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La vallée du lotus rose de Kate Mc Alistair, terminé en décembre 2019. Éditions Archipel.

Jezebel Ann-Rose Tyler, jeune fille d'à peine 16 ans, issue d'une vieille famille d'aristocrates britanniques, orpheline, est élevée dans un pensionnat pour jeunes filles et reçoit une éducation bien "moderne" pour l'époque, nous sommes en 1918. Jezebel se voit contrainte par son parrain et tuteur, célèbre archéologue qui en a la charge, de quitter sa chère Angleterre pour les Indes, direction Calcutta, voyage qu'elle fera accompagnée par Olga, duchesse russe extravertie, féministe et libre. Jezebel n'est pas prête pour ce voyage d'autant plus que le but en est de la marier avec un homme qui se révélera corrompu, violent et grossier.

Cette jeune fille, innocente mais pas naïve, fera preuve de courage pour franchir les obstacles qui se présenteront à elle, elle devra faire face à une culture totalement différente de la sienne, un climat difficile à supporter, une atmosphère tendue en ces années-là, où le peuple se révolte contre le colonialisme britannique, où l'on voit l'arrivée de Gandhi, dirigeant politique, important guide spirituel de l'Inde et du mouvement pour l'indépendance de ce pays, son combat pour l'indépendance de l'Inde commença en 1915. Le jour même de l'arrivée de Jezebel, un attentat à lieu.

Kate Mc Alistair nous entraîne dans un pays plein de mystères, de misère, de richesses, un pays aux multiples couleurs et odeurs.
Les caractères des personnages sont bien développés, c'est une histoire pleine de rebondissements, un vrai dépaysement.

Qu'adviendra-t-il de Jezebel et des personnages qui gravitent autour d'elle ?

Je vous laisse le découvrir, vous serez surpris-es.

Tous mes remerciements et mes excuses à Mylène et aux éditions Archipel pour l'envoi de ce roman qui est le premier de cette auteure sorti en octobre 2019. Vivement la suite puisqu'il s'agit d'une trilogie. En effet, j'ai été très prise par un futur déménagement, et mes lectures en ont souffert.

Bonnes fêtes de fin d'année à tous et toutes.



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Voilà un roman auquel j'aurais volontiers décerné cinq étoiles, si l'auteure ne s'était pas révélée si férue de descriptions. Certes, des descriptions, il en faut, mais cette profusion de détails m'a troublée plus qu'autre chose, à telle enseigne que je ne parvenais même plus à me figurer les paysages. En dehors de cette abondance de descriptions que j'ai trouvées plus que rébarbatives, et que j'ai d'ailleurs pris le parti de lire en diagonale, c'est avec grand plaisir que j'ai suivi le parcours de Jézébel, jeune aristocrate britannique invitée à rejoindre son tuteur dans ce qui était encore le "Raj Britannique ". Kate Mc Alistair nous ramène à l'aube du vingtième siècle, à cette époque où les femmes se retrouvaient promises sans que qui que ce soit ne les ait au préalable concertées, et entraine le lecteur dans un récit palpitant qui n'accorde aucune place à l'ennui. L'auteure exploite à merveille les lieux et l'époque dans lesquels elle situe cette histoire. Bien qu'elle ne nous apprenne rien de l'Inde sous domination britannique, et là n'était pas le but, j'ai trouvé fort plaisante la diversité de protagonistes, ainsi que cette palette de mentalités et d'us et coutumes qui en ce temps là se cotoyaient au sein de cette Inde multiculturelle. Kate Mc Alistair est de ces auteurs qui maitrisent l'art de rendre un personnage proprement révulsant ou attachant, car elle a les mots justes, une écriture simple, fluide et précise, qui fait naître chez le lecteur toute une multitude de sentiments. Je suis très agréablement surprise par cette romancière que je ne connaissais pas, et c'est de ce pas que je vais lire la suite de cette saga, "La cité de lotus roses", même si ce livre se suffit largement à lui-même.
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Roman sentimental bien écrit, dans l'Inde du début du XXe siècle, vu du point de vue occidental.
J'ai eu beaucoup de mal à arriver au terme de cette histoire. Je l'ai trouvée longue et je n'ai absolument pas accroché aux personnages. Lu en diagonal à partir du milieu de l'histoire. Personnellement, je ne lirai pas la suite des aventures de Jezebel.
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J'ai mis plusieurs semaines avant de venir à bout des presque 900 pages de ce roman qui entraîne le lecteur d'Angleterre à Singapour en passant par le Bengale.

