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Georges Alfred Louédec (Traducteur)
EAN : 9782070494521
240 pages
Gallimard (12/01/1996)
3.55/5   11 notes
Résumé :
Au commissariat 87, deux affaires à signaler. Le corps d'une fille étranglée, retrouvé dans une chambre minable ; une malheureuse qui avait pourtant 64.000 $ en banque. Un jeune rabbin assassiné derrière sa synagogue , et une main a tracé, sur le mur, la lettre "J" avec du sang.
Deux faits divers qui prouvent dans leur dénouement inattendu que la mort frappe toujours avec une incroyable stupidité.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le titre semble annoncer un nouveau roman-épisode du 87e district. En réalité, l'ouvrage comprend trois nouvelles dont le seul point commun est de mettre en scène les inspecteurs de la brigade. Sans être inintéressantes, ces enquêtes, rondement menées, n'ont pas la consistance des canons de la série.
Les ayant lues en anglais, j'ai trouvé par contre qu'elles donnaient matière à un bon exercice, encourageant à aborder ce type de littérature dans sa langue d'origine qui laisse bien ressentir l'atmosphère des intrigues, ce qu'une traduction, si fidèle soit-elle, ne réussit jamais parfaitement (cf. citation bilingue ci-après publiée).
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C'est toujours avec plaisir que l'on retrouve les inspecteurs du 87è District, Cotton Hawes, Carella, Meyer Meyer, and co, qui savent résoudre les enquêtes new-yorkaises à l'ancienne.
Dans ce recueil, on les retrouve en 2 endroits, dans une enquête tordue pour retrouver le meurtrier d'une jeune femme, puis dans un contexte religieux pour savoir qui a tué le rabbin...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Nouvelle : Les heures creuses. Thème : la séance de “tapissage” (méthode policière d'identification)
VERSION AMÉRICAINE : “The line-up”
On Wednesday morning Bert Kling’s name appeared on the line-up duty chart.
The line-up was held in the gym downtown at Headquarters on High Street. It was held four days a week, Monday to Thursday, and the purpose of the parade was to acquaint the city’s detectives with the people who were committing crime, the premise being that crime is a repetitive profession and that a crook will always be a crook, and it’s good to know who your adversaries are should you happen to come face to face with them on the street. Timely recognition of a thief had helped crack many a case and had, on some occasions, even saved a detective’s life. So the line-up was a pretty valuable in-group custom. This didn’t mean that detectives enjoyed the trip downtown. They drew line-up perhaps once every two weeks and, often as not, line-up duty fell on their day off, and nobody appreciated rubbing elbows with criminals on his day off.
The line-up that Wednesday morning followed the classic pattern of all line-ups. The detectives sat in the gymnasium on folding chairs, and the chief of detectives sat behind a high podium at the back of the gym. The green shades were drawn, and the stage illuminated, and the offenders who’d had been arrested the day before were marched before the assembled bulls while the chief read off the charges and handled the interrogation. The pattern was a simple one. The arresting officer, uniformed or plain-clothes, would join the chief at the rear of the gym when his arrest came up. The chief would read off the felon’s name, and then the section of the city in which he’d been arrested, and then a number. He would say, for example, “Jones, John, Riverhead, three.” The “three” would simply indicate that this was the third arrest in Riverhead that day. Only felonies and special types of misdemeanors were handled at the line-up, so this narrowed the list of performers of any given day. Following the case number, the chief would read off the offense, and then say either “No statement”, telling the assembled cops that the thief either had or had not said anything when they’d put the collar on him. If there had been a statement, the chief would limit his questions to rather general topics since he didn’t want to lead the felon into saying anything that might contradict his usual incriminating initial statement, words that could be used against him in court. If there had been no statement, the chief would pull out all the stops. He was generally armed with whatever police records were available on the man who stood under the blinding lights, and it was the smart thief who understood the purpose of the line-up and who knew he was not bound to answer a goddamned thing they asked him. The chief of detectives was something like a deadly earnest Mike Wallace, but the stakes were slightly higher here because this involved something a little more important than a novelist plugging his new book or a senator explaining the stand he had taken on a farm bill. These were truly “interviews in depth,” and the booby prize was very often a long stretch up the river in a cozy one-windowed room.
