Petites histoires pour futurs et ex-divorcés

C'est toujours avec plaisir que je retrouve l'écriture de Katarina Mazetti et comme j'adore les nouvelles j'étais impatiente de découvrir ce recueil.

Certaines histoires semblent profondes, d'autres plus banales, presque légères et tout cela m'a donné un sentiment mitigé. Toutes les nouvelles ne se valent pas malheureusement. Il y en a des très bonnes : « Au diable Downton Abbey » ou encore « Je vous souhaite un joyeux divorce » qui m'ont fait vraiment beaucoup rire.

C'est un portrait pas toujours flatteur de la vie de couple ou infidélité, mensonge et routine prennent place dans le quotidien de ses couples. J'ai eu le sentiment que ce recueil avait beaucoup de potentiel mais on reste sur notre faim. Certaines nouvelles auraient pu être mieux travaillé, peut-être être un peu plus longues pour nous permettre de mieux nous imprégner de toutes ses histoires.

Je crois que je préfère Katarina Mazetti, auteur de romans plutôt que de nouvelles, car j'aime beaucoup son style mais l'exercice d'écriture d'une nouvelle est difficile et je n'ai pas été entièrement convaincue ici.


Lien : https://missmolko1.blogspot...

Le couple, elle connait bien Katarina Mazetti, en tout cas elle nous en parle régulièrement dans ces romans, celui qui se forme devant les tombes au cimetière, celui qui se déchire…
Avec « Petites histoires pour futur et ex-divorcés « elle a choisi de nous parler de tous ceux qui bon an mal an, continuent leur route ou au contraire voient leurs chemins se séparer.
En une petite trentaine de nouvelles, toutes plus caustiques, originales, savoureuses les unes que les autres, elle fait le tour de ces moments forts d'une vie : séduction, amour, lassitude et désamour, infidélité, regrets, passion, tout y passe, c'est à la fois drôle et touchant.

J'aime bien cette auteur. J'ai aimé lire des nouvelles - avant... Maintenant cela me passionne moins.
Dans ce livre j'ai picoré, lu dans le désordre et surement oublié de lire quelques histoires.
Mais j'ai vraiment aimé la première nouvelle Au diable Downton Abbey.
Un sacré coup de gueule!

J'avais beaucoup aimé certains livres de cette autrice, dont le mec de la tombe à côté et le caveau de famille. Ces livres sont drôles et amusants, ce qui m'a fait prendre ce livre que j'ai trouvé dans la bibliothèque de mon village.
Ça n'a pas vraiment été le cas avec ce livre. Certes les histoires sont drôles mais je les ai trouvées pour certaines ennuyeuses, pour beaucoup tristounettes et pour d'autres sans beaucoup d'intérêt.
Toutes les histoires sont centrées autour d'un couple en cours de séparation ou déjà séparé. Les premières sont assez bien mais au fur et à mesure ça devient répétitif, même si les histoires sont différentes. Et la solitude des personnes en cours de deuil après le divorce apparaît de plus en plus et rend moins drôles les histoires.
L'écriture est toujours bonne, très fluide et le style sympa. C'est peut être le thème qui ne m'a pas plu dans ce rayon de livres.

Katarina Mazetti, voici un nom auquel je n'aurais jamais pensé pour finir un challenge avec un auteur scandinave. Avec ses sonorités j'étais loin de m'imaginer une suédoise. Mais les challenges nous permettent de découvrir de nouveaux horizons, de nouveaux talents.

Plume fluide avec une petite pointe de sarcasme, un zeste de tendresse pour 29 nouvelles, 29 petites tranches de vie. Certaines drôles, certaines émouvantes, d'autres emplies de tristesse, de rancune refoulée. La colère, la résilience, le surmenage, les doutes, les remords, les regrets... Toutes les émotions sont au rendez-vous de ces portraits si caricaturaux mais pourtant si réalistes aussi. Quittants, quittés, enfant devant faire face à la séparation, ou au maintien en couple de ses parents alors que tous les copains sont enfants de divorcés. On a tous été partie ou témoin de ses désamours. le récit peut sembler peu structuré avec ce pèle mêle de portraits, moins roman que mosaïque de vies brisées, de vies à reconstruire. Chacun s'y retrouvera au détour d'une esquisse, d'une histoire, d'un ressenti. On a tous en nous cette souffrance d'une histoire d'amour qui n'est plus. Quelque soit notre décision, quelque soit notre part de responsabilité, qu'on soit mis devant le fait accompli, ces portraits résonnent en nous.