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EAN : 9782809827187
592 pages
L'Archipel (09/10/2019)
4.27/5   56 notes
Résumé :
Une saga envoûtante, dans la lignée des grands romans de Sarah Lark et Tamara McKinley.

Après s'être enfin retrouvés en Inde, Jezebel, jeune orpheline qui avait été contrainte de quitter l'Angleterre, et Jan Lukas, un bel aventurier, décident de concrétiser leur amour en annonçant un grand mariage. Désormais, Jezebel et sa fille Mary-Leela se savent à l'abri et goûtent enfin à la sérénité ... Pourtant, le jour des noces, Jezebel est abordée par deux ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Ayant lu "La vallée du lotus rose ", j'ai choisi de lire dans la foulée "La cité du lotus rose ", curieuse de connaître la suite du parcours de Jezebel, jeune aristocrate britannique partie aux Indes rencontrer son tuteur qui a, sans la concerter il va sans dire, décidé de la marier. Je dois reconnaitre que n'étant pas très habituée aux sagas, je craignais de voir s'essouffler le récit, mais il n'en fut rien. L'auteure a su maintenir le rythme, éveiller ma curosité, et face à une telle imagination, je ne peux qu'être admirative. Cependant, je lui reprocherai ce que dans mon billet sur "la vallée du lotus rose " je lui reprochais déjà, à savoir les descriptions récurrentes et beaucoup trop longues pour mon goût. Pour cette seule raison je n'envisage pas de la lire de nouveau, car je trouve que c'est vraiment lassant. De surcroit, à cette multitude de descriptions est venue s'ajouter les ébats de Jan et de Jezebel, évoqués sans grossièreté certes, mais bien plus souvent qu'il ne le fallait pour que le lecteur comprenne que se retrouver dans les bras l'un de l'autre n'était pour eux que bonheur et plaisir. Je voudrais ajouter à ce propos, qu'en ce qui concerne les scènes de sexe, Kate Mc Alistair devrait s'en tenir à cette limite, car il suffirait de très peu pour qu'elle franchisse la ligne rouge, la mienne, en tout cas.
L'auteure s'est sentie tenue de rappeler certains faits, probablement à l'adresse des lecteurs n'ayant pas lu le premier tome, chose que j'ai trouvée non seulement ennuyeuse, mais pas nécessaire, car lorsqu'on lit une saga, il me semble qu'on est censé commencer par le premier tome. Si bien que, au passage, j'ai eu droit pour une deuxième fois ! à la description du bureau de monsieur le baron, et ce, avec force détails :( ... La fin de cet opus m'a un peu déçue, non parceque le lecteur pouvait facilement la prévoir, mais parceque je n'ai pas apprécié cette immersion dans un contexte que j'ai ressenti comme onirique.
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Quel plaisir de retrouver Kate McAlistair et surtout Jezebel et Jan dans ce second tome. J'avais adoré le premier, La vallée du lotus rose, lu l'an dernier, la fin donnait très envie de plonger dans le second volet, me laissant plein de questions sur l'avenir des personnages.

Si vous n'avez pas lu le premier tome, ne lisez pas le prochain paragraphe, au risque de vous spoiler un peu l'histoire, ce qui serait vraiment dommage. Je vais essayer d'en dire le moins possible. Ce n'est pas évident de chroniquer un second tome sans en révéler de trop du premier.
[J'ai donc retrouvé Jezebel et Jan au même moment où je les ai laissés à la fin du premier tome. Jan a retrouvé Jezebel, il a fait la connaissance de la fille que Jezebel a eu avec Charu, et ils vont se marier. Mais le danger continue de roder autour d'eux, le baron von Rosenheim a envoyé des sbires à lui pour épier le jeune couple. Pour protéger sa femme et sa fille, Jan décide alors de quitter l'Inde et de se rendre à New-York. le voyage ne sera pas de tout repos, et Jan devra user de subterfuges pour tromper l'ennemi. Arrivés en Amérique, Jezebel découvre ce pays et est fascinée. Mais sont-ils tout de même en sécurité, car Jezebel va se faire d'autres ennemis. Et que vont-ils décider quand l'Inde se rappellera à leur bon souvenir…]