The line-up bored the hell out of Kling.
* * *
VERSION FRANÇAISE : “Le tapissage” (le traducteur a utilisé maladroitement le mot “défilé”)
Le mercredi matin, le nom de Bert Kling figurait sur la convocation au Défilé.
Les défilés avaient lieu au neuvième étage du Commissariat central, sur High Street. Ils avaient lieu quatre jours par semaine, du lundi au jeudi, et l'objet de cette cérémonie était de présenter aux inspecteurs de la ville ceux qui commettaient des crimes, l'idée étant que le crime est une profession, qu'on est bandit pour la vie et qu'il est bon de connaître ses adversaires, pour le cas où on se trouverait nez à nez avec eux dans la rue. En reconnaissant un voleur à temps, on avait fait avancer un bon paquet d'affaires, et même sauvé la vie d'un inspecteur. Ces séances collectives étaient donc un coutume très utile. Ça ne voulait pas dire que les inspecteurs aimaient aller au Central pour ça. Ils assistaient au Défilé tous les quinze jours environ et, plus souvent qu'à leur tour, ça tombait leur jour de repos, or ce n'est du goût de personne de passer son jour de repos dans un endroit infesté de malfaiteurs.
En ce mercredi matin, le Défilé ressemblait à toutes les séances du même genre. Les inspecteurs étaient assis sur des chaises pliantes, et leur chef prenait place dans le fond, sur une haute estrade. On tirait les rideaux verts, on allumait les feux de la rampe et on faisait défiler devant cette assemblée de flics les malfaiteurs arrêtés la veille, tandis que le chef lisait les charges et menait les interrogatoires. Tout se déroulait simplement. Quand l'homme qu'il avait arrêté se présentait, l'officier de police concerné, en civil ou en tenue, rejoignait le chef au fond de la salle. Le chef lisait à haute voix le nom du criminel, puis le quartier de la ville où il s'était fait arrêter, enfin un numéro. Ça donnait par exemple : « Jones, John, Riverhead, trois .» « Trois » indiquait simplement qu'il s'agissait de la troisième arrestation à Riverhead ce jour-là. On ne menait à ces séances que les criminels et certains types de délinquants, ce qui réduisait la liste journalière des participants. Juste après le numéro, le chef lisait les charges, puis déclarait « Déposition » ou « Pas de déposition », pour que les flics sachent si le voleur avait déclaré quelque chose ou non quand on lui avait mis la main au collet. S'il y avait eu une déposition, le chef ne posait que des questions assez vagues, pour éviter d'inciter le criminel à contredire sa déposition initiale, en général des aveux qui pourraient servir contre lui au cours du procès. Mais en l'absence de déposition, le chef n'y allait pas avec le dos de la cuiller. Il disposait le plus souvent de tous les dossiers de police disponibles sur l'homme qui se tenait sous les feux des projecteurs, en général un malin à qui le but de cette séance n'échappait pas et qui savait n'être pas tenu de répondre aux foutues questions qu'on lui posait. Le chef des inspecteurs était une sorte d'animateur de télévision sérieux comme un pape, mais les enjeux étaient un peu plus importants que pour un écrivain qui fait la promotion de son nouveau livre ou un sénateur qui défend sa position à propos de la politique agricole. Là, c'était de vraies questions « cartes sur table », et le gage, pour celui qui répondait mal, était très souvent un long séjour quelque part au bord du fleuve, dans une jolie chambre à une seule fenêtre.
Au cours de ces défilés, Kling s'ennuyait comme un rat mort.
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Le lundi matin, ça ne plaît à personne. C'est le jour des gueules de bois. Ce n'est pas vraiment le commencement d'une nouvelle semaine, c'est la fin de la semaine précédente. Personne ne l'aime et pas besoin pour ça qu'il pleuve, ou qu'il fasse sombre. Peu importe que ce soit une matinée d'août, chaude et ensoleillée. Le lundi, c'est le lundi, et c'est un jour dégueulasse.
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Vidéo de Ed McBain
"À chacun son heure" ("No Time to Die", 1992), Saison 11, Épisode 2 de la série TV Columbo, tiré du roman "N'épousez pas un flic" ("So Long as You Both Shall Live", 1976) d'Ed McBain. Extrait.
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