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Camille Letillon (Traducteur)
EAN : 9782915056600
1 pages
Oh ! éditions (02/11/2007)
3.17/5   125 notes
Résumé :
Aucun des millions de lecteurs d'Autant en emporte le vent n'a oublié la passion flamboyante de Rhett Butler et Scarlett O Hara, ni le déchirement de leur séparation. Mais un si grand amour ne pouvait pas finir ainsi : voici la suite de leur histoire.
Et l'on retrouve le Sud des États-Unis, les bals dans les grandes maisons blanches, les plantations de coton, l esclavage, la guerre de Sécession.
Rhett Butler, rejeton insoumis d une grande famille, Sca... >Voir plus
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Je ne comprends pas les héritiers de Margaret Mitchell qui ont consacré le clan Rhett Butler "suite officielle" d'Autant en emporte le vent. Cette suite est en effet un autre livre, qui reprend l'histoire depuis le début, avec un autre point de vue, et qui octroie de ce fait une vie littéraire à certains personnages restés dans l'ombre, que ce soit dans Autant en emporte le vent ou dans Scarlett, d'Alexandra Ripley (suite agréée mais non officialisée par le clan Mitchell).
Le roman de Donald Mc Caig surprend et intéresse lorsqu'il met en lumière la vie de Belle Watling et celle de son fils Tazewell, dont Rhett est le tuteur. En revanche il peut déstabiliser, lorsque l'histoire de personnages quasiment historiques est réécrite. Ainsi celle de Mélanie Wilkes. Certains apprécient que celle-ci soit moins nunuche et sa conduite exceptionnelle surtout le fait d'une femme avisée qui veut garder son mari (Ashley, je pense que je ne dévoile rien au public ?). A mon sens, Mélanie perd surtout son caractère de Bodhisattva, ces êtres d'exception qui renoncent au nirvāṇa pour aider l'humanité souffrante. Elle et Scarlett sont Janus, l'une est attachée au passé, l'autre regarde exclusivement vers l'avenir. Leurs qualités et défauts sont en exact contrepoint et lorsque Mélanie meurt, Scarlett reste orpheline de sa jumelle. Il est émouvant aussi de voir s'affirmer les caractères des enfants, faire-valoir des adultes dans les autres romans. Enfin l'esclavage y est montré dans sa réalité et sa brutalité. La guerre dans son atrocité. le passage du blocus dans sa terrifiante dangerosité. Alors, que manque-t'il donc ? Eh bien, Scarlett ! Et puis Rhett ! L'une est presque inexistante, l'autre singulièrement affadi. Et voilà que ces deux têtes brûlées, déjà un peu pénibles à suivre dans leurs précédentes volte-face amoureuses, se mettent à s'appeler « chéri vs chérie » dans ce dernier ouvrage. Trop, c'est trop !
J'ajoute que le roman est bizarrement traduit, l'édition bourrée de coquilles et la couverture du livre passablement moche. Pour une suite officielle, je trouve l'écrin peu soigné.


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Donald Mc Caig explore les non-dits d'"Autant en emporte le vent", oeuvre romanesque inoubliable s'il en est!
Le lecteur retrouve avec un plaisir sans cesse renouvelé les personnages phares du roman de Margaret Mitchell ainsi que l'ambiance ineffable du Sud, ce Sud si inébranlable dans ses certitudes, si aristocratique, si raffiné et si confiné dans sa conscience de classe à part!
On découvre Rhett Butler enfant, adolescent puis adulte. On déambule dans l'immense plantation familiale des Butler, maîtres de rizières. On fait connaissance avec le patriarche, peu sympathique, et le fils aîné, rebelle et indomptable....le renégat: il apprécie autant les hommes, les femmes de couleur que ceux de sa caste. En effet, un homme de Bien, noir ou blanc, est un homme de Bien comme reste méprisable, noir ou blanc, celui qui n'est que mesquinerie, violence et haine.
