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Chroniques d'Édimbourg (Alexander... tome 3 sur 12

Elisabeth Kern (Traducteur)
EAN : 9782264047441
446 pages
10-18 (04/06/2009)
3.94/5   80 notes
Résumé :
Le 44 Scotland Street semble désormais bien vide après les départs de Bruce pour Londres et de Domenica pour le détroit de Malacca et ses pirates.

Heureusement, les solos de saxophone continuent de résonner à travers les étages de l'immeuble, d'autant plus régulièrement qu'Irene a réussi à faire entrer Bertie (au grand dam de celui-ci) dans l'Orchestre d'Adolescents d'Edimbourg !

Pendant qu'il s'offre une échappée bien méritée à Paris,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Ce troisième tome m'a paru un peu plus fade que le second.

Commençons notre revue de détail : Pat dans ce troisième volet semble recommencer avec Wolf ce qu'elle a déjà connu avec Bruce. du coup, cette histoire cyclique semble un peu manquer de nouveauté et de piquant, jusqu'à ce que son histoire avec Matthew commence enfin. Par contre, le début de cette histoire d'amour qui peut devenir intéressante dans le tome qui suivra commence de manière assez improbable tant elle semblait mal partie dans les deux premiers . Est-ce que le fait de surprendre quelqu'un dans sa salle de bain et le voir sous une lumière différente suffit ?

Les aventures de Domenica et son étude sur les pirates est une vraie bonne idée, mais à mon sens elle tourne un peu court : on aurait préféré des aventures un peu plus épiques et de vrais pirates pour donner plus de piquant à ce tome.

Angus reste pareil à lui même. La vraie trouvaille de cet opus reste le personnage de Bertie qui prend de plus en plus d'ampleur et qui est une vraie satisfaction à mes yeux de lecteurs. Sa découverte de l'amitié, son voyage à Paris sont des réussites narratives. Un point supplémentaire pour Big Lou, sortie d'affaire par la pègre de Glasgow.

Le bilan est somme toute mitigée avec quelques aventures pas assez poussées à mon goût.
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Suite de 44 Scotland street et de Edimbourg express, ce roman réjouissant est le troisième des Chroniques d'Edimbourg écrites pour The Scotsman. Cette parution dans un quotidien donne le rythme de chapitres de longueurs égales dans lesquels on retrouve les personnages des deux premiers tomes. La jeune Pat, qui a quitté sa colocation du 44 Scotland street et repris des cours d'histoire de l'art, s'intéresse moins à ces cours qu'à Wolf, un bel étudiant. Domenica a laissé aussi son appartement en sous-location, pour aller réaliser une étude ethnographique des pirates du golfe de Malacca, que l'on suivra aussi dans ce tome. La mère de Bertie a toujours de grandes ambitions pour son fils de six ans, dont celle de le faire entrer à l'Orchestre d'Adolescents d'Edimbourg. Pendant ce temps, le père de Bertie a quelques soucis avec une voiture volée et remplacée, car connaître un caïd de Glasgow nommé Lard O'Connor peut avoir des avantages et des inconvénients. La vie continue et les sourires du lecteur aussi ! le café de Big Lou, tenancière au grand coeur, constitue souvent le lieu de rencontres notamment avec un chien exceptionnel, capable de laper un verre de bière, et dont les réflexions canines sont particulièrement amusantes.
C'est certes une lecture de détente, mais l'observation fine et un brin ironique de la vie des habitants de sa ville fait que ces chroniques d'Alexander McCall Smith se lisent avec beaucoup de plaisir.
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C'est toujours un grand plaisir de commencer une nouvelle saison de cette série écossaise si drôle et si divertissante !
Les personnages ont maintenant quitté le 44 Scotland Street ce qui sonne comme un nouveau départ. Dans ce tome, nous quittons même l'Ecosse pour un village de pirates asiatiques et Paris !
Bertie est toujours le personnage que je trouve le plus attachant. J'aurais bien aimé retrouver Bruce dans ce tome, personnage adorablement ridicule ! Je suis un peu déçu par l'évolution de Pat dans ce tome...
Impatient de découvrir le quatrième tome !
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Le meilleur personnage est sans hésitation celui de Cyril le chien. Les pensées intimes de ce chien sont délectables, et j'ai attendu patiemment qu'il rencontre le 2ème personnage le plus intéressant : le jeune surdoué Bertie... mais non, dommage ! L'excursion de l'anthropologue Domenica chez les pirates est ratée. J'ai beaucoup apprécié en filigrane l'aspect culturel et civilisationnel de l'Ecosse, en particulier le contraste sociologique entre Edinburgh et Glasgow.
Bonne lecture de plage (livre pioché dans une cabine à livres en front de mer d'une station balnéaire), plaisante, de bon goût, bref réussie dans son genre avec ses séquences très courtes au format identique (pour parution dans un périodique je crois). Mais ce n'est pas le genre de lecture que j'affectionne le plus. Ce seul tome 3 me suffira. de cet auteur, j'ai préféré le roman policier de Maa Ramotswe.
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Troisième épisode des chroniques d'Edimbourgh : plusieurs protagonistes des épisodes précédents ont déserté le 44 Scotland Street : Pat, toujours étudiante, a emménagé dans un nouvel appartement. Elle continue à travailler à temps partiel dans la galerie de Matthew. Elle a remarqué un nouvel étudiant dans son cours, très séduisant. Manque de chance, il sort avec une des colocataires de Pat, qui a l'air d'être très jalouse !
Domenica Mc Donald est partie pour un grand voyage afin d'étudier les pirates de la mer Rouge, laissant son appartement à une amie écrivain, Antonia. Angus se charge de l'accueillir mais ne retrouve pas avec elle la complicité qui le lie à Domenica.
Toujours au 44 Scotland Street, Bertie a grandi et tente toujours d'échapper à l'emprise de sa mère et à ses ambitions. Elle a réussi à le faire accepter dans un orchestre d'adolescents, qui doit aller donner un concert à Paris. Voici donc Bernie en route pour la France, sans sa mère et il a bien l'intention de profiter du séjour et de sa liberté !

