralysé, aveugle ou devenir un légume. Je reste sans voix, pétrifié.
Elle poursuit : - Aujourd’hui, nous allons faire une intervention sur les paupières déchirées, mais concernant son état cérébral, d’après les images du scanner, je suis vraiment pessimiste.
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A mes demandes auprès des centres spécialisés ou des structures pour handicapés, la réponse est toujours la même : les places sont limitées. De plus, de nombreux centres ne sont pas adaptés aux trauma-crâniens, ils concernent les paraplégiques et les hémiplégiques. Nous sommes sur la longue liste d’attente d’un centre de rééducation neurologique. Depuis les années 90, le nombre de traumatisés crâniens sont en augmentations constantes. Les cas les plus graves sont d’abord les victimes d’accidents ou d’agressions d’une violence extrême, souvent dus à notre monde perturbé.
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