Dès l'enfance, Rhett est un être extraordinaire: il est chevaleresque, romantique autant que tête brûlée et batailleur; un homme qui ne demande qu'à être pris dans les rets de l'amour, encore faut-il rencontrer l'âme à la hauteur des exigences du personnage! Une âme qui n'hésiterait pas une seconde à fouler au pied la respectabilité de la bonne société sudiste.
L'auteur s'amuse à parsemer le récit de répliques inspirées d'"Autant en emporte le vent", permettant aux souvenirs de lecture de rejaillir et d'instaurer une sympathique complicité entre le lecteur et l'auteur. le terrain familier guide l'exploration des allées nouvelles d'une histoire qui n'avait été qu'effleurée.
Le personnage de Scarlett O'Hara est aussi attachant que dans le roman de Margaret Mitchell: tempêtueuse, amoureuse romantique d'un homme qui n'est absolument pas fait pour elle et qui refuse de regarder en face l'Amour jusqu'à ce que ce dernier lui décille, tardivement, les yeux. le lecteur n'espère qu'une chose: que Rhett réponde à l'appel, maladroit certes mais sincère, du coeur de Scarlett!
Les personnages de Mélanie et d'Ashley Wikes sont à la hauteur: Ashley est exaspérant à souhait (il m'a toujours exaspérée....même après 5 lectures d'"Autant en emporte le vent"!!) tout en ayant un côté attendrissant d'homme du passé, inadapté au monde moderne qui se profile (d'ailleurs, souhaite-t-il vraiment s'adapter à la modernité en route?) et qui change les données de la vie socio-économique du Sud. Mélanie est la sainte qui m'avait autant subjuguée qu'agacée: la grande dame par excellence, celle qui possède une profonde générosité, une tolérance immense, une grande ouverture d'esprit et une acuité intellectuelle qu'elle sait dissimuler pour ne pas froisser les convenances de la bonne société sudiste. Elle a la classe des héroïnes discrètes, fragiles d'apparence mais à la volonté et la pugnacité d'airain que les alea de la vie ne font pas chuter. "Le clan Rhett Butler" la grandit et lui offre un espace moins confiné, bien que plus en retrait dans le récit, que dans le roman de Mitchell. Mc Caig explore d'"autres côtés du miroir" suscités par l'envie de connaître l'envers du décor de certaines scènes d'"Autant en emporte le vent": Mélanie prend une autre dimension et n'est plus la naïve que la bonté d'âme perdra!
Dans "Le clan Rhett Butler" apparaît un personnage aperçu, fugacement, au cours du roman de Margaret Mitchell: la soeur de Rhett. Elle est le lien qui retient Rhett au Sud qu'il déteste souvent mais auquel il reste fidèle. Elle sait qu'il aime à jamais Scarlett, sa douleur et son immense bonheur, et le lui rappelle sans cesse. Malgré son caractère trempé, elle est attaché au passé...comme Ashley: la violence de la guerre et son cortège de souffrances ne peuvent être oubliées qu'en cultivant un jardin intérieur aux douces senteurs d'un temps révolu.
Scarlett et Rhett apparaissent comme les éléments de la modernité en marche: ils regimbent contre la société ruinée du vieux Sud Confédéré tout en souhaitant y être intégrés. Rhett Butler, chez Margaret Mitchell, était déjà un personnage que le lecteur ne pouvait détester et encore moins mépriser. Il prend toute sa dimension romanesque et sa puissance narrative dans le roman de McCaig!
J'ai aimé ce bout de la lorgnette qui complète la fresque romanesque de Margaret Mitchell. Tout y est, tout sonne comme dans "Autant en emporte le vent" avec un petit quelque chose en plus: l'espoir que "Demain sera un autre jour" et que tout peut s'arranger malgré le chaos des coeurs et des sentiments. Les inconditionnels (dont je fais partie) de Rhett Butler et Scarlett O'Hara, enfants terribles d'un Sud qui n'a pas su évoluer, seront comblés et ne bouderont pas leur plaisir: Rhett est encore plus séduisant que chez Margaret Mitchell....même si l'imaginaire est phagocyté par la prestation de Clark Gable (qui peut imaginer Rhett Butler sous d'autres traits que ceux du beau Clark? Si quelq'un a une bonne idée de casting...).