Sur mer, terre, à pied ou à dos d'éléphant, Jezabel, la lady orpheline héroïne de cette épopée, se déniaisera au rude contact des hommes et de leurs moeurs. A l'aube des années 20, l'autrice a voulu peindre une belle fresque autour des senteurs et des charmes de l'Inde. On perçoit son intention de faire de "La vallée du lotus rose" un roman historique, toutefois, pour moi, il restera une simple romance inscrite dans un décor soigné.

Une romance particulièrement sucrée et peu crédible à bien des égards. Un carré amoureux qui n'a pas fonctionné pour moi, ayant rapidement été agacée puis exaspérée par l'héroïne principale, et ne trouvant aux personnages secondaires que de piètres attraits - malgré des musculatures avantageuses pour ces messieurs.

Je reconnais toutefois à l'autrice une belle érudition sur le sujet dont elle est familière, ayant vécu sur place ; et un style pas désagréable.

J'aime lire sur l'Inde et j'aime le format roman pour ce faire. L'Inde et ses délires/délices se prêtant fort bien à la fiction et au romanesque. Hélas, je sors peu convaincue de cet opus-ci. Je vais le reposer dans la boîte à livres d'où je l'ai sorti.


Challenge PAVES 2023
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Challenge ATOUT PRIX 2023
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A seize ans, Jezebel Tyler, élève dans une école avant-gardiste, est obligée de rejoindre son parrain, en Inde. Ce dernier compte la marier au baron von Rosenheim.


Durant le voyage, elle se lie avec une duchesse russe, Olga Obolenski, une femme moderne, au caractère bien affirmé et à la personnalité fantasque. Elle fait aussi la connaissance de Jan Lukas, un séduisant américain.


A son arrivée aux Indes, un attentat se produit. En effet, le pays est en ébullition. Nous sommes en 1918. Ce sont les débuts de Gandhi, la population se rebelle contre le colonialisme anglais. Jezebel est protégée par un jeune Indien. Elle fait la connaissance de son futur époux. C'est un homme qui la révulse, un tyran très dangereux. Elle découvre que son tuteur, un archéologue, l'a vendue en échange du financement de ses recherches. Or, notre héroïne refuse, de toute son âme, cette union qui lui est imposée.


Je ne vais faire aucun suspense : j'ai eu un méga coup de coeur pour La vallée du Lotus rose. J'ai ressenti les mêmes sensations qu'avec la saga Tatiana de Paullina Simons, les romans de Belinda Alexandra et de Linda Holeman. Je pense que ce sont ces livres qui m'ont fait aimer les grandes sagas romanesques.


La vallée du Lotus rose est un pavé de 676 pages, cependant, je n'ai pas eu un moment d'ennui, il ne m'a jamais paru long. Il est le premier tome d'une trilogie et je suis heureuse de savoir qu'une suite me permettra de voyager, à nouveau, avec Jezebel. Ah ! cette jeune fille innocente, confrontée à des épreuves gigantesques, auxquelles son éducation ne l'a pas préparée, je l'ai aimée. Entourée d'amis chers, telle la duchesse Olga Obolenski, mais aussi d'êtres malfaisants, comme le baron qui n'hésite pas aller jusqu'au meurtre pour arriver à ses fins, elle vit des moments de bonheur mais aussi des événements traumatisants. Inexpérimentée, elle doit faire preuve de courage.


Au côté du jeune Indien qui l'a sauvée à son arrivée à Calcutta, Jezebel nous fait visiter l'Inde et découvrir tous ses aspects et ses richesses. Ce jeune homme tient une place importante dans la vie de la jeune fille. J'ai beaucoup aimé m'imprégner de la culture, entrevoir la facette sociétale et imaginer les paysages exotiques décrits par l'auteure.


Le coeur de notre héroïne est déchiré entre plusieurs amours. J'ai adoré suivre l'évolution de ses sentiments, j'ai ressenti ses tiraillements et ses déchirements.


Sa personnalité est superbement dépeinte, Jezebel partage ses rages, ses doutes, ses passions, ses peurs, ses désespoirs, son exaltation, etc. Fragile et forte à la fois, elle m'a captivée.


