AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782746747159
256 pages
Autrement (11/04/2018)
2.31/5   8 notes
Résumé :
C'est le grand jour : Adam épouse Eliza. Mais si l'amour les unit, leurs familles, elles, n'ont rien en commun : les Barlow ne jurent que par Wall Street et le golf, tandis que les Cohen sont des universitaires typiquement bobos. Entre un bataillon d'avocats d'affaires et une grand-mère fantasque, une jeune femme vénérant le Dieu des Poignées de Portes et une spécialiste des scorpions fluo, la rencontre ne peut être qu'électrique...
Dans la veine de La Famil... >Voir plus
Que lire après Le grand jourVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Je remercie Masse Critique et les éditions Autrement de m'avoir fait découvrir le premier roman de cette auteure.
L'histoire de la rencontre entre deux familles dont les enfants se marient le lendemain , le repas de répétition. La famille du marié, plutôt cool, reçoit celle de la mariée, une famille d'avocats : grands parents, parents, frères, soeurs, beaux frères, belles soeurs et petits enfants se réunissent dans le jardin autour d'un repas.
Deux façons vivre, de penser, de gérer le relationnel familial , chacun arrive avec ses bagages, ses histoires, ses appréhensions.
Ce genre de rencontre est un excellent thème de roman, tellement de choses peuvent se produire, se dire.
L'auteure multiplie les personnages, les histoires et les inquiétudes des personnages, un beau travail sur la création des personnages. En effet, au cours du repas,chacun raconte sa propre histoire, son propre ressenti, avec en fond le mariage à venir.
Une bonne idée car les personnages sont vraiment différents, intéressants. J'ai bien aimé les aînés et Célia. Mais en 250 pages, autant de personnages et d'histoires, ce n'est pas suffisant pour faire un livre fluide avec un fil conducteur. On passe du coq à l'âne, pourtant chacune des vies des personnages est travaillée et recherchée.
Il y a aussi beaucoup trop de réflexions de la part de certains personnages sur des sujets bien lointains et sans rapport avec ce qui se passe sous leurs yeux.
Il m'a manqué le petit truc qui fait que, peut être qu'un livre plus long permettant d'exploiter toutes les histoires des personnages, ou à l'inverse, si tous les personnages ne racontaient pas chacun une histoire dans ce roman de 250 pages. J'ai eu l'impression d'un manque d'exploitation de toutes ces histoires prometteuses.
Je pense que l'auteure à voulu trop bien faire, mais je reste indulgente car il s'agit de son premier roman, et j'ai noté un beau travail sur les personnages et sur l'atmosphère du jardin très agréable.
Commenter  J’apprécie          292
Mes vifs remerciements à Babelio.com d'avoir pu découvrir ce livre lors de la session « masse critique ». Avec l'opération « masse critique », le site BABELIO propose une liste de livres qu'ils envoient aux adhérents en échange d'une critique des ouvrages choisis. de vous à moi : Pensez-y ! nous sommes tous des lecteurs avec des goûts et ressentis différents…

Mon choix s'est alors porté sur « le grand jour » dont je ne connaissais pas l'auteur traduite pour la première fois en français. Je me suis laissée tenter au vu du quatrième de couverture annonciateur d'une lecture distrayante et amusante. Oui, la récréation était bien là mais pas aussi drôle ni aussi courte que prévu.

Deux familles aux antipodes

Voici le mariage entre Adam et Eliza, à l'origine du prétexte à ce grand jour. Fait étonnant pour le livre, ils sont les personnages dont l'auteur fait le moins cas.

Du côté de la famille du marié, leur membres incarnent des bobos passionnés un peu illuminés. Ils forment une famille originale d'intellectuels où la culture, les lettres et les élucubrations priment. Célia la mère, critique littéraire de poésie forme un couple uni et aimant avec Pindar, passionné de la civilisation Babylonienne. Les deux soeurs du marié ne manquent pas d'originalité non plus : Sara spécialiste des scorpions vit des amours contrariées avec un jésuite et Naomi consacre sa vie et sa santé dans des causes humanitaires. La matriarche Leah ouvre de sa présence le roman, son caractère anti-conventionnel fait l'unanimité et imprimera la mémoire du lecteur.

Les Barlow représentent l'opposé des Cohen. A part Eliza, la plupart de leur membres ont épousé le droit pour leur carrière juridique ou judiciaire. Animés de la passion golf et urbains, ils sont hermétiques aux gout de la famille Cohen.


Stéphan Barlow était le père de la mariée il prenait son rôle au sérieux. Il déployait des efforts surhumains pour trouver les Cohen sympathiques, mais il lui auraient simplifié la tâche s'ils voulaient bien se rendre compte de leur anormalité .

Comment expliquer qu'on ne croisait aucun poète sur les greens ? Une simple d'infirmité physique ? Des jambes qui flageolaient ? le dos tordu ? Ou pouvait il se passer de golf, tout simplement ? Être au-dessus de tout cela ?

Tous les opposent et les clashs auraient pu poindre, mais non : aucune animosité, de la courtoisie, et finalement de la platitude entre ces deux familles.

Un repas de famille fantaisiste

La préparation de la réunion de familles n'est pas une mince affaire. J'ai souri à la préparation du menu, où les fantaisies de Pindar se mêlaient au goût culinaire des uns et aux allergies alimentaires des autres.
Le récit du repas est décrit comme une prise de vue avec une caméra autour de la table où chaque convive est raconté au présent. Et comme si la caméra introspectait sa pensée, ses envies, ses retenues et son passé. Et ce qui doit être une réjouissance pour tous, ou surtout les mariés, se révèle être une épreuve pour l'assemblée. Cette salade d'introspections fatigue le lecteur.

