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EAN : 9782953492552
276 pages
Valérie Mazeau (03/03/2017)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Noé, c’est le portrait d’un homme, Louis Keller, éditeur en déclin. Difficile pour lui d’accepter sa fragilité. En participant à un atelier d’écriture, il crée l’histoire de Gabriele, jeune apprenti auprès d’un artiste peintre vénitien, en 1536. Les mots, lus ou écrits, peuvent avoir une force incroyable : nous mettre face à nos choix de vie, nos réalités d’adultes, nos blessures d’enfance. Valérie Mazeau mêle suspense psychologique et récit historique, dans l’effer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Sophie venue au Québec changer de vie, échapper à un mari qui l'humilie commence à travailler pour Louis Keller, éditeur de livres de botanique qui se lance dans le roman. Sophie est chargée de lire les manuscrits et d'y repérer la ou les perles à éditer. Louis est un homme dur qui a des rapports compliqués avec les femmes, notamment avec sa mère.

Sur les conseils de son ami Félix, libraire, Louis s'est inscrit à un atelier d'écriture. Il débute une histoire, celle de Gabriele, un jeune apprenti dans un atelier de peintre à Venise, en 1536.

La franchise étant de mise sur le blog, j'avoue connaître Valérie Mazeau. Une amie commune a fait le lien par l'un de ses romans et nous nous sommes rencontrés autour d'un café et de noé. Un très bon moment qui en appellera d'autres, nous sommes quasiment voisins... Je trouve beaucoup plus délicat de dire ce que je pense d'un livre d'un auteur que je connais. L'encenser, c'est passer pour un -trop- bon copain, et le descendre ce n'est pas très amical. Pour noé, je ne serai pas dans les extrêmes. Globalement, j'ai bien aimé, mais pas tout. C'est un roman très -trop ?- dialogué, genre dont je ne suis pas très amateur, qui, à mes yeux, crée un déséquilibre entre les paragraphes descriptifs et les fameux dialogues, plus souvent "faciles" et moins construits. Il y a une autre chose qui me gène dans noé, une chose que je ne parviens pas à décrire précisément, autour des rapports entre Louis et Sophie. Car ce qui domine dans ce roman ce sont les personnages et leurs rapports, l'humain est au centre des préoccupations de la romancière. Tout oppose Louis et sa dureté, sa rudesse voire sa violence et la gentillesse et la grande tolérance de Sophie -et de Denise sa meilleure amie-, tant que cela me semble un brin exagéré et presque caricatural. Valérie veut donner du sens à tout ce qu'elle écrit, de la profondeur, elle y parvient au risque -selon moi, mais c'est sans doute mon côté masculin taiseux et intraverti, il m'en faut bien un quand même- de tomber dans l'excès.

Néanmoins, j'ai bien aimé ce roman à triple entrée : d'abord celle de Sophie qui s'exprime avec le "je", puis celle de Louis pour qui l'auteure use du "il" et enfin, celle du roman dans le roman, l'histoire de Gabriele à Venise. C'est cette dernière partie qui m'a le plus emballé à tous points de vue, tant les personnages -le narrateur est assez surprenant, mais je laisse la surprise- que l'époque et le lieu. Ce fameux narrateur qui témoigne de ses différents lieux de vie, de la grande bourgeoisie à la grande pauvreté de Venise au cinquecento. La triple entrée permet de ne s'ennuyer dans aucune partie et même de garder un intérêt pour chacune d'elle jusqu'à la fin, car même avec mes réserves, je suis allé jusqu'au bout du roman sans rechigner, sans râler et même avec envie. Si, j'ai râlé une fois, parce que si j'avais été l'auteur de ce livre, je n'aurais pas écrit ce petit bout de phrase comme toi Valérie : "Trois mois qu'il travaille ici, sans rien faire d'autre que broyer les pigments et broyer du noir..." (p.107) ; moi, je n'aurais pas résisté à l'attrait du zeugma -pardonne-moi à l'avance ce sacrilège de le réécrire- : "Trois mois qu'il travaille ici, sans rien faire d'autre que broyer des pigments et du noir...". Voilà, c'est ma seule remarque -sans doute très contestable d'ailleurs- sur le style de Valérie Mazeau qui se lit avec beaucoup de plaisir et de fluidité et qui est bien plus qualifiée que moi dans ce domaine.

Je me résume : une belle histoire vénitienne dans un roman très agréable, le tout se passant au milieu des livres et avec des gens très marqués et attachants, l'ensemble emballé dans une écriture très fluide et de très bonne tenue, ce serait dommage de passer à côté. Livre disponible sur Amazon, mais ci-après, je mets le lien vers le site de Valérie Mazeau qui vous donne plus de détails.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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