La vie n'est pas tendre avec notre jeune aristocrate. Elle vit des épreuves à haut risque, doit se battre pour conserver la vie. Les épreuves et les rebondissements s'enchaînent et tiennent en haleine. J'ai frémi avec elle, j'ai pleuré et j'ai espéré. Peu préparée à ce type de d'adversité, comme la plupart d'entre nous, ses réactions correspondent à l'ampleur des difficultés : elle est perdue, elle est déboussolée, elle ne sait pas comment réagir, elle se bat, elle fait, par moments, les mauvais choix, ce qui la rend très crédible et permet de s'identifier à elle. J'ai été attendrie par sa personnalité et par sa jeunesse. Elle est confrontée à des aventures hors du commun, dans une nature hostile. En qui peut-elle avoir confiance ?


Conclusion


Si vous aimez les grandes histoires dans lesquelles les personnages vivent des passions amoureuses, des amours contrariées, des drames, des aventures dangereuses et doivent se battre pour ne pas perdre la vie, dans un pays en ébullition, sous un climat exotique, cette saga est faite pour vous.


Comme je l'indiquais, au début de ma chronique, j'ai eu un méga coup de coeur pour La Vallée au Lotus rose. C'est un grand roman d'évasion et une magnifique histoire romanesque.


Le livre est à la hauteur de sa splendide couverture.


Je remercie sincèrement Mylène des Editions de l'Archipel pour ce service presse.
Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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La Vallée du Lotus rose est un formidable roman d'évasion. Il est certes très long à lire avec ses 680 pages mais il nous fait voyager de l'Angleterre jusqu'en Inde sur un paquebot pour accoster à Calcutta et nous rendre dans différentes parties du pays, des beaux quartiers jusqu'aux palais du Maharajah en passant par des terres plus sauvages.
L'histoire de Jezebel, une orpheline de 17 ans riche héritière étant rentrée dès son plus jeune âge dans une pension avant-gardiste, se voit exiger de son tuteur et parrain, administrateur de ses biens, l'ordre de se rendre en Inde afin d'y épouser un homme influent d'origine suisse et allemande, un baron ayant fait fortune grâce au trafic d'opium. Son tuteur, un éminent archéologue, se consacre corps et âme à la découverte d'une cité perdue que finance le baron. Cependant, celui-ci est un homme tyrannique et sans scrupules pour parvenir à ses fins. Par ailleurs, sur le paquebot Jezebel rencontre un très bel aventurier américain qui la plonge dans les affres de la passion, ce qui l'effraie et qu'elle rejette de par son jeune âge et son immaturité. Mais en Inde, elle rencontrera un prince, fils cadet du Maharajah qui lui fera passer des heures extraordinaires.
C'est un roman plein d'exotisme, dans lequel on découvre l'Inde durant les années 1920 lorsque des conflits commencent à émerger d'un peuple qui ne mange pas à sa faim. Car les paysans ne peuvent plus cultiver les terres qui ne leur appartiennent plus et qui servent à cultiver le pavot pour enrichir d'avantage les plus riches que ce soit les colons, les dirigeants ou la royauté de l'Inde pendant qu'eux meurent de faim.
L'autrice a su nous décrire le vrai visage de l'Inde de l'époque avec ses différentes facettes, des anecdotes et des légendes, à la rencontre du merveilleux comme de l'inacceptable. A cette image notre héroïne bien jeune et inexpérimentée face à quoi elle se retrouve confrontée, vit des moments de pure exaltation comme d'affreuses situations traumatisantes.
J'ai beaucoup aimé le personnage secondaire très intéressant de la duchesse royale qui lui tiendra compagnie lors de la traversée avec qui elle restera en contact à Calcutta. Il s'agit d'une jeune femme de 28 ans qui a du fuir la Russie à cause du soulèvement contre le Tsar. Elle possède elle aussi une histoire fascinante et adopte une façon de vivre moderne et fantasque relative aux "années folles".
En bref, La Vallée du Lotus rose est un roman d'aventure et d'évasion par excellence qui nous fait passer par toutes sortes d'émotions avec ses drames, ses amours, ses passions, ses espoirs et ses déceptions, allant de moments de rêve à d'autres de cauchemar dans un pays des plus exotiques à un moment de grande agitation. Des jardins de Darjeling aux mangroves des Sundarbans, il est le premier volume d'une trilogie dont l'héroïne courageuse et attachante doit lutter pour choisir sa propre vie.
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A 16 ans, Jezebel est sortie de sa pension pour être envoyée en Inde épouser un baron allemand. A bord du bateau, elle fait la connaissance d'Olga Obolenski, une fantasque duchesse russe qui va lui donner de précieux conseils, et de Jan Lukas, un aventurier qui va rapidement la charmer. A son arrivée, elle découvre que son fiancée est un trafiquant d'opium tyrannique et violent. La vie ne s'annonce pas rose pour Jezebel, qui, elle, n'arrive pas à oublier le charmant Jan. Mais l'Inde est pleines de possibilités et le bonheur est toujours possible.