Ensuite, l'échange de consentements « sous couvert » des mariés qui veulent échapper au protocole, nous plonge dans un désarroi saugrenu. Cette tentative de se marier en douce des mariés, je n'y adhère pas. Ni en crédibilité ni en amusement.

Des longueurs

Comme un repas qui dure trop longtemps, j'ai regretté des passages de flottements où l'ennui des invités gagne le lecteur.
Le personnage de Pindar est pathétique. Comme tous, il ressent une perte de temps d'assister à ce repas, et ne peut se défaire de ses élucubrations. Et pour échapper aux mondanité, il se retire dans sa chambre à deux reprises !
Le mélange des personnages atypiques a été poussée assez loin (la fille amoureuse d'un jésuite, spécialiste des scorpions, la bénévole dans le caritatif plus malade que ceux qu'elle aide, la grand-mère au passé sulfureux, …). On aurait pu obtenir un cocktail explosif et il en ressort un flop.
Finalement, on a tous perdu du temps (lecteur et convives). L'ouvrage se lit bien mais on en retient surtout une ambiance décousue sans structure. La construction de la narration ne m'a pas conquise : une succession d'idées, bonne mais l'assemblage semble brouillé.
La fin m'a laissée songeuse… pour ne pas dire déçue.
Premier livre de l'auteur traduit en français, je suis curieuse d'en lire d'autres pour m'en faire (ou pas) une autre idée.

Lien : https://lesparolesenvolent.c..
Commenter  J’apprécie          10
C'est le grand jour : Adam épouse Eliza. Mais si l'amour les unit, leurs familles, elles, n'ont rien en commun : les Barlow ne jurent que par Wall Street et le golf, tandis que les Cohen sont des universitaires typiquement bobos.

Ce dîner de répétition va surtout être, pour l'auteure, l'occasion de faire le portrait d'une galerie de personnages.
Il y a bien sûr les parents des deux tourtereaux. Philippa et Stephen Barlow sont matérialistes et obsédés par leur idée de la réussite sociale, même si l'on sent chez Philippa des fêlures et des doutes. Célia et Pindar Cohen sont en revanche des universitaires, des intellectuels reconnus dans leur milieu. Ils sont tout à fait conscients que les différences de milieu social pourront à terme créer des difficultés au jeune couple.
Et puis viennent ensuite les enfants : Sarah Cohen qui s'intéresse aux insectes et vit une histoire d'amour avec un homme d'église, sa soeur Naomie toute en fragilités et qui cherche sa place, les fils Barlow et leurs épouses, tous un peu interchangeables –sauf celui qui est prêtre- . …
Une mention particulière pour les grands-parents qui apportent la touche d'émotion et de tendresse.

Ce dîner où tout le monde veut faire bonne figure sera le théâtre de petits drames de la vie et d'amours naissantes.

Le sujet n'est pas original et la cérémonie du mariage est un bon prétexte de comédie. le grand jour n'est pas un grand roman mais il est bien écrit, se lit vite et sans déplaisir.
Commenter  J’apprécie          20
Je m'attendais à de petites pointes d'humour à l'anglaise rappelant Jane Austen ou Tom Sharpe. Bien que certains personnages soient prometteur la fille Cohen Noamie ou encore grand-mère Leah, je suis hélas restée sur ma faim durant ce dîner de mariage...
Commenter  J’apprécie          70
Je n'ai pas apprécié du tout cette lecture...
-Il y a un coté louffoque/dejanté qui m'a complétement destinteressée de l'histoire.
-Il y a un grand nombre de personnages dont on nous raconte des anecdotes... L'historie est en continue donc on passe de l'histoire de l'un à l'autre...
-L'histoire est extremement lente! Il faut quand meme 61 page pour arriver au deuxieme chapitre ou l'on parle de l'arrivée des invités... Pendant 61 pages on nous parle de tellement d'autres choses qu'on en perd l'interet du mariage...
J'étais bien heureuse d'arrivée à la fin du livre et j'en ressors avec l'impression d'une perte de temps de lecture.. Vraiment désolée pour l'auteur de ne pas avoir pu apprécier son livre...
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Célia repéra Adam debout à la fenêtre, dans le simple appareil "Ohé ! Harry Barlow est déjà là et aussi le père Lumbroso de Sara. Stephen et Philippa ne vont pas tarder. Va voir si tu peux faire descendre ta sœur du toit. Et habille-toi. Pas dans cet ordre-là?" A voix basse elle souffla : "Nom d'un chien ! C'est une vraie maison de fous ici. "Qu'est-ce qui clochait chez ses rejetons ? Celia aurait donné beaucoup pour qu'ils redescendent tous sur terre et viennent sans faire d'histoires : Sara de son toit, Adam de sa douche, Naomi de là où elle se trouvait en cet instant, bon sang. Au sol : c'est là que les gens normaux dînent. Ou qu'ils commencent, en tout cas.
Commenter  J’apprécie          20
Nous n’avons pas rencontré sa famille, Elisa, et pourtant nous savons tout de leurs entrailles et des défaillances de leur système immunitaire.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Lecteurs (21) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3656 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}