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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un petit livre, très marquant. Un récit très humain permettant de mieux comprendre le drame des migrants ( volontaires ou forcés). Ce drame dans une vie , cette cassure ! A lire absolument.
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Une femme tente de fuir cette guerre de Libye qui vient de lui prendre son mari. Elle donne tout ce qu'elle possède pour traverser la Méditerranée vers l'Italie, avec son fils, sur un boat-people.
Une italienne vient de traverser la Méditerranée avec sa mère et son fils pour tenter de retrouver le pays où elle est née et a passé sa jeunesse: la Libye.
Margaret Mazzantini raconte avec une écriture très belle et puissante, à travers l'histoire de ces déracinés, l'Histoire de tous ces italiens pauvres qui ont traversé la Méditerranée pour aller gagner leur vie en Libye au début du XXème siècle et ont été chassés à l'arrivée de Khadafi et de ceux qui veulent quitter une Libye en guerre où il n'y a pas d'avenir.
Très beau!
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La mer, le matin c'est celle que traversa Angelina pour un retour cruel au pays, dont elle ne se remettra jamais.
C'est celle aussi, que traverse Djamila dans un bateau de fortune, pour sauver son fils de la haine et de la mort.
Deux destins qui ne se croiseront pas pour raconter la Lybie et les colons italiens installés dans ce pays en face de l'Italie.
J'ai attendu, espéré que le jeune Vito allait rencontrer le petit Farid pour un happy end salvateur. J'y croyais, tant ce roman nous prend aux tripes.
L'histoire des migrants, abandonnés sur la mer immense on connait, on en parle, on voit des photos, on frémit ... Et pourtant on n'imagine pas ce que peut être cette folie pour fuir la peur, espérer une vie meilleure.
Dans ce roman j'ai découvert une histoire que je ne connaissais pas. Khadafi oui, mais la colonisation de ce pays et son histoire non.
D'une écriture superbe, gorgée d'images, de senteurs, d'espoir elle nous entraîne dans ces vies. Elles nous laissent aussi pantois devant ce monde qui ne sait que tuer, détruire et alimenter la faim insatiable des puissants.
J'ai fermé ce livre, regardé encore une fois cette belle couverture qui ne laissait en rien présager des drames que j'allais découvrir dans ces pages.



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Jamila vit en Libye avec son fils Farid, mais les troupes loyalistes arrivent dans leur petite ville du désert, c'est la guerre, ils doivent fuir. Les « fuyards » partent généralement pour les camps de réfugiés mais se font tirer dessus. Jamila décidera de s'enfuir en direction de la mer. C'est la découverte pour Farid, il ne l'a jamais vue « Farid regarde la mer. Pour la première fois de sa vie. Il la touche du bout du pied, il la recueille au creux de ses mains. Il la boit et il la recrache. Il pense que la mer est grande, mais pas autant que le désert. Elle s'arrête là où commence le ciel, juste après cette bande bleue, horizontale ». Commence alors une fuite douloureuse et difficile. Nous découvrirons aussi l'histoire de la famille de Jamila et celle de son mari Omar, des bédouins. « Ils sont partis à l'aube. Jamila a embrassé la dalle de pierre devant la porte. Farid a pensé au parfum qu'avaient certains après-midi, quand sa mère enlevait son voile et se mettait à danser, pieds nus, en soutien-gorge. Son ventre, petit, brillant d'huile d'argan, bougeait comme bouge la terre. Une croûte terrestre que faisait danser la vie. C'était ça, le centre de la maison. La pierre du Salut. »

Angelina vit en Italie avec son fils Vito, elle découvre encore la guerre avec tous ces hommes, femmes et enfants qui essaient d'arriver par la mer, fuyant la Libye de son enfance. Elle y a vécu jusqu'à ses 11 ans, fille d'une famille de colons italiens, qui a du fuir lors du coup d'Etat. « Angelina ne savait pas que le jeune Kadhafi allait expulser jusqu'aux morts du cimetiètre d'Hamangi. Que l'Italie devrait ramener les dépouilles de milliers et milliers de soldats morts en Libye. Que son père et sa mère, leurs amis du village d'Oliveti, ceux des rues voisines, la Sciara Derna et la Sciara Puccini, du quartier ouvrier Case Operaie, ceux qui avaient construit les routes, les immeubles, les fosses d'égout, qui avaient transformé le désert en verger, que tous ceux-là allaient payer pour les méfaits du colonialisme cruel et velléitaire de l'Italie libérale de Giolitti et de la quatrième rive fasciste. » Ses parents ne se remirent jamais de cet exil. Ils restèrent dans le passé et les regrets « Ils voulaient retrouver le lien de leur exil. Celui où ils pouvaient se plaindre en toute liberté, exprimer leurs regrets éternels ».

