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Critique de belette2911


Massacre à la Une, c'est vraiment ça ! Surtout avec l'homme sur la couverture, qui manie la tronçonneuse et qui a envie de découper nos deux reporters paparazzi : Nicolas et Joy.

Ce gag se retrouvera, au complet, dans l'album, mais il se retrouve aussi en mini gag en trois dessins (le premier est sur la couverture, la suite se trouve sur la page de présentation du titre et la chute est en fin d'album, à la dernière page), comme dans tous les autres albums (j'avais oublié de vous en parler, shame on me).

Une fois de plus, j'ai passé un bon moment de rire et de sourire avec les frasques des paparazzi, leurs accidents lors des prises de vue, leurs ennuis, leurs emmerdes, celles qui arrivent aussi à leur boss, qui s'est même fait réaliser une doublure en latex, afin de ne plus se prendre des coups sur la tronche.

En tant que lecteur, on n'attend que ça ! Il faut que le plan génialissime de Nicolas et Joy capote, qu'il foire, que nos deux amis finissent à l'hôpital (très cartoonesque). La question primordiale étant de savoir comment ils vont se planter avec leur scoop imparable, leur technique super, le truc auquel personne n'avait pensé…

Sur ce sujet, le scénariste Cauvin a passé bien des situations en revue, sans se répéter (ou alors, si le départ est dans le même genre, la chute change, comme avec la voiture du patron).

Tout le sel se retrouve dans ses situations folles dans lesquelles Nicolas et Joy se retrouvent et on en arrive à avoir pitié de ces pauvres paparazzi, enfin, ceux de la bédé, bien entendu.

J'ai continué de relire la série des paparazzi, au lieu de ranger ma biblio et je ne le regrette pas.

Certes, l'humour ne vole pas haut, il est dû aux péripéties et autres accidents qui arrivent à notre duo, Nicolas et Joy, les gags s'enchaînant, sans qu'il y ait des faits de société incorporés dedans, comme dans le premier tome (nucléaire, conflits, racisme,…).

Dommage, j'appréciais que l'on incorpore au récit du gag, ces petites piques envers les travers de nos sociétés. Cela ajoutait une touche de cynisme qui me plaisait bien.

Heureusement que pour le cynisme, il nous reste leur patron, cirage au bec, nuage noir de fumée au plafond. Pour lui, la fin justifie les moyens (sauf si ça le concerne!!).

Ce ne sera jamais la série humoristique du siècle, ni de l'année, mais ça fait du bien par où ça passe : à mon moral, à mon cerveau et à mes zygomatiques. Je ne demande parfois rien de plus (et si je veux plus, je sais vers quelles bédés me tourner pour voler plus haut).
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