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Critique de Fortuna


Une bande de drôles d'oiseaux – membres de la classe moyenne aisée suédoise – sont venu soigner leurs névrose, ennui, vacuité, dans le blanc désert de l'Antarctique, pour découvrir entre autres sa faune, les manchots, phoques, léopards des mers et quelques pétrels ou albatros…Mais pas de pingouins car ces derniers vivent dans l'hémisphère nord, donc en Arctique…

Toute une palette de personnages sont embarqués dans cette croisière, un jeune divorcé à la dérive, Tomas, des quinquagénaires en quête d'aventures amoureuses, des couples insatisfaits, des soeurs ennemies, des amateurs d'oiseaux, une jeune femme, Wilma, à la démarche parfois étrangement chaloupée…notre pingouin humain. Katarina Mazetti en profite pour nous peindre un tableau pas très flatteur de ses semblables dont les comportements rappellent souvent ceux du monde animal qu'ils sont venu observer aux confins de la planète…Les rapports dominé-dominant sont fréquents dans les couples que ce soit mari et femme – le mâle imposant sa loi à la femelle soumise – mais aussi dans la fratrie – la soeur abusant de sa position d'aînesse et de sa situation financière faisant de sa cadette son esclave. Reproduisant les lois de la nature, la domination du plus fort…

Quelques bonnes observations, une lecture facile, mais qui manque de consistance. L'histoire d'amour improbable entre Tomas et Wilma, Alba la septuagénaire libre mais à quel prix, le médecin séducteur, la femme nymphomane, le mari qui rêve d'assassinat, les considérations sur le réchauffement climatique que le tourisme ne fait qu'accroitre, tous personnages et situations un peu trop caricaturaux qui ont néanmoins le mérite de souligner l'égocentrisme mais aussi la solitude parfois extrême de l'homme occidental contemporain installé dans ses certitudes…et ses contradictions. Un roman agréable à lire mais pas inoubliable !
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