A travers ce roman de 133 pages (en format broché aux éditions Robert Laffont), nous trouvons deux femmes dans la douleur, deux vies pleines de souvenirs, un même pays et ses senteurs. Et au milieu de tout cela, de deux pays, la mer, mer pleine de promesses, d'espoirs et d'évasions. Ce récit m'a énormément touché, je ne veux d'ailleurs pas en dire davantage sur l'histoire car elle se lit très vite et il est mieux de la découvrir soi-même. L'écriture et le style de l'auteure sont fluides, très poétiques et émouvants. La détresse face à la guerre est très bien dépeinte et soulève les coeurs. Tout le désarroi, le sentiment d'abandon, le sentiment de déracinement sont ici en premier plan. Deux femmes qui aiment ce pays, la Libye, et qui ont dû le quitter, le fuir. Toutes ses odeurs, ses souvenirs d'amour et de vie à laisser derrière soi, c'est un trou béant en soi, un néant. Mais attention, bien que l'auteur y parle de la guerre, c'est avant tout le récit de deux destins de femmes, à travers plusieurs générations et tout ce qui les enracine à ce pays. Une femme qui se bat dans un bâteau pour survivre, survivre pour son enfant et que son enfant survive… et une autre perdue dans un pays où elle ne s'y reconnait pas. J'ai admiré la pudeur de ce récit malgré l'horreur de ce qu'est une guerre, ce qui m'a encore plus bouleversé.

Je suis profondément touchée par cet ouvrage et la plume de Margaret Mazzantini. de la poésie d'un côté dans la description d'un pays, de souvenirs d'enfance, d'amour familial et amical, des souvenirs intergénérationnels, et la souffrance de l'autre côté, dans l'incapacité de maîtriser ce qui arrive, de devoir être des victimes impuissantes, la soumission, la fuite, les morts abandonnés, les morts par milliers. La mer en toile de fond, celle des espoirs et des peurs. L'horreur de la guerre, la folie des hommes. La Libye de Kadhafi, « L'acteur aux mille visages ». Libye, de la vague migratoire à l'exil, de l'exil à une pseudo-reconnaissance, Libye de la fuite, Libye de la peur, Libye aimée mais dévastée, désertée… Libye qui pleure. Et Libye libérée.

C'est à nouveau un coup de coeur pour moi, je vous le conseille vivement.
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Les plus belles rencontres littéraires reposent parfois sur les sujets les plus simples d'apparence. Je ne connaissais pas encore Margaret Mazzantini qui a déjà publié plusieurs romans, dont Ecoute-moi et Venir au monde. le choix de celui-ci s'est fait sur la couverture, le titre, la quatrième de couverture, tous sobres et pleins de sérénité et qui me laissaient présager une découverte particulière. J'ai assez souvent connu de semi-déceptions pour me méfier. Et pourtant...

Un petit garçon découvre l'oasis du Sahara où il habite, devenue au fil des années une ville bâtie de bric et de broc dans le désert, loin de la mer qu'il aimerait connaître : « Farid n'a jamais vu la mer, il n'a jamais mis les pieds dans l'eau. Il se l'est imaginée des milliers de fois. Piquée d'étoiles comme le manteau d'un pacha. Bleue comme le mur bleu de la ville morte. » Farid s'amuse avec ses camarades, fréquente l'école, approche un soir une jeune gazelle venue du désert. La famille de Farid se réjouit et s'inquiète des premiers soubresauts du printemps libyen : « Quand il voit Misrata détruite par les tirs, grand-père Mussa arrache du mur l'affiche du Caïd, il en fait une boule et la jette sous le lit. » La suite montre comment la guerre touche immédiatement les plus faibles, les plus démunis, les plus éloignés de la politique.

De l'autre côté de la Méditerranée, dans une île proche de la Sicile, sans doute Lampedusa bien qu'elle ne soit jamais nommée, un tout jeune homme observe le flux des réfugiés déferlant sur la côte, en piteux état, malades ou mourants, ou n'arrivant jamais vers cette terre où se trouvait leur salut. Par la famille de sa mère, Vito est lié aussi à la Libye où des italiens s'étaient installés, avant d'en être chassés en 1970 par Kadhafi. Sa mère traîne avec elle une nostalgie ténébreuse de cette ville de Tripoli où elle a passé ses plus jeunes années. Vito rêve en regardant la mer, il rêve sa vie, son avenir, son destin...