J'ai suivi à nouveau avec beaucoup d'intérêt les péripéties des personnages. Dans le premier tome, Jezebel m'avait parfois exaspérée par son côté un peu capricieux, j'ai retrouvé ce même trait de caractère qui m'a fait parfois lever les yeux au ciel. Elle se comporte parfois comme une enfant gâtée. Mais c'est aussi ce qui fait le charme de cette jeune femme, et cela ne m'a pas empêchée de l'apprécier et de ressentir de l'empathie pour elle, car il faut bien reconnaître que la vie n'est pas tendre avec elle et qu'elle lui mettra bien souvent des bâtons dans les roues. Jan est toujours aussi charmant, aussi volontaire et décidé. Il sait rassurer Jezebel, même si parfois il est un peu exaspérant.
Autour de ce couple, tournent d'autres personnages, tout aussi intéressants qu'eux. On en connait certains du premier tome, et de nouveaux apparaissent. Ceux-ci sont parfois déstabilisants et apportent une nouvelle dimension à l'histoire.
Je les ai trouvés tous très bien travaillés, dans leur caractère, leur ressenti, leurs forces et leurs faiblesses. Ils ont de la densité, ils sont palpables et prennent de la place. Et j'aime beaucoup quand j'arrive à les imaginer réellement, ce qui ne peut être possible que si ils sont bien dépeints.

Et bien sûr, j'ai à nouveau pu faire un magnifique voyage avec de belles destinations, Calcutta, New-York, des traversées en bateaux, en dos d'éléphant,…j'ai été complètement dépaysée le temps d'une lecture. C'était déjà la grande force du premier tome, et ça l'est à nouveau, pour mon plus grand plaisir. Kate McAlistair décrit très bien les décors, les odeurs, les parfums, on s'y croirait, c'est très réaliste, et ce, sans alourdir le texte. La lecture reste fluide et facile. J'aime quand les personnages, les décors, les descriptions sont pleins de densité et sont bien approfondis. Cela rend la lecture encore plus marquante et surtout enrichissante. Je m'intéresse depuis ma jeunesse à l'Inde qui est un pays qui m'intrigue, par sa multitude de divinités, par son paysage, par ses rites, par ses couleurs chaudes. Et j'adore me retrouver dans ce pays et dans ses rites le temps d'une lecture, en apprendre encore plus sur lui, sur ses habitants. D'ailleurs, dans ce second tome, nous sommes dans deux pays différents, et c'est les parties concernant l'Inde que j'ai préférées.

J'aime toujours autant le style de l'autrice, d'une belle douceur et sensibilité. le choix narratif à la troisième personne est judicieux, car il permet au lecteur de garder une certaine distance avec les personnages et les émotions qui les traversent. Et elles sont nombreuses, et je les ai bien toutes ressenties. J'ai suivi Jezebel et Jan comme je suivrais des amis, je les ai quittés à un moment encore bien compliqué, qui me donne très envie de vite me plonger dans le troisième et dernier tome. Kate McAlistair sait mener le suspense tout le long du livre qui est tout de même un beau bébé de plus de 700 pages au format poche. Il n'y a pas de temps mort, il y a des moments un peu plus calmes, ce qui est normal, mais on sent toujours quelque chose de sous-jacent. L'autrice sait créer des rebondissements, des questionnements qui tiennent en haleine, on a peur, on tremble, bref, c'est une lecture bien vivante.
J'ai grandement apprécié aussi qu'elle fasse des petites touches de rappel du premier tome, cela permet de se le remettre en mémoire. C'est fait avec beaucoup de délicatesse et n'alourdit pas le texte. C'est toujours compliqué de se rappeler les faits de chaque tome dans une saga, mais la, je n'étais pas du tout perdu, pas besoin de relire le premier. Il faut dire aussi que les faits sont tellement marquants que c'est difficile de les oublier.

Je me suis à nouveau régalée. Mon intérêt pour cette saga n'a pas faibli avec ce second tome, à la hauteur du premier. C'est toujours ce que je crains avec les séries, qu'un tome soit moins intéressant et fasse redescendre l'envie. Mais ce n'est pas le cas ici. Je crois que je vais très vite prévoir la lecture de la suite, même si je serai sans doute triste de quitter tout ce petit monde à la fin.
Et je suis toujours aussi admirative devant la précision des faits et devant le travail que cela a dû représenter en amont pour l'autrice. Sa famille a vécu en Asie, mais cela n'empêche que, pour être aussi précise dans son histoire, elle a dû faire de nombreuses recherches. Et cela se voit dans les remerciements de l'autrice, où elle énumère les personnes qui l'ont aidée à rendre les faits aussi précis. Je voulais le souligner, car tout ce qui est relaté ici ne peut être inventé, c'est cette réalité qui rend le texte encore plus beau. Même si les noms ne sont pas exacts, si les personnages sont fictifs, la réalité du reste les rend tout à fait vrais et crédibles.

