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sur 522 notes
« Mamie, pourquoi faut-il que les jeunes meurent ? », s'écrie Linnea, à la mort de sa meilleure amie, Pia.

15 ans toutes les 2, plus grandes que la normale toutes les 2, plus mûres et moins superficielles que les autres...Oui, ces deux-là sont de vraies amies !
Et lorsque Linnea apprend que Pia vient de se suicider, alors c'est la débâcle. Elle ne parle plus qu'à un mur, le mur du grand dressing dans la maison de sa grand-mère.
Et elle se remémore tous les moments et les entretiens passés avec son amie, en totale complicité : Comment agir avec les garçons ? Dieu existe-t-il ? Et la réincarnation ? Est-on obligé d'aimer son père alors que l'on ne le voit quasi jamais ? Comment vivre avec une mère déboussolée ? Les politiciens, à quoi servent-ils ? Et le prof de bio, quelle plaie !
En totale complicité...non, finalement ! Linnea ne sait pas pourquoi Pia l'a quittée. Elle ne veut pas chercher, non plus. Si Pia ne lui a jamais confié son mal-être, elle ne veut pas fouiller dans ses secrets. Mais elle n'accepte pas. Car il y a derrière tout ça...de la violence. A peine suggérée. Mais présente.
La grand-mère de Linnea, une vraie « femme de vie », va peut-être l'en délivrer.

Si au début, je me disais : « Encore un livre pour ado, pas trop profond, juste distrayant et drôle », j'ai vite changé d'avis. L'insouciance s'est muée en gravité légère, tendre et passionnée, avec un rappel régulier, lancinant : « Mon amie est morte. »

Amusement, attendrissement, trouble...et puis l'émotion qui submerge, le bouleversement. Voilà ce que Katarina Mazetti a fait naitre en moi. C'est pour cela que j'ai adoré.
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Un court roman où se mêlent sensibilité, humour, détresse, souffrance, et surtout une amitié entre deux adolescentes, Linnea et Pia, grandes, dominant garçons et filles tant par leur taille que par leur maturité.

On sait dès le début que Pia a malheureusement choisi le suicide pour des raisons qui ne seront pas développées, laissant son amie désorientée, partagée entre la douleur de cette perte et le souvenir des 120 jours que dura leur amitié. Ce questionnement très personnel de Linnea sur les motivations de son amie pour quitter la vie peut laisser le lecteur perplexe ou insatisfait, comme elle; personnellement, j'ai aimé le mystère de ce départ malgré les douleurs et les doutes qu'il génère pour son amie.

Durant le temps bref qu'elles ont partagé ensemble, elles livrent leurs interrogations sur les religions, Dieu, la mort, ce qui peut advenir ou pas après celle-ci. Elles n'ont visiblement pas abouti dans leur quête, même si elles ont effleuré, avec l'aide de la grand-mère de Linnea, les incertitudes de la vie et de l'au-delà.

Pour une fois, un roman mettant scène des adolescents qui ne s'égare pas à tout prix sur les chemins de l'amour et du sexe. Pia est capable de conquérir tous les garçons, Linnea n'envisage même pas d'y parvenir bien qu'elle éprouve une certaine flamme pour l'un d'eux.

J'ai beaucoup aimé cette courte histoire de deux filles très attachantes, malgré son côté dramatique, je suis assez admiratif devant l'acceptation par Linnea de leurs destinées. Les dialogues sont savoureux, l'écriture plutôt saccadée traduit parfaitement les ressentis des deux filles sur leur vécu, leurs attentes, leurs espérances, leurs déceptions.
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Trop grande, trop mûre, trop cynique, Linnea n'entre pas dans le moule et, à quinze ans, être différente, c'est souvent être seule. Alors quand elle rencontre Pia, c'est la révélation. Une âme soeur, une confidente, une amie pour la vie. Non, pas tout à fait. Parce qu'après cent vingt jours de rires, de larmes, d'échanges, de complicité, de menus plaisirs et de grandes joies, Pia s'est jetée sous un train. Un suicide sans explications qui laisse Linnea sur le carreau, anéantie, seule à nouveau face à ce deuil impossible. Alors l'adolescente décide de raconter ses souvenirs à …un mur. le mur au fond du dressing de sa grand-mère. Un mur qui se tait, qui ne juge pas, ne répond pas, reçoit ses confidences sans objecter, sans questionner. Un mur devant lequel, elle vide son sac pour tourner la page et aller de l'avant.

Un petit roman sur l'amitié et la mort qui ne paie pas de mine a priori mais qui sait attendrir, remuer, émouvoir et amuser. Malgré le drame, le ton n'est pas larmoyant. Linnea a perdu son amie mais elle a conservé son sens de l'humour et ce regard distancié sur ce et ceux qui l'entourent. On s'attache à ce duo d'amies qui se démarquent de leurs camarades. On partage leurs petits secrets, leurs parties de rigolade, leurs questionnements sur la vie, la mort, l'amour et l'existence de Dieu.
Beaucoup de fraîcheur, des dialogues souvent très drôles, un appétit de vivre et, tout au fond, l'immense douleur de la perte, la culpabilité de n'avoir rien vu venir et de continuer la route, seule. Un cocktail détonant pour un roman tendre, savoureux et qui fait réfléchir. A découvrir.
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Qu'il est compliqué d'avoir 16 ans…
Linnéa le sait, le vit. Elle est un peu trop grande, trop timide, trop sensible, un peu trop seule aussi. Jusqu'à sa rencontre avec Pia ; celle avec qui elle peut tout partager, tout dire. La seule qui peut vraiment la comprendre.
Mais Pia est morte, cent vingt jours après leur rencontre. Linnéa est dévastée, perdue et se ferme, s'enferme dans le dressing de sa grand-mère au papier peint réconfortant. Cette dernière lui avait dit une fois : « pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d'abord bien s'en souvenir ». Depuis sa cachette, la jeune fille décide de raconter au mur aux motifs apaisants Pia et leur amitié, ce qui les a rapprochées pour construire cette relation forte et malheureusement écourtée…

Un roman court qui replonge son lecteur au coeur de l'adolescence, avec son cortège de questionnements, de complexes et d'émotions fortes.
Qui aborde l'amitié ; la mort aussi.
Sans pathos, le récit est à la fois profond et léger, avec une pointe d'humour.
Une page de vie...