Aussi serai-je tentée de conclure avec cette boutade: vous avez aimé et dévoré "Autant en emporte le vent"? Vous craquerez pour "le clan Rhett Butler"!
Il fallait oser tenter reprendre le flambeau de Margaret Mitchell et McCaig l'a fait de manière agréable et surprenante! La question de savoir si Margaret Mitchell aurait souhaité voir une suite ou une prolongation de son "Autant en emporte le vent" est ouverte et alimentera sans cesse les controverses entre les pro et les anti. Il apparaît évident que l'histoire d'amour entre Rhett et Scarlett est indémodable, donc éternelle et suscitant nombreuses interprétations romanesques. Est-ce ce que l'on appelle parfois "la rançon de la gloire"?
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Etats-unis, guerre de Secession,
A la première lecture je me suis dit quelle nullité ! Je ne voulais même pas en parler; Je l'ai quand même relu récemment (je redonne toujours une chance aux livres). Si on le lit indépendament d'Autant en emporte le vent, l'histoire peut être pas mal. On découvre l'enfance et la jeunesse de Rhett, et les évènements qui ont forgé sa personnalité. L'auteur réexplique des évènements d'Autant en emporte le vent et réécrit sa propre histoire, mais avec des longueurs. On y trouve beaucoup de descriptions de Charleston et de le Guerre de Secession..
Mon avis est mitigé, je n'ai pas aimé le style d'écriture, l'histoire est intéressante, mais j'ai été trop marquée par Autant en emporte le vent pour l'apprécier.
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Dans le Sud des Etats-Unis dans les années avant la guerre de Sécession, Rhett Butler est un jeune homme à la réputation de gentleman mâtinée d'aventurier. Son enfance et son adolescence n'ont pas toujours été très faciles malgré sa famille aisée. Il a été renié par son père et a du, du fait de son caractère bien trempé, se débrouiller seul très tôt,. Un jour, lors d'un pique-nique, il rencontre Scarlett O'Hara et tombe sous le charme de ses yeux verts …
Inutile de faire un résumé très poussé ou très détaillé : toux ceux qui ont lu "Autant en emporte le vent" connaissent l'histoire (pour les autres, n'attendez pas !!) mais cette fois, c'est du côté de Rhett et de sa famille que l'on découvre tout ce qui a fait le charme et le succès du roman de Margaret Mitchell. J'avoue que cela faisait très longtemps que j'avais lu ce classique et je ne me rappelais pas de tous les détails de l'histoire ou les différents personnages mais j'ai néanmoins apprécié ma lecture (comme quoi, il n'est pas nécessaire d'avoir lu "Autant en emporte le vent" pour se lancer dans sa "suite"). Les quelques pages du début m'ont un peu déstabilisée, on plonge directement dans le feu de l'action mais je me suis vite retrouvée absorbée dans le livre. le début nous raconte la jeunesse de Rhett, nous permettant de mieux comprendre les motivations de cet homme mystérieux. Hormis quelques petites coquilles d'édition ou quelques phrases bizarrement tournées, les pages défilent à toute vitesse, on s'attache aux personnages, les méchants sont bien détestables, Rhett toujours aussi envoûtant et Scarlett toujours autant tête de mule ! L'auteur s'attache à nous faire découvrir la vie et les pensées de divers personnages, certains n'ayant qu'un lointain rapport avec Rhett et donc on peut se poser la question de cette sélection. Mais ces découvertes permettent une autre lumière sur l'histoire, éclairant des zones d'ombre, créant de nouveaux liens entre les personnages et l'ensemble m'a semblé plutôt réussi. La fin nous raconte enfin la suite de l'histoire, le après "Autant en emporte le vent", ce qui permet de sourire un peu devant la signalétique de la couverture qui clame "La suite officielle d'Autant en emporte le vent" ! Un point de vue