Je ne peux que vous conseiller la lecture de cette saga. Si vous avez lu le premier, vous serez tout autant conquis par cette suite. C'est un moment de dépaysement, où j'ai oublié mes soucis, et j'aime beaucoup quand mes lectures sont immersives et me font tout oublier. Donc, n'hésitez pas à découvrir cette histoire et cette autrice, si vous aimez les histoires intenses, si vous aimez les romans de Sarah Lark, Anna Jacobs ou encore Lucinda Riley, vous apprécierez aussi ceux de Kate McAlistair.
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Après un tome à se courir après, Jezebel et Jan se sont enfin trouvé. Désormais rien ne s'oppose plus à leur bonheur, à part peut-être le passé et le terrible baron van Rosenheim qui menace de resurgir.

Je pensais qu'on pouvait difficilement faire plus niais et pleurnichard que le premier tome (que j'avais déjà trouvé bien gnan gnan), je me trompais. Je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà lu une héroïne aussi tête à claques, qui pleure à (presque) tous les chapitres (6 fois rien que sur les 40 premières pages (et autant de soupirs d'agacement de ma part), j'ai perdu le compte après), capricieuse, jalouse, imbuvable! Et que dire de son Jan avec ses roucoulades et ses surnoms débiles. Les dialogues sont digne d'un très très mauvais soap et tout se règle à l'horizontal entre ses deux là. Triste? Partie de jambes en l'air, en colère? Partie de jambes en l'air, heureux? Bon bah tout le monde au lit! le couple est d'ailleurs un as du plumard avec des passages parfois limites pour ce type de romance. Et je vous passe les descriptions à n'en plus finir du corps de chacun. C'est bon, on a compris que vous étiez tous les deux gaulés comme des mannequins pour lingerie. Ça m'as vraiment gonflée et je me demande comment j'ai réussi à aller au bout des 700 pages. C'est marrant au début mais ça devient vite lassant surtout quand le reste de l'intrigue est inexistante et que ça ne bouge que dans les 100 dernières pages, que j'ai survolé tant j'en avais marre.
Hors de question que je lise la suite.
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La Cité du Lotus rose est une flamboyante suite de la Vallée du Lotus rose de Kate McAlistair. Dans ce second tome, nous retrouvons Jezabel qui a maintenant 20 ans en 1921 et élève seule dans une mission sa fille de un an, fruit de sa liaison passée avec Charu, fils décédé du Maharaja de Mahavir. Jezabel retrouve Jan Lukas pour qui elle éprouve toujours une passion, partagée, mais dont l'attitude désinvolte et orgueilleuse l'horripile toujours autant surtout quant à sa fiabilité et son sérieux maintenant qu'elle est mère. Elle se laissera toutefois convaincre de l'épouser et se réjouira de son choix en connaissant enfin le bonheur. Cependant, rapidement ils vont devoir fuir Singapour pour New-York afin d'échapper une fois de plus au baron von Rosenheim auquel son tuteur, son parrain aujourd'hui décédé, l'avait déjà fiancé sous contrat.
Cette suite mêle avec brio voyages et aventures car les escales avant d'arriver à New-York mènent à de nouvelles découvertes au sujet du médaillon Sher-Cita suscitant une fois de plus bien des convoitises. le passé et l'Inde rattraperont à nouveau Jezabel.
La Cité du Lotus rose est un formidable second tome digne du premier de la trilogie du Lotus rose. Les héros forment un très beau couple, sensuel et glamour comme on peut se le représenter au cinéma. de plus, la famille qu'il forme avec la petite Rose-Leela est des plus exotiques puisque son père, Charu, était un prince indien, fils du Maharaja. C'est un vrai roman d'évasion aux multiples couleurs et magnifiques paysages entre passion, suspense, aventure et exotisme.
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1921, Jan retrouve Jezebel à Singapour. Elle s'est réfugiée dans une mission religieuse, avec sa fille, afin de fuir le Baron. Les sentiments des deux amoureux n'ont pas faibli et ils se marient. Pour mettre sa famille à l'abri, le jeune marié organise leur départ pour New-York.


