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Citations sur L'histoire de Malala (18)

Derrière chacune de ces lueurs légèrement voilées, il y a beaucoup de familles comme la sienne, réunies autour d'un repas et de leurs propres histoires. Soudain, Malala comprend quelque chose de très important : les talibans peuvent ouvrir le feu, bombarder, jeter de l'acide à la figure des gens, mais ils ne peuvent pas tout détruire. Ils ne peuvent pas effacer les souvenirs heureux.
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Mon plus grand espoir, c'est que les pages qui suivent puissent inspirer beaucoup d'autres lettres et dessins comme celui-ci, qu'elles fassent voyager les lecteurs dans une partie du monde encore lointaine, qu'elles les aident à découvrir les ressemblances au delà des différences. Intro.
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A mesure que le nombre de ses disciples augmentait, cependant, Maulana Fazlullah devenait de plus en plus rigide et intolérant. Et il a commencé à tout interdire.
La liste est longue.
Regarder des films ou la télévision : interdit.
Ecouter de la musique ou danser : péché.
Se raser : usage occidental à bannir.
Les vaccins contre la poliomyélite : un complot américain.
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Le jour même de l'assassinat de Musa, en effet, Malala est apparue à la télévision. C'est elle qui a demandé au journaliste de la faire parler de son espoir de retourner à l'école.
Enveloppée dans un saadar blanc, elle a dit d'une voix calme :
- J'attends depuis le 15 janvier. Maintenant, après l'accord de paix, je ne voix pas d'obstacle. Mais de toute façon, quoiqu'il arrive, je ne peux plus m'arrêter : il me suffit d'avoir un endroit où m'asseoir, et je continuerai à étudier.
- Tu n'as pas peur ?
- Je n'ai peur de personne.
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La violence ne sert à rien et le racisme non plus car nous provenons tous des mêmes ancêtres...
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Les talibans ont voulu lui prendre sa vie, mais ils n'ont réussi qu'à la rendre plus forte.
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Chaussures, vêtements, jouets, bijoux parfums, soutien-gorges,vernis à ongles, débordent des étals : c'est le Cheena Bazar, le bazar de la Source. Avant à Mingora, on appelait "le marché des femmes" sauf que maintenant les femmes ne peuvent plus y aller.
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Pour Malala, l'école est comme une seconde maison. Lorsqu'elle était plus jeune, et que son frère n'étaient pas encore nés, sa mère et son père vivaient dans un appartement coincé entre deux classes. Malala passait ses journées à courir et à jouer entre les bancs. Pendant les cours, elle s'asseyait au milieu des filles plus grandes qu'elle. Les yeux brillant de curiosité, elle écoutait les instituteurs.
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Tout se passe en un instant. Un jeune barbu passe la tête dans l'habitacle.
-- Laquelle d'entre vous est Malala ? crie-t-il, en dévisageant chaque fille.
Il a un pistolet à la main, et elles se mettent toutes à hurler.
-- Taisez-vous ! ordonne-t-il.
Alors elles se taisent.
Zakia à l'impression de l'avoir déjà aperçut dans la rue, peu auparavant, sur la moto qui est passée à toute allure. Mais elle n'est sûre de rien, la peur lui brouille la vue.
-- Qui est Malala ? répète-t-il. Répondez immédiatement où je vous tue toutes ! Malala à insulté les soldats de Dieu, les talibans, et elle sera punie.
Dans le silence, la question résonne comme une condamnation à mort. Malala, qui aurait voulu dire tant de choses, semble paralysée par la peur, elle a la gorge nouée et ne trouve même pas assez d'air pour respirer.
Zakia s'aperçoit que certaines filles se sont tournées vers leur amie aux grands yeux noisettes.
Le regard de l'homme au pistolet aussi s'arrête sur Malala. Personne n'a rien dit, mais il doit avoir compris. Il la fixe.
Quelques secondes.
Et les coups de feu éclatent, sourds, sans pitié.
Un, deux, puis un autre, un autre encore.
La tête de Malala se balance mollement en arrière.
Son corps tombe sur le côté et s'effondre dans les bras de Laila, comme au ralenti.
Du sang sort de son oreille.
Laila hurle.
Son cri est interrompu par une balle qui l'atteint à l'épaule droite, puis par une autre à la main gauche, avec laquelle elle essayait de se protéger.
Zakia aussi ressent une forte douleur, il lui semble que son bras et son cœur vont éclater.
Sur le monde entier tombe l'obscurité.
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- la vérité, mon cher Ziauddin, c'est que les gens commencent à se réveiller et qu'ils voudraient dire à Maulana Fazlullah et à ses adeptes : " Avec tout notre respect, partez ! ". Mais il est trop tard. Ils sont trop nombreux, et ils sont partout. Ils allument d'immenses feux ou ils font brûler les téléviseurs, les magnétoscopes et les ordinateurs... Ils tuent les vieillards pour priver la communauté de ses sages et de sa mémoire...Ils sont prêts à défigurer nos femmes avec de l'acide. Ils veulent effacer notre culture.
P 61
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