Wahou, Kate McAlistair ne plaisante pas quand elle écrit un livre, 860 pages, joli pavé! Un pavé qui se lit cependant très très facilement et qui donne des envies de voyages. Car l'Inde est définitivement l'atout majeur de cette fresque. le pays est à la fois dangereux et envoûtant, charmeur et cosmopolite. J'ai adoré ce cadre. Côté personnages, si les masculins m'ont accroché dès le début, j'ai eu un peu plus de mal avec Jezebel, le personnage féminin: pleurnicharde (à peu près une fois par page), soupe au lait et girouette, elle est très agaçante. J'avais pourtant apprécié ses débuts, son humour mordant et sa repartie bien sentie, qui s'efface rapidement au profit d'une lèvre tremblotante, de cils mouillés et d'une moue boudeuse qui décoche des gifles à la moindre occasion. La caricature de la princesse en détresse (mais qu'on a pas envie de sauver) dans toute sa splendeur! Elle est remontée dans mon estime dans les 100 dernières pages où elle est plus femme. le tome 2 est déjà dans ma PAL car j'ai malgré tout été envoûtée par l'univers et j'ai hâte de savoir la suite.

Merci à Babélio et aux éditions L'Archipel pour cet envoi.
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UN grand voyage un roman d'évasion
malgré un peu trop de descriptions ;
l'auteure nous emmène à toute vitesse
vers la fin de l"histoire et toutes les amours
croisées en chemin ...
vivement les tomes 2 et 3 de la saga !
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J'ai été prise dans l'histoire immédiatement avec les descriptions détaillées, des héroïnes hautes en couleur. Même si j'ai eu une préférence pour Olga, un esprit tourmentée.
Au début du roman, Jézébel m'énerve un peu avec son côté aristocratique et son attirance pour un jeune homme assez inconstant. Mais, on se prend au jeu, on s'attache aux personnages et on veut connaître la suite. Et je ne pensais pas retrouver de sitôt une saga envoûtante.
Bref, j'ai été conquise par l'histoire. Cela est un beau présage pour la suite.
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Jezebel, le personnage principal est une jeune aristocrate de seize ans qui s’apprête à découvrir un Nouveau Monde, l’Inde, après avoir quitté l’Angleterre pour ce pays, afin d’y retrouver son parrain qui souhaite la marier au baron von Rosenheim. Un homme caractériel. Seulement, ce qui l’attend là-bas est loin d’être un conte de fées, à moins de retomber sur cet homme, Jan Lukas, rencontré sur le paquebot, l’Alabator. Entre eux, une alchimie se met en place comme un bonbon sucré tout le long du voyage, malgré leur différence d’âge. Jouant presque au chat et à la souris.

L’histoire m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page malgré l’énorme pavé dans la main. En fait, on ne voit pas le temps passé à cause d’une écriture fluide, addictive, romantique, passionnante, avec en prime une intrigue palpitante dans un décor exotique, des surprises et des rebondissements à chaque chapitre. Les personnages sont attachants (enfin, pour certains), plus d’une fois, j’ai rigolé et là, je pense à notre chère duchesse russe, Olga, tellement burlesque dans ses propos et sa manière de faire. Elle est ce genre de femmes qui serait à l’aise dans notre époque, j’en suis persuadée.

On ne s’ennuie pas, tout se savoure. Les descriptions sont parfois longues, mais tellement bien décrites que cela n’alourdit pas la lecture, bien au contraire. C’est réellement captivant, les dialogues sont excellents. Bref, j’ai adoré ma lecture et j’ai maintenant qu’une seule hâte, c’est de découvrir le tome 2.

Ce roman fait du bien donc, je recommande chaudement !
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