Après un tumultueux voyage pendant lequel Jan doit, une fois encore, utiliser la ruse pour échapper à leur ennemi, une nouvelle vie commence. Mais un jour, l'Inde les rappelle…


J'ai beaucoup aimé l'évolution de Jezebel. Elle a gardé son caractère affirmé, ses rivales peuvent en témoigner, mais elle a également gagné de la maturité. Les épreuves l'ont fait grandir. Elle est une amoureuse passionnée, mais elle est mère avant tout. Toutes ses décisions sont prises en fonction du bien-être de son enfant et lorsque sa fille est en danger, elle est prête à tout. Jan, quant à lui, est devenu plus raisonnable. Je pourrais tomber amoureuse de lui, tant il m'a séduite. Malheureusement, je ne suis pas la seule à succomber à son charme…


Hélas, les femmes attirées par son mari ne sont pas le plus gros souci de Jezebel. le baron est déterminé à faire respecter le contrat de fiançailles pour servir ses propres intérêts. Après avoir fui la Malaisie, la Turquie, le couple se croyait en sécurité en Amérique. Or, leur ennemi est prêt à tout pour découvrir la cité perdue. Cet homme abominable m'a, une fois encore, horrifiée. Par sa faute, Jezebel vit des aventures horribles : le danger vient autant de la nature que des hommes, surtout quand ils sont des proches du baron.


La Cité du Lotus rose est une suite digne de la vallée du Lotus rose. Ce livre comporte 580 pages et pas une n'est de trop. Kate McAlistair ...


La suite sur mon blog
Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le maharaja eu un rire bref.

- Je suis toujours surpris de voir les anglaises tellement au fait de ce qui se passe dans le monde... Les femmes indiennes ne sont pas ainsi. Elles préfèrent rester entre elles, à s’occuper de leurs saris et de leurs bijoux, de leurs enfants et de leur époux.

- Peut-être tout simplement parce qu'elles ont été élevées pour le faire depuis des millénaires ?
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Certains mystères exigent de ne pas être réveillés. On dit que cette cité ancienne est un vestige de civilisation, mais à quel moment une ville devient-elle une ruine dans l'esprit des gens ? Pachamashutra relève de rites védiques anciens. Des sacrifices humains ont été faits en son nom, guidés par la Kali noire. Tout un peuple occulte la protège, un peuple de fantômes et de démons qui rôdent la nuit. Laissez dormir les serviteurs fidèles. Ils ont toujours été invaincus.
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Vidéo de Kate McAlistair
Après sa trilogie du Lotus rose, Kate McAlistair nous invite à un voyage riche en passions sur les terres glacées et sauvages de la Russie. #KateMcAlistair #LeLotusRose #LePalaisdesMilleVents En librairie le 14 octobre aux Éditions de l'Archipel.
Lahore, 1838. Morgan Preston, d'origine irlandaise et hindoue, vit sous le joug de son père, un mercenaire aussi cruel qu'ivrogne. Sa seule échappatoire : ses deux amies. Chali est une chasseuse nomade, et Maura, une Irlandaise venue avec sa mère rejoindre son géniteur, le colonel Edward Fleming, redoutable chef de la police.
Mais un jour, c'est le drame. Tentant de s'interposer face à son père ivre, celui-ci tombe du balcon et se tue. Morgan est immédiatement accusé du meurtre par Fleming. le garçon décide alors de fuir, même si cela l'oblige à traverser la chaîne de l'Himalaya…
Dix ont passé. Sauvé par le baron Boris Bachkal, Morgan a trouvé refuge au Palais des mille vents, proche d'Orenbourg, ville russe à la frontière de l'Asie et de l'Europe baignée par le fleuve Oural. Là, le garçon devenu jeune homme partage son temps entre des expéditions dans la steppe et les fabuleuses fêtes que son père d'adoption organise. Jusqu'au jour où Maura, qu'il pensait ne jamais revoir, vient frapper au Palais des Mille vents…
Après la trilogie du Lotus rose, Kate McAlistair signe une nouvelle saga exotique : un voyage fabuleux qui prend sa source au Pendjab pour s'épanouir en Russie, sur des terres glacées, où le climat hostile exacerbe les passions.
Le livre : https://www.lisez.com/livre-grand-format/le-palais-des-mille-vents/9782809842197 Instagram de Kate McAlistair : https://www.instagram.com/katemcalistair/ Facebook de l'Archipel : https://www.facebook.com/editionsdelarchipel
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