différent, je suis d'accord, autorisée par les héritiers de Margaret Mitchell, je n'en doute pas mais quant à une suite, cette partie-là est plutôt réduite à sa plus simple expression dans le livre, une centaine de pages au total. Mais bon, je comprends qu'il n'a pas du être facile de trouver une accroche qui indiquait que ce livre ne trahirait pas le classique de la littérature américaine. Effectivement, pour l'ambiance, l'auteur s'est vraiment bien débrouillé mais la magie entre Rhett et Scarlett est loin d'être aussi forte et puissante. Certaines scènes marquantes du roman de Mitchell ont disparu dans celui de McCaig et m'ont manqué alors que mes souvenirs restaient malgré tout assez vagues alors j'imagine la réaction de certains fans de Margaret Mitchell. Mais le livre se lit bien, l'écriture est fluide et j'estime que l'auteur s'est bien tiré de l'exercice difficile qui est de "s'attaquer" à un classique particulièrement connu et apprécié !
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Lecture qui avait mal commencé et qui se finit bien. Je m'explique. La première partie du roman, qui raconte la jeunesse de Rhett, la première rencontre avec Scarlett O'Hara et le début de la guerre de Sécession m'a paru insupportable. Mal écrit, long, je ne voyais pas vraiment ce que ça apportait à l'oeuvre originale.
Heureusement dans le reste du roman, l'auteur se libère et la lecture devient nettement plus prenante et passionnante.
L'auteur réussit quand même le tour de force de me faire ressentir exactement les mêmes sentiments pour les personnages que ceux que j'avais eu lors de la lecture d'Autant en emporte le vent.
J'ai bien aimé Rhett Butler, j'avais trouvé Scarlett courageuse mais agaçante au dernier degré, j'avais eu un attachement particulier pour Mélanie et Ashley Wilkes. Et bien dans le clan Rhett Butler, pareil! C'est fort, quand même!
Les personnges mis en lumière dans le clan Rhett Butler, je pense nottament à Rosemary Butler, Belle et Taz Watling, sont très réussis et attachants.
Je reste admirative devant ses auteurs qui arrivent à s'approprier l'histoire et les personnages d'un autre et à en explorer et combler les creux et les non dits.

Pour toutes ces raisons et malgré la lecture laborieuse de la première partie et les fautes d'orthographe, ce sera quand même un 3/5 pour le clan Rhett Butler (en gardant un bon 5/5 à Autant en emporte le vent)
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Tunis Bonneau était un Noir libre - libre de marcher dans les rues et de voyager sans passeport ; libre d'assister aux services de l’Église baptiste africaine (mais en présence d'au moins un Blanc) ; libre d'épouser une Noire libre ou une esclave qu'il aurait achetée. Il n'avait le droit ni de voter ni d'occuper la moindre fonction officielle mais disposait de son propre argent, de ses propres biens, et pouvait apprendre à lire en toute légalité.
Les gens comme lui rendaient les maîtres nerveux : ils n'étaient ni de simples biens mobiliers, ni des Blancs.
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Les Nordistes sont des ingénieurs, les Sudistes des romantiques. A la guerre, les premiers l'emportent toujours sur les seconds.
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Toute personne sachant où se trouve M Rhett Butler - un gentleman américain d'âge mur, grand, bien vêtu, à l'esprit apparemment troublé - recevra une forte récopense de la part de M Tazewell Watling, à l'hôtel Great Western.
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- J'ai eu une bonne vie, dit Rhett.
Persuadé que celle de son ami n'avait été qu'un amas de ruines, John Hayne préféra se mordre la langue.
- De bons moments, de bons amis, Rosemary, ma petite sœur que j'adore...
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