Une narration au présent place d'emblée le lecteur aux côtés de ces deux familles qui connaissent chacune à leur tour le déracinement, la fuite ou le retour vers un ailleurs qui n'est pas le leur. D'une simplicité tout imprégnée de poésie, d'humanité, l'écriture de Margaret Mazzantini m'a séduite et touchée et si j'ai dévoré ce court roman, je l'ai laissé tout hérissé de marque-pages, et l'ouvrir et relire quelques lignes me fait retrouver immédiatement l'atmosphère qui m'a séduite. Une très belle découverte donc !
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D'un côté, il y a cette femme et son fils Farid, qui fuient la Libye de Mouammar Kadhafi, une Libye qui est en train d'exploser durant le "Printemps arabe"; de l'autre il y a Angelina et son fils Vito, sur le point de partir pour mieux se trouver et vivre sa vie sur les conseils de sa mère : "Sa mère lui a dit il faut que tu trouves un lieu, à l'intérieur de toi, autour de toi. Un lieu qui te corresponde au moins en partie.".
Aucun rapport entre ces deux femmes ?
Et bien pourtant si, et c'est là le tour de force réalisé par Margaret Mazzantini dans ce court roman percutant.

Ces deux femmes que tout oppose et qui jamais ne se rencontreront se trouvent pourtant liées d'une étrange façon par L Histoire, encore un de ces coups du sort qui fait se rejoindre la petite et la grande histoire.
L'une fuit son pays en proie à la révolte et au sang qui coule pour l'Italie, tandis que l'autre a dû fuir son pays d'adoption avec ses parents pour retrouver leur pays natal, l'Italie, car ils en étaient chassés par ce même dictateur qui aujourd'hui est sur le point de tomber.
Ces deux femmes ont, pour une raison et à une époque différentes, rejoint l'Italie, sauf que pour l'une la destination sera selon toute vraisemblance fatale et elle ne verra jamais le sol italien vivante, tandis que l'autre a fini par y construire sa vie.

Hymne à la liberté et à la fraternité, ce livre revêt également un souhait profond d'égalité pour tous : "Mais ici-bas personne n'est un saint. Et le monde ne devrait pas avoir besoin de martyrs, seulement d'une plus grande égalité.", et est une invitation à la Paix dans le monde et à l'abolition de toute dictature : "Elle sait comment finissent les dictateurs. Quand leur corps devient un mannequin que l'on traîne par terre. le déchaînement insensé de la colère posthume. Pas la moindre joie, rien qu'un macabre trophée qui salit les vivants. La mémoire est une couche de chaux sur les trottoirs du sang.".
Le pari était plutôt risqué d'écrire aussi peu de temps après les évènements sur la chute du régime libyen et ces milliers de personnes qui, sur des embarcations de fortune, fuyaient le pays pour gagner un ailleurs meilleur.
Au final, c'est une réussite et un sans faute, il n'y a aucun côté voyeuriste ni moralisateur, au contraire, Margaret Mazzantini fait même preuve d'une justesse de vision et prend le recul nécessaire pour émettre son opinion sur notre propre civilisation occidentale : "Sous les fondations de toutes les civilisations occidentales, il y a une blessure, une faute collective.".
Il n'y a aucune palabre inutile, le roman est court et percutant, l'auteur s'est attachée à l'essentiel et c'est dans un très beau style narratif qu'elle narre le destin de ces deux femmes et de leurs fils, avec pudeur et avec calme, en contraste avec la situation politique en Libye et le déchaînement de la mer qui malmène les embarcations.
Le choix de la couverture est d'ailleurs des plus réussi et reflète assez fidèlement le contenu du livre.

"La mer, le matin" est un livre petit par la taille mais qui a tout d'un grand et qui m'a séduite par la beauté de l'histoire et la plume hautement évocatrice de Margaret Mazzantini, en conclusion, une belle rencontre littéraire.
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Très beau roman sur l'exil, ou plutôt "de l'exil", qui raconte l'histoire de deux femmes, l'une libyenne, l'autre italienne, et de leurs fils respectifs. Deux destins croisés, sans point de rencontre possible, mais marqués par le même espoir et les mêmes désillusions.
Ce roman est aussi l'histoire de deux pays que séparent la mer et la Grand Histoire.
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Quelle lecture émouvante !

Je n'oublierai jamais Farid et la gazelle.


C'est un livre où l'on apprend, où l'on écoute et où l'on vibre. Livre de l'exil, des exilés de ceux que L Histoire ballotte selon son humeur.