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Petit roman qui traite de l'absence (décès) d'une amie, on suit ici l'histoire de Linnea adolescente de 16 ans, de son coup de coeur pour Marcus et surtout de son amitié avec Pia.

On comprend assez rapidement que cette amitié a beaucoup compté pour Pia mais que celle-ci a été aussi intense que brève.

Malheureusement il est difficile de s'attacher aux personnages sur un roman aussi court, à voir peut-être avec les suites Entre le chaperon rouge et le loup c'est fini et La fin n'est que le début.

Une thème qui pourrait être si fort sur l'adolescence et le suicide mais qui est juste survolé.
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J'aime beaucoup Katarina Mazetti mais je dois avouer que ce livre ne me tentait pas du tout...
Mais finalement ... j'ai bien aimait. J'avais peur au vu du sujet que se soit un peu larmoyant mais on retrouve bien sa plume piquante et on ne tombe jamais dans le pathos.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Un magnifique roman .

Bien que différent du "mec de la tombe d'à côté" ou des "larmes de Tarzan", on retrouve la sensibilité et l'émotion de ces deux romans.

Les chapitres courts en font une lecture très agréable et j'ai beaucoup aimé leurs titres déroutants, un peu déjantés, qui nous emmènent dans l'univers à part de Pia.Un univers différent, à la fois pétillant et profond.

Les deux personnages sont très attachants, très bien dessinés avec leurs zones d'ombres, leurs doutes.

Finalement on sait peu de choses du drame. Juste la douleur de Linnea face à ses questions sans réponse, face à sa culpabilité de n'avoir pas deviné, de n'avoir pas été là.

Derrière les rires et les plaisanteries, ce livrre est un énorme cri de souffrance et je comprends qu'il mette mal à l'aise. Un peu comme ces personnes qui hurlent leur souffrance sans bruit, parce qu'il n'y a pas de cri assez fort pour l'exprimer.
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Linnea est une jeune Suédoise de seize ans. Elle nous fait partager ses pensées, elle nous parle de ses complexes, de sa famille, de plein de choses mais surtout de Pia, sa meilleure amie pendant cent vingt jours, sans compter les week-ends...
J'ai bien aimé suivre les pensées de cette jeune fille même si j'ai été un peu déroutée par le style de l'auteur. J'ai eu du mal à comprendre certaines préoccupations que peuvent avoir une adolescente. Mais c'est quand même une lecture légère et plaisante !
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Envie d'alterner avec des livres un peu différents, entre deux thrillers ou policiers, je choisis Entre Dieu et moi, c'est fini de Katarina Mazetti. Une autrice (?) tombée de nulle part dans notre bibliothèque. Après quelques recherches, je constate que c'est l'auteure ( ?) du livre le mec de la tombe d'à côté. Bon. En même temps, je n'ai ni lu ce titre, ni vu le film correspondant. Donc je n'ai pas vraiment d'a priori, ni positif ni négatif ; ben pas d'a priori quoi.

Entre Dieu et moi, c'est fini, c'est un roman très court, on est presque dans une zone dangereuse (en général je n'accroche pas les nouvelles car il me faut du temps pour me laisser imprégner de l'ambiance).
L'on suit une jeune fille, sa relation aux autres, compliquée, sa rencontre et le lien qu'elle tisse avec une autre jeune fille, une amie. On ressent de la douleur, de la lourdeur. Il y a des secrets ou des non-dits.

C'est un livre d'ambiance, ambiance dramatique. Je n'ai pas tout compris, quelque chose m'a échappé. Ou c'est voulu. En fait je crois que c'est voulu et c'est très bien comme ça. Sauf qu'on ne va pas au fond des choses. Une thématique est abordée. On laisse au lecteur le choix de ses réflexions. Mais à la fin, j'ai eu envie de demander à l'auteur : et donc ?

Peut-être qu'après tout, l'idée est juste celle-là : signifier que des questions restent sans réponses…

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Linnéa, jeune fille complexée de 16 ans, nous raconte se qui se passe dans sa tête de jeune ado au quotidien.
Elle fait partie de celles dont on se moque au lycée, mais trouve réconfort auprès de Pia, une jeune fille un peu moins complexée qu'elle, à qui elle peut tout raconter. A deux, elles se sentent plus fortes, mais quelque chose de grave se passe dans la vie de Pia, qui va la pousser à se suicider, et ce quelque chose, elle n'en n'a pas parlé à Linnéa qui s'en veut de ne pas avoir vu, de ne pas avoir pu la secourir. Quelques allusions ont été faites, qui laissent des doutes sur les motifs du suicide, mais rien de clair.

Je suis un peu mitigée sur ce livre dont le sujet est un peu inhabituelle puisqu'il est beaucoup fait allusion à Dieu alors que je pensais que ce n'était qu'un titre fait pour intriguer.
En même temps l'histoire est narrer par une ado qui, comme toutes les ados, se pose beaucoup de questions. de se fait je me suis senti vraiment revenu à l'époque de mes 16 ans, c'est assez étrange comme sensation.
Je me demande ce que me réserve la suite...
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