Un épisode encore plein d'humour et de fantaisie. Personnellement, j'ai beaucoup apprécié le séjour de Domenica chez les pirates et le talent d'Alexander Mc Call Smith pour installer le suspense de cette grande aventure. La chute est bien sûre inattendue et savoureuse !
Lien : http://ruedesiam.blogspot.fr..
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Enfin, chacun d'eux avait appris une leçon majeure : vivre ensemble, même comme simples colocataires, les plaçait dans un processus de découverte. Car, bien que notre lieu de vie fût l'endroit où nous nous sentions le plus en sécurité, c'était aussi celui où nous devenions le plus vulnérables : on ne pouvait porter en permanence sa "persona" sociale, celle que l'on emmenait partout dans le monde. C'était donc chez soi que se manifestait le vrai moi, celui qui se révélait si sensible aux blessures.
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Nous sommes tous des créatures humaines, avec nos faiblesses, avec tous ces manques et ces soucis qui nous rendent humains, et nous avons l’impression – du moins, la plupart d’entre nous – qu’il faut toujours rester fort et courageux, et maître de soi. Seulement, c’est impossible. Même les gens qui paraissent forts et courageux vus de l’extérieur sont tout aussi faibles et vulnérables que le reste d’entre nous. Et, bien sûr, ils ne reconnaissent jamais leurs pratiques puériles, leurs moments de faiblesse et d’absurdité, de sorte que les autres pensent qu’il faut se comporter comme eux.
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Il ne s’agissait en aucun cas de curiosité, bien sûr : les artistes avaient le droit d’observer. On ne pouvait être traité de voyeur quand on était artiste. Regarder autour de soi était au contraire pour lui une nécessité et un artiste qui ne le faisait pas ne pouvait pas voir. La tombée du jour représentait le meilleur moment pour inspecter les intérieurs, car les gens laissaient souvent la lumière allumée et les rideaux ouverts, créant un décor que les passants étaient invités à admirer.
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L’amitié, était un lien franc et direct ; en revanche, dès l’instant où elle se compliquait de sentiments, elle devenait un terrain miné. Il ne fallait pas voir en tout individu du sexe opposé un éventuel partenaire sexuel, bien au contraire.
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À Londres, à moins d’avoir beaucoup de chance, ou d’argent, tout le monde craint de se faire agresser, voire pire. On doit subir les trains bondés, et beaucoup de frustrations. Il faut se battre pour tout. À Singapour, tout est propre. Une femme peut se promener n’importe où dans la ville, n’importe où, sans craindre d’être importunée ou agressée. Les enfants jouent dehors, seuls, là où ils veulent, en sécurité. Et il n’y a pas de mendiants dans les rues pour venir vous menacer.
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