Un livre qu'il faut ouvrir... car vous serez emportés.
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On se laisse facilement bercer par le flux et le reflux de Mare Nostrum. Cette mer tantôt sage, tantôt rebelle, cette mer témoin des révoltes, qui accompagne ou cause la perte des exilés.
L'écriture est à l'image de cette mer, toujours en mouvement. Elle porte le lecteur aussi bien qu'elle peut le balloter.
Margaret Mazzantini, traite avec délicatesse, et vérité, un aspect historique assez méconnu qu'est le passé commun qu'ont eu quelques années durant l'Italie et la Libye. de l'exil d'hier, à l'exil d'aujourd'hui, il n'y a la mer en commun. Cette mer qu'il faut traverser, dans un sens ou dans l'autre pour trouver refuge de l'autre côté, pour y tenter une nouvelle vie qui chassé par la faim, qui chassé par la guerre et la dictature.
Tout comme la France et l'Algérie, l'Italie et la Libye vivent une relation complexe. L'auteur ne l'esquive pas, mais la laisse infuser au travers de ses personnages pour qui elle n'est que tendresse et bienveillance
Deux femmes qui ne se connaissent pas, qui pourtant partage ce même héritage, ce même poids qu'est l'exil, la douleur de ne pas se sentir à sa place.
Angelina et les siens ont été chassés de Libye par le dictateur au nom de la dette de la colonisation ; Jamila jeune veuve emmène Farid loin d'un pays au bord de l'implosion dont le régime est à l'agonie. Angelina et Jamila ne se rencontrent pas. On pourrait penser à deux histoires différentes ; les deux sont subtilement mêlées.


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Dans plusieurs pays du monde arabe, le vent du mécontentement et de la protestation souffle. En Libye, la guerre éclate. Jamila, pour sauver son jeune fils Farid de la violence des hommes, décide de fuir le pays qui l'a vue naître. Sa seule échappatoire est de pouvoir monter dans un de ces bateaux qui promettent d'emmener ces candidats à l'exil en Sicile. Jamila a donné toutes ses économies au passeur pour pouvoir embarquer sur ce rafiot. Il ne reste plus que cette amulette qu'elle a tendrement nouée autour du cou de Farid pour le protéger. Farid, son jeune enfant qui n'a jamais vu la mer, lui l'enfant du désert. Ce jeune enfant qu'elle va tenter de sauver en lui donnant le seul bien qui lui reste : quelques gouttes d'eau.

De l'autre côté de la Méditerranée, Vito, tout juste dix-huit ans traîne son vague à l'âme sur la Sicilienne de son enfance. Sa mère Angelina est née en Lybie, elle a été arabe pendant onze ans, avant d'être chassée comme tous les colons italiens par l'arrivée au pouvoir de Kadhafi en 1970. Angelina et ses parents ne se sont jamais sentis italiens. Lorsqu'Angelina apprend que les italiens peuvent retourner en Lybie faire du tourisme, elle entreprend le voyage avec sa mère et Vito. Angelina et sa mère sont retournées sur les traces de leur passé perdu, elles sont retournées en pèlerinage sur les terres cultivées par les italiens, dans la rue où les parents d'Angelina possédaient une petite fabrique de bougies. Angelina a même retrouvé son ami d'enfance Ali, qui comme les rues de Tripoli, a lui aussi bien changé.

Vito, traîne son vague à l'âme sur la plage sicilienne de son enfance, et il trouve les débris d'un vieux rafiot, les débris de vie de ceux qui ont fui leur pays, mais qui ne verront jamais les côtes de la Sicile. Vito, sent que ces morceaux de vies brisées sont précieux. Il les collecte et en fait un tableau, un pont entre ses deux rives. Au centre de ce tableau, un petit sac brille, c'est une amulette que les mamans arabes nouent tendrement autour du cou de leurs enfants pour les protéger du mauvais oeil...

MON AVIS: Margaret Mazzantini m'avait déjà marquée au fer rouge avec son précédent livre "Venir au monde" qui décrivait sur fond de guerre en ex-Yougoslavie le combat d'une mère pour avoir un enfant. Elle réitère le même exploit avec "La mer, le matin". Ce récit est moins dense que le précédent, mais il n'en demeure pas moins aussi fort. Il a pour toile de fond une autre guerre, celle toute récente qui a eu lieu en Lybie. Il me semble que c'est son livre le plus abouti. Margaret Mazzantini est une formidable conteuse qui mêle l'histoire de simples gens à la grande histoire. Elle brosse avec beaucoup d'aisance des magnifiques portraits de vies croisées. Dès les premières pages, l'on sent au travers des mots, la bonne odeur des figuiers aux fruits bien mûrs. Mazzantini, grâce à sa sublime écriture féminine, a le don de transmettre les émotions qui touchent en plein coeur. L'amour de Jamila pour son fils est si finement écrit, que l'on a presque l'intention de pouvoir le toucher. Ce livre n'épargne rien ni personne, un récit entre drame et beauté aussi léger que le saut d'une fine gazelle.
Lien : http://www